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La crise économique internationale commence à impacter les investissements en Algérie. Après Sonatrach qui a abandonné momentanément ses projets dans la pétrochimie et l'aluminium, c'est au tour du français Lafarge de renoncer à un projet dans le ciment. Selon nos informations, le démarrage de la construction d'une nouvelle cimenterie d'une capacité de 2,5 millions de tonnes par an à Oum El Bouaghi, dans l'est du pays, a été reporté. La décision de Lafarge est directement liée à la crise économique mondiale, selon une source proche du dossier.
Le projet de réaliser cette cimenterie est maintenu, mais aucune date n'est encore retenue pour le lancement de sa construction, malgré les pressions du gouvernement algérien. Les autorités ont en effet demandé à Lafarge de réaliser cette cimenterie pour accroître les capacités nationales de production de ciment afin de répondre à la demande en provenance des chantiers d'infrastructures de base et de bâtiment. L'Algérie a lancé en 2005 un programme quinquennal d'investissements publics de 150 milliards de dollars destinés à la modernisation des infrastructures de base et la construction d'un million de logements. Des projets très consommateurs de ciment. Le président Abdelaziz Bouteflika a annoncé fin février un nouveau plan quinquennal (2009-2013) d'un montant de 150 milliards de dollars, essentiellement dans les infrastructures.
Lafarge avait obtenu fin août le feu vert du gouvernement algérien pour construire rapidement cette cimenterie afin d'augmenter les capacités de production nationale de ciment et approvisionner convenablement les chantiers du bâtiment et des travaux publics.
Arrivé en Algérie début 2008 grâce au rachat de deux cimenteries appartenant au conglomérat égyptien Orascom, Lafarge avait ensuite obtenu du gouvernement algérien une participation de 35% dans le capital de la cimenterie publique de Meftaf à Blida. Le groupe français assure aussi la gestion de cette cimenterie, selon les termes de l'accord signé entre les deux parties. Le groupe Lafarge qui produit actuellement 8 millions de tonnes de ciment par an compte porter sa production à 15 millions de tonnes en 2015.
TSA
Le projet de réaliser cette cimenterie est maintenu, mais aucune date n'est encore retenue pour le lancement de sa construction, malgré les pressions du gouvernement algérien. Les autorités ont en effet demandé à Lafarge de réaliser cette cimenterie pour accroître les capacités nationales de production de ciment afin de répondre à la demande en provenance des chantiers d'infrastructures de base et de bâtiment. L'Algérie a lancé en 2005 un programme quinquennal d'investissements publics de 150 milliards de dollars destinés à la modernisation des infrastructures de base et la construction d'un million de logements. Des projets très consommateurs de ciment. Le président Abdelaziz Bouteflika a annoncé fin février un nouveau plan quinquennal (2009-2013) d'un montant de 150 milliards de dollars, essentiellement dans les infrastructures.
Lafarge avait obtenu fin août le feu vert du gouvernement algérien pour construire rapidement cette cimenterie afin d'augmenter les capacités de production nationale de ciment et approvisionner convenablement les chantiers du bâtiment et des travaux publics.
Arrivé en Algérie début 2008 grâce au rachat de deux cimenteries appartenant au conglomérat égyptien Orascom, Lafarge avait ensuite obtenu du gouvernement algérien une participation de 35% dans le capital de la cimenterie publique de Meftaf à Blida. Le groupe français assure aussi la gestion de cette cimenterie, selon les termes de l'accord signé entre les deux parties. Le groupe Lafarge qui produit actuellement 8 millions de tonnes de ciment par an compte porter sa production à 15 millions de tonnes en 2015.
TSA