Les premières voitures du tramway d'Alger devront accoster aujourd’hui (18 mars 2009), au port d’Alger, en provenance de Marseille où elles avaient été embarquées lundi, sur un navire du groupe GoFast Transports (maison mère d’Aigle Azur).
B. Mahmoud
La cargaison, composée des trois premières voitures du tramway d'Alger, avait été chargée sur le site d'Alstom, à Aytré (Charentes-Maritimes), avant d’être acheminée vers le port de Marseille. GoFast Transports avait décroché récemment le marché de l’acheminement des voitures du premier tramway en Algérie. Les expéditions des voitures du futur tramway de la capitale vont se poursuivre jusqu’en avril 2010 avec le transport de quarante-et-une voitures au total. Le mégaprojet, lancé durant l’été 2006 par le groupement international Mediterrail qui regroupe Alstom, Todini et ETRHB Haddad, sera opérationnel durant le premier semestre 2010, selon les dernières projections. Son premier tronçon, entre Bordj El Kiffan (ville) et le quartier «les Bananiers» (Mohammadia), long de 13 km, devrait être opérationnel d'ici l'été 2009. Ce tronçon appartient à la «ligne Est» qui reliera à terme Dergana (Bordj El Kiffan) à la station multimodale du chemin des fusillés (El Annasser) sur 23,2 kilomètres. L’ensemble du projet du tramway d’Alger devait entrer en service dès l’été 2009, selon les termes du contrat conclu entre les dirigeants de l’Entreprise du métro d’Alger et ceux du groupe français Alstom. Cependant, des contraintes techniques rencontrées par le groupement chargé de la réalisation de ce mégaprojet avaient finalement provoqué un report de réception de ce projet d’envergure qui a couté près de 32 milliards de dinars. Le futur tramway d’Alger va autoriser à terme le transport de quelque 150.000 passagers quotidiennement. Le tracé de la ligne, d’une longueur de 23,2 km, comptera 38 stations, traversera d’importants quartiers comme la rue de Tripoli à Hussein Dey et les villes d’El Harrach et de Dar El Beïda. Le projet, une fois achevé, sera remis clés en main à l’Entreprise du métro d’Alger. Les travaux seront réalisés par la Régie autonome des transports parisiens (RATP), le groupe italien Todini et le groupement d’entreprises Haddad. Alstom fournira, pour sa part, les rames et les équipements électriques. L’appel d’offres, lancé par l’EMA, avait été remporté par ce consortium qui a soumissionné pour réaliser la ligne et en assurer l’entretien durant dix ans.
56 millions de voyageurs par an
Les prévisions de transport du nouveau tramway sont de 6.700 voyageurs/heure à une vitesse de 20 km/h, (un tram toutes les 5 minutes), et près de 56 millions de voyageurs par an. Le groupe Alstom a été retenu par l’Entreprise du métro d’Algérie (EMA) pour la fourniture de sept rames supplémentaires, Citadis. Au total, le géant français des transports livrera 41 voitures de nouvelle génération qui circuleront sur la première ligne de tramway reliant le centre-ville aux nouveaux quartiers de l’Est d’Alger. Les Citadis connaissent un grand succès dans le monde, avec plus de 1.000 unités vendues. Cette nouvelle commande constitue un complément du premier contrat signé en 2006 entre Alstom et EMA pour la fourniture d’un système clés en main destiné à la première ligne du tramway d’Alger. La valeur totale du projet s’élève à 225 millions d’euros. Sur le terrain, la rue Tripoli, à Hussein Dey, commence à se transformer. Même topo à Mohammadia et Bordj El Kiffan. Avec l’accélération des démolitions, le chantier s’installe bel et bien. A l’autre bout de la ville, à Bordj El Kiffan, le terrassement pour la construction de la zone dépôt est entamé. Le rythme d’exécution est soutenu pour être au nouveau rendez-vous fixé. L’entreprise œuvre, dans l’actuelle étape, à l’accélération des opérations de transfert des réseaux d’eau, d’électricité et de téléphonie en vue d’éviter le croisement des canalisations avec la voie du tramway. La restitution des terres et l’indemnisation des expropriés sont les principaux problèmes rencontrés par l’entreprise lors de la réalisation de ce projet. 138 logements et 180 locaux commerciaux ont été acquis pour indemniser les propriétaires déplacés. L’Etat a consacré 1,5 milliard de dinars pour le plan d’indemnisation, dont 600 millions de dinars pour l’acquisition de logements.
