Inquiète du dialogue Israël lance la guerre de nerfs contre l'Iran
Retour à la case départ: l'entité sioniste se lance de nouveau dans une guerre de nerfs contre la République islamique d'Iran.
C'est son chef d'état major Gabi Ashkénazi, à peine de retour d'un voyage de travail aux Etats Unis, qui s'est chargé de donner le ton.
Indirect, sans s'adresser de front à Téhéran: " il faut que l'armée (en allusion à Tsahal) soit disposée à l'éventualité de mener une attaque contre l'Iran" a-t-il dit lundi soir.
Citant les étapes de sa tournée chez l'Oncle Sam, il aurait livré un message au conseiller spécial de la secrétaire d'état américaine Hillary Clinton, Dennis Ross, selon lequel "Israël aura beaucoup de mal à coexister avec un Iran nucléaire", la qualifiant " de parachute nucléaire du terrorisme".
Ashkénazi a toutefois évité de rapporter la réponse américaine à sa requête. Se contentant de signaler qu'il fallait user de tous les moyens diplomatiques possibles, en plus de la politique des sanctions.
Ayant, durant sa tournée américaine qu'il a du écourter pour participer à la séance du cabinet israélien consacrée à l'échange des prisonniers avec le Hamas, rencontré le conseiller à la Sécurité Nationale de Barak Obama, James Jones, Ashkénazi n'a finalement pas rencontré son homologue américain, le chef des forces conjointes l'amiral Mike Mullen.
Ce dernier qui lui avait décoré de la plus haute médaille militaire américaine le mois de juillet dernier, s'était montré sceptique quant à l'efficacité d'une attaque contre l'Iran: "une frappe israélienne contre l'Iran serait un désastre, et provoquerait une escalade qui pourrait nuire à la stabilité dans la région et menacer la vie des soldats américains dans le Golf" a-t-il déclaré selon le quotidien israélien Haaretz, avant qu'Ashkénazi n'entame son voyage américain.
Il va sans dire que la nouvelle approche américaine, prônant pour l'instant le dialogue avec les Iraniens, inquiète profondément les dirigeants israéliens de tous bords.
Le voyage même du chef d'état major l'illustre. Les tentatives de le faire avorter, venant des conservateurs américains comme des Israéliens ne manquent pas.
Selon "Guysen" (l'agence de presse francophone d'Israël et du Moyen Orient) Ashkénazi aurait conseillé à Ross de n'entamer le dialogue qu'en été 2009, après les élections présidentielles iraniennes, et de mettre en place un planning rigoureux.
Source: Almanar
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