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C’est officiel. Depuis hier, les Emiratis de Dubai Port World (DPW) sont aux commandes du port d’Alger. Conformément aux accords conclus avec la partie algérienne, en l’occurrence l’Entreprise portuaire d’Alger (EPAL), la nouvelle joint-venture a vu le jour, hier, 17 mars 2009.
Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Selon des sources proches du dossier, cette nouvelle joint-venture aura pour mission, entre autres, la mise en place des instruments techniques et juridiques pour l’entrée en activité du terminal à containers. Ce dernier, situé à quelques encablures du grand môle, passera à la vitesse supérieure avant la fin du second semestre de l’année en cours.
Cette étape franchie, les Emiratis de Dubai Port World jetteront les amarres pour créer la seconde joint-venture entre DPW et l’Entreprise portuaire de Djendjen. Au niveau du ministère des Transports, on a mis le «paquet», dit-on, pour voir ces deux «projets» se concrétiser avant la fin du second mandat présidentiel. Vraisemblablement, du côté gouvernemental, on veut sans aucun doute inscrire cette opération dans le tableau des «grands succès » économiques de ces cinq dernières années.
Pour rappel, la société Djazaïr Port World a été officiellement créée le 15 février, avec un capital de 20 millions d'euros également détenu à 50 % par chacune des deux parties. La société bénéficie d'une concession de 30 ans sur le terminal à conteneurs. Dubai Port en assure le management, tout en œuvrant à «algérianiser» l'encadrement. Ainsi dans un premier temps, «l’encadrement sera assuré par des étrangers». Il s’agit notamment des postes dits «sensibles».
Ceci dit, des investissements de 96,2 millions d'euros sont prévus, notamment dans le domaine des équipements et pour la mise en place d'un système de gestion informatique. Quatre portiques devraient être achetés en 2010, ce qui entraînerait un changement dans l'organisation du travail. Le P-dg de l'EPAL avait déjà annoncé la couleur, dans les colonnes du journal économique Les Afriques. Ainsi, il s’est dit «confiant» quant à la réussite de ce partenariat, en citant l’exemple du port de Béjaïa, qui avait conclu un partenariat avec une entreprise de Singapour où les performances sont bien meilleures.
En somme, l’enjeu de ce partenariat dépasse le cadre national. Selon des responsables de l’Entreprise portuaire d’Alger, «la modernisation et l'équipement du terminal à conteneurs du port d'Alger, ainsi que la gestion du port de Djendjen constituent une avancée stratégique pour l'activité maritime de l'Algérie». «Alger et Djendjen constitueront, à moyen terme, la plaque tournante de la navigation maritime dans le Bassin méditerranéen. La façade maritime algérienne devrait avoir une position de vecteur économique incontournable dans la région de la Méditerranée».
Le P-dg de l'EPAL confirmait également à l’hebdomadaire les Afriques que l'entreprise aurait pu acheter elle-même des portiques et moderniser les équipements, mais, précisait-il, elle ne dispose pas de «l'organisation » qui va avec. «Nous n'aurions pas su les maintenir et les renouveler avantageusement. En fait, nous sommes hors réseau.
L'économie mondiale est organisée en réseaux. Dubai Port World nous apporte le sien, celui du 3e opérateur mondial dans les terminaux à conteneurs.» Enfin, il est à rappeler que lors de la conférence de presse qui a suivi la signature de l’accord, le P-dg de l’Entreprise portuaire d’Alger, M. Abelhak Bourouaï, avait déclaré que «800 000 conteneurs seront traités à l'horizon 2012 par l'Entreprise portuaire d'Alger».
Selon le P-dg du port d’Alger, «l'accord mise sur le développement des deux ports algériens pour les préparer à accueillir les navires de quatrième génération. Les chiffres sont encourageants pour le port d'Alger. En 2007, le terminal d'Alger a assuré le passage de 530 526 EVP (équivalent vingt pieds), contre 440 951 unités en 2006, soit une progression de 20 %».
A. B. (Le Soir d'Algérie)
Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Selon des sources proches du dossier, cette nouvelle joint-venture aura pour mission, entre autres, la mise en place des instruments techniques et juridiques pour l’entrée en activité du terminal à containers. Ce dernier, situé à quelques encablures du grand môle, passera à la vitesse supérieure avant la fin du second semestre de l’année en cours.
Cette étape franchie, les Emiratis de Dubai Port World jetteront les amarres pour créer la seconde joint-venture entre DPW et l’Entreprise portuaire de Djendjen. Au niveau du ministère des Transports, on a mis le «paquet», dit-on, pour voir ces deux «projets» se concrétiser avant la fin du second mandat présidentiel. Vraisemblablement, du côté gouvernemental, on veut sans aucun doute inscrire cette opération dans le tableau des «grands succès » économiques de ces cinq dernières années.
Pour rappel, la société Djazaïr Port World a été officiellement créée le 15 février, avec un capital de 20 millions d'euros également détenu à 50 % par chacune des deux parties. La société bénéficie d'une concession de 30 ans sur le terminal à conteneurs. Dubai Port en assure le management, tout en œuvrant à «algérianiser» l'encadrement. Ainsi dans un premier temps, «l’encadrement sera assuré par des étrangers». Il s’agit notamment des postes dits «sensibles».
Ceci dit, des investissements de 96,2 millions d'euros sont prévus, notamment dans le domaine des équipements et pour la mise en place d'un système de gestion informatique. Quatre portiques devraient être achetés en 2010, ce qui entraînerait un changement dans l'organisation du travail. Le P-dg de l'EPAL avait déjà annoncé la couleur, dans les colonnes du journal économique Les Afriques. Ainsi, il s’est dit «confiant» quant à la réussite de ce partenariat, en citant l’exemple du port de Béjaïa, qui avait conclu un partenariat avec une entreprise de Singapour où les performances sont bien meilleures.
En somme, l’enjeu de ce partenariat dépasse le cadre national. Selon des responsables de l’Entreprise portuaire d’Alger, «la modernisation et l'équipement du terminal à conteneurs du port d'Alger, ainsi que la gestion du port de Djendjen constituent une avancée stratégique pour l'activité maritime de l'Algérie». «Alger et Djendjen constitueront, à moyen terme, la plaque tournante de la navigation maritime dans le Bassin méditerranéen. La façade maritime algérienne devrait avoir une position de vecteur économique incontournable dans la région de la Méditerranée».
Le P-dg de l'EPAL confirmait également à l’hebdomadaire les Afriques que l'entreprise aurait pu acheter elle-même des portiques et moderniser les équipements, mais, précisait-il, elle ne dispose pas de «l'organisation » qui va avec. «Nous n'aurions pas su les maintenir et les renouveler avantageusement. En fait, nous sommes hors réseau.
L'économie mondiale est organisée en réseaux. Dubai Port World nous apporte le sien, celui du 3e opérateur mondial dans les terminaux à conteneurs.» Enfin, il est à rappeler que lors de la conférence de presse qui a suivi la signature de l’accord, le P-dg de l’Entreprise portuaire d’Alger, M. Abelhak Bourouaï, avait déclaré que «800 000 conteneurs seront traités à l'horizon 2012 par l'Entreprise portuaire d'Alger».
Selon le P-dg du port d’Alger, «l'accord mise sur le développement des deux ports algériens pour les préparer à accueillir les navires de quatrième génération. Les chiffres sont encourageants pour le port d'Alger. En 2007, le terminal d'Alger a assuré le passage de 530 526 EVP (équivalent vingt pieds), contre 440 951 unités en 2006, soit une progression de 20 %».
A. B. (Le Soir d'Algérie)