Le Financier
B. Mahmoud
La cargaison, composée des trois premières voitures du tramway d'Alger, avait été chargée sur le site d'Alstom, à Aytré (Charentes-Maritimes), avant d’être acheminée vers le port de Marseille. GoFast Transports avait décroché récemment le marché de l’acheminement des voitures du premier tramway en Algérie. Les expéditions des voitures du futur tramway de la capitale vont se poursuivre jusqu’en avril 2010 avec le transport de quarante-et-une voitures au total. Le mégaprojet, lancé durant l’été 2006 par le groupement international Mediterrail qui regroupe Alstom, Todini et ETRHB Haddad, sera opérationnel durant le premier semestre 2010, selon les dernières projections. Son premier tronçon, entre Bordj El Kiffan (ville) et le quartier «les Bananiers» (Mohammadia), long de 13 km, devrait être opérationnel d'ici l'été 2009. Ce tronçon appartient à la «ligne Est» qui reliera à terme Dergana (Bordj El Kiffan) à la station multimodale du chemin des fusillés (El Annasser) sur 23,2 kilomètres. L’ensemble du projet du tramway d’Alger devait entrer en service dès l’été 2009, selon les termes du contrat conclu entre les dirigeants de l’Entreprise du métro d’Alger et ceux du groupe français Alstom. Cependant, des contraintes techniques rencontrées par le groupement chargé de la réalisation de ce mégaprojet avaient finalement provoqué un report de réception de ce projet d’envergure qui a couté près de 32 milliards de dinars. Le futur tramway d’Alger va autoriser à terme le transport de quelque 150.000 passagers quotidiennement. Le tracé de la ligne, d’une longueur de 23,2 km, comptera 38 stations, traversera d’importants quartiers comme la rue de Tripoli à Hussein Dey et les villes d’El Harrach et de Dar El Beïda. Le projet, une fois achevé, sera remis clés en main à l’Entreprise du métro d’Alger. Les travaux seront réalisés par la Régie autonome des transports parisiens (RATP), le groupe italien Todini et le groupement d’entreprises Haddad. Alstom fournira, pour sa part, les rames et les équipements électriques. L’appel d’offres, lancé par l’EMA, avait été remporté par ce consortium qui a soumissionné pour réaliser la ligne et en assurer l’entretien durant dix ans.
56 millions de voyageurs par an
Les prévisions de transport du nouveau tramway sont de 6.700 voyageurs/heure à une vitesse de 20 km/h, (un tram toutes les 5 minutes), et près de 56 millions de voyageurs par an. Le groupe Alstom a été retenu par l’Entreprise du métro d’Algérie (EMA) pour la fourniture de sept rames supplémentaires, Citadis. Au total, le géant français des transports livrera 41 voitures de nouvelle génération qui circuleront sur la première ligne de tramway reliant le centre-ville aux nouveaux quartiers de l’Est d’Alger. Les Citadis connaissent un grand succès dans le monde, avec plus de 1.000 unités vendues. Cette nouvelle commande constitue un complément du premier contrat signé en 2006 entre Alstom et EMA pour la fourniture d’un système clés en main destiné à la première ligne du tramway d’Alger. La valeur totale du projet s’élève à 225 millions d’euros. Sur le terrain, la rue Tripoli, à Hussein Dey, commence à se transformer. Même topo à Mohammadia et Bordj El Kiffan. Avec l’accélération des démolitions, le chantier s’installe bel et bien. A l’autre bout de la ville, à Bordj El Kiffan, le terrassement pour la construction de la zone dépôt est entamé. Le rythme d’exécution est soutenu pour être au nouveau rendez-vous fixé. L’entreprise œuvre, dans l’actuelle étape, à l’accélération des opérations de transfert des réseaux d’eau, d’électricité et de téléphonie en vue d’éviter le croisement des canalisations avec la voie du tramway. La restitution des terres et l’indemnisation des expropriés sont les principaux problèmes rencontrés par l’entreprise lors de la réalisation de ce projet. 138 logements et 180 locaux commerciaux ont été acquis pour indemniser les propriétaires déplacés. L’Etat a consacré 1,5 milliard de dinars pour le plan d’indemnisation, dont 600 millions de dinars pour l’acquisition de logements.
Le Financier
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