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Le taux de remplissage des barrages dépasse 70%

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  • Le taux de remplissage des barrages dépasse 70%

    Manifestement, la météo se montre plus clémente avec l’Algérie cette année. L’année s’annonce plus prolifique dans l’apport pluviométrique. Le taux de remplissage de l'ensemble des 60 barrages en exploitation en Algérie est à son plus haut niveau depuis trois ans, augurant une bonne saison agricole mais aussi et surtout une amélioration conséquente en matière de réserves pour l’alimentation en eau potable des ménages et des industries. Le niveau des ressources des barrages a atteint 70% contre 51,7% à la même période en 2008. On est bien loin de la crise hydrique enregistrée en 2000 et où le gouvernement avait même envisagé l’importation de l’or bleu pour couvrir les besoins de la population.

    Selon le département de Abdelmalek Sellal, la réserve totale de l'ensemble de ces barrages, répartis sur les différentes régions du pays, a atteint les 4 milliards de mètres cubes, soit presque le double de ce qu’elle était il y a à peine quelques mois. Un apport de 240 millions de m3 a été enregistré en l'espace de 15 jours. Sur l'ensemble de ces barrages, 22 sont remplis à 100%, 9 à plus de 90%, 6 à plus de 70% et 9 ont un taux supérieur à 50%. Le taux de remplissage le plus important a été enregistré dans la région de l'Ouest (13 barrages) avec 80,47 % (contre 45,74 % à la même période 2008).

    La région de l’Ouest, qui souffre habituellement d’un déficit structurel en pluies, a vu ses apports presque doubler cette année. Cette évolution positive a pu être obtenue à la faveur d'une activité pluvieuse se traduisant par une reconstitution «non négligeable» des réserves des barrages dans la région Ouest du pays.

    Le Centre, qui compte 12 barrages, vient en seconde position avec 79,86% (contre 75,93%), suivi par l'Est du pays (20 barrages) avec 69,55% (contre 63,98%) et Cheliff (15 barrages) avec 55,38% (contre 24,1%), précise le ministère. Ces apports pluviométriques ont été également bénéfiques pour les nappes souterraines, a-t-on affirmé de même source.

    L’on assiste, en effet, à un cycle de reconstitution de la réserve en eau superficielle observé durant la période allant de septembre 2008 jusqu'au 16 mars 2009 qui se poursuivait et ce, à hauteur d'un volume de 1,5 milliard de m3.

    Le renouvellement de ces réserves devenait problématique avec le rabattement des nappes phréatiques à un seuil dangereux à cause de leur surexploitation imputable, elle-même, à la sécheresse sévère qui avait frappé le pays de plein fouet en 2000 et 2001. D’ailleurs, c’est cet état de fait qui a inspiré au gouvernement le programme de dessalement d’eau de mer afin de plus dépendre des aléas climatiques. Le ministère rappelle que le taux de remplissage était de 45,41% (au 16 mars 2007) et de 44,15% (même période en 2006). Il semble que notre pays a rompu avec le signe indien qui faisait que l’aridité s’accentuait, faisant craindre le pire avec la désertification galopante qui avance.

    Le Financier
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