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Présidentielle iranienne au mois de juin prochain: Khatami retire sa candidature

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  • Présidentielle iranienne au mois de juin prochain: Khatami retire sa candidature

    L’ex-président réformateur iranien Mohammad Khatami a décidé de retirer sa candidature à la présidentielle du 12 juin prochain pour ne pas diviser le camp réformateur, a déclaré hier un de ses proches à l’AFP.

    «Il a pris la décision de se retirer et l’annoncera ce soir ou demain dans un communiqué», a dit ce proche de M. Khatami, sous couvert de l’anonymat, en confirmant des informations de presse parues dimanche. Un tel retrait ne laisserait plus en lice que l’ex-Premier ministre modéré Mir-Hossein Moussavi et l’ex-président du Parlement réformateur Mehdi Karoubi.

    Le président ultraconservateur Mahmoud Ahmadinejad n’a pas encore déclaré ses intentions mais un de ses proches a assuré qu’il se représenterait. Un responsable réformateur proche de M. Khatami avait affirmé dimanche que ce dernier devait rencontrer M. Moussavi le jour même avant de prendre sa décision. Selon l’agence Mehr, dimanche, M. Khatami aurait expliqué que «certains adversaires des réformateurs cherchaient à créer des divisions entre ses partisans et ceux de M. Moussavi». «Cela n’est pas dans notre intérêt (...) Dans la mesure où certains conservateurs penchent aussi vers Moussavi, qui croit qu’il faut changer les choses, je préfère que M. Moussavi, qui est populaire et plus capable d’appliquer ses programmes, reste en lice», aurait déclaré M. Khatami. Par le passé, M. Khatami avait déjà affirmé que «lui-même ou Mir Hossein Moussavi serait candidat». L’ancien président réformateur a toujours expliqué qu’il fallait éviter une dispersion des électeurs modérés et réformateurs pour se donner une chance de battre le président Ahmadinejad. M. Khatami avait aussi expliqué avoir pris la décision de se représenter, en février dernier, à contre- cœur. Président de 1997 à 2005, ses deux mandats ont été marqués par des tentatives de réformes souvent mises en échec par l’opposition des conservateurs. Bon nombre de ses partisans réformateurs ont été déçus par ce qu’ils ont pris pour un manque de courage politique, notamment l’absence d’opposition à la répression ayant frappé des étudiants contestataires. M. Moussavi, né en 1942, bénéficie d’un crédit certain auprès des conservateurs. Peu après la révolution de 1979, il a servi comme Premier ministre de la République islamique de 1981 à 1989, date à laquelle ce poste a été supprimé à l’occasion d’un changement de la Constitution. Titulaire d’un diplôme d’architecte, M. Moussavi était jusqu’ici un personnage discret. Peintre, il dirige l’Académie iranienne des arts. Il parle couramment l’anglais et l’arabe. Les candidats à la présidentielle devront s’enregistrer auprès du ministère de l’Intérieur à partir du 5 mai. Le délai d’enregistrement sera de cinq jours. Il reviendra ensuite au Conseil des gardiens de la Constitution, un organe dominé par les conservateurs, de confirmer la validité de ces candidatures.

    Le Jeune Indépendant
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