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Benoît XVI choque en parlant du sida

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  • Benoît XVI choque en parlant du sida



    Benoit XVI salue les fidèles camerounais en arrivant à la basilique de Yaoundé pour y célébrer les vêpres. : Reuters
    En condamnant l'usage du préservatif et même en prétendant qu'il aggrave le problème, le pape suscite une nouvelle grosse polémique