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Bouteflika est contre l'amnistie générale

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  • Bouteflika est contre l'amnistie générale

    Le président de la République et candidat indépendant à l’élection présidentielle du 9 avril prochain, M. Abdelaziz Bouteflika, ne compte pas aller vers une amnistie générale dans le cas où il serait réélu pour un troisième mandat.

    Lyès Menacer – Alger (Le Soir) - Invité hier de la Radio nationale Chaîne II, Amara Benyounès, membre du directoire de campagne de Abdelaziz Bouteflika, a laissé entendre que la charte pour la paix et la réconciliation nationale ne sera pas transformée en amnistie générale. «La charte pour la paix est claire dans son contenu. Il ne faut pas pousser le bouchon trop loin. Déjà, le président lui-même n’aime pas ce mot», dira-t-il.

    Benyounès juge que le bilan de la charte pour la réconciliation est positif. «Il suffit de regarder l’amélioration de la situation sécuritaire à travers tout le pays pour se rendre compte que l’Algérie de 2009 n’est pas celle de 1999», argue-t-il, tout en réaffirmant que «la lutte antiterroriste va continuer».

    Interrogé sur les 160 milliards de dollars que promet Bouteflika de dépenser lors du prochain quinquennat, l’ancien ministre des Transports dira que cet argent sera utilisé dans le cadre d’une économie productive. «C’est le moment de passer d’une économie rentière à une économie productive », a-t-il expliqué. Amara Benyounès estime que les prix du pétrole ne descendront pas en dessous des 30 dollars le baril, se basant sur les déclarations d’un expert en économie qu’il ne citera pas. L’invité de la radio affirme que beaucoup a été fait durant les deux premiers mandats du président mais que rien n’est jamais acquis.

    Des efforts doivent être encore consentis pour un développement durable de l’Algérie, ajoute-t-il en déclarant qu’«il faut mettre en place de nouveaux mécanismes pour le développement économique du pays». C’est le cas aussi pour la réélection de Abdelaziz Bouteflika, pense encore Amara Benyounès.

    A ce propos, il dira que les soutiens de Bouteflika mèneront une campagne qui regroupera surtout des jeunes et des femmes. Il s’attaquera aux partisans du boycott et déclarera qu’il ne faut pas confondre boycott et abstention. Benyounès soutient que «celui qui veut arriver ou rester au pouvoir n’a pas d’autre choix que les élections».

    En ce qui concerne la campagne électorale qui commencera demain jeudi, Amara Benyounès affirme que le directoire de campagne de Bouteflika dispose d’un programme de 8 000 sorties sur le terrain pour défendre leur candidat favori. Ces sorties de proximité, dit-il, seront menées par les directeurs de campagne de wilaya, les partis de l’Alliance présidentielle et l’ensemble des organisations syndicales et associatives qui ont appelé le président de la République à briguer un troisième mandat.

    Quant à Bouteflika, il entamera sa campagne électorale à partir de la wilaya de Batna, ville natale de son prédécesseur Liamine Zeroual qui a refusé, rappelons-le, de participer à la prochaine «mascarade électorale».

    Amara Benyounès a déclaré que les Algériens vont découvrir une nouvelle manière de mener une campagne électorale. Le secrétaire général de l’UDR (Union pour la démocratie et la République), un parti politique qui attend depuis 2003 d’être agréé, dira que le code de l’information va être révisé par Bouteflika et qu’aucun pays arabe n’a de leçon à donner à l’Algérie en matière de respect de la liberté d’expression et de la presse. Il expliquera, à ce propos, que les milliers de morts qu’il y a eus durant la décennie noire sont le résultat d’une ouverture démocratique non maîtrisée.

    Le Soir d'Algérie
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