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    Fatalité

    Côté pouvoir, il s’agirait, désormais, de savoir appréhender au mieux, c’est-à-dire de la façon la moins coûteuse politiquement, la désertion des urnes. Donc avec philosophie, nécessairement.

    Après Abdelmalek Sellal qui, s’exprimant en qualité de directeur de campagne de Bouteflika, disait escompter un taux de participation de 70% le 9 avril prochain, et après le Premier ministre Ahmed Ouyahia qui estime que les Algériens “s’intéressent à l’élection présidentielle”, le ministre de l’Intérieur, Noureddine-Yazid Zerhouni se garde d’émettre le moindre pronostic quant au comportement des électeurs le jour du scrutin. “L’abstention, nous n’en faisons pas un complexe”, a-t-il dit hier dans une conférence de presse. Le propos laisse entendre que le pouvoir s’est peut-être rendu à l’évidence et qu’il a fini par “comprendre sa douleur”.
    La défection des électeurs serait-elle donc admise, d’ores et déjà, comme une fatalité ? Sans doute, car en définitive, la réalité n’échappe certainement pas au gouvernement. Mieux, la désertion des bureaux de vote semble tellement digérée, par anticipation, dirait-on, que les partisans du boycottage actif sont autorisés, parole de Zerhouni, à faire campagne librement contre la participation au scrutin. Il est vrai que cela aidera, après coup, à expliquer le peu d’engouement populaire pour cette élection, mais pour une fois que notre ministre de l’Intérieur annonce une autorisation et non pas une interdiction, les opposants ne devraient pas faire la fine bouche.
    Côté pouvoir, il s’agirait, désormais, de savoir appréhender au mieux, c’est-à- dire de la façon la moins coûteuse politiquement, la désertion des urnes. Donc avec philosophie, nécessairement.
    Le ministre de l’Intérieur semble s’y employer dès à présent, lui qui devra, le 10 avril au matin, annoncer et “analyser” en direct les résultats chiffrés du vote. Et le taux d’abstention, cela s’entend. Car pour lui, plus que pour ses collègues, il est impératif de construire dès maintenant le discours qui devra accompagner l’annonce de ces résultats quels qu’ils soient.
    Il semble que c’est chose faite : Yazid Zerhouni est prêt, la campagne peut commencer et même les boycotteurs peuvent y aller.
    Liberté
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

  • #2
    Salam,

    Mieux, la désertion des bureaux de vote semble tellement digérée, par anticipation, dirait-on, que les partisans du boycottage actif sont autorisés, parole de Zerhouni, à faire campagne librement contre la participation au scrutin.
    Toujours aussi malin Zerhouni..

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    • #3
      Il est vrai que cela aidera, après coup, à expliquer le peu d’engouement populaire pour cette élection, mais pour une fois que notre ministre de l’Intérieur annonce une autorisation et non pas une interdiction, les opposants ne devraient pas faire la fine bouche.
      Justement, l'opposition devrait appeler à voter plutôt qu'à boycotter. Ne serait-ce que pour couper l'herbe sous le pied de la majorité. Sinon, effectivement, ils porteront le chapeau...
      « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

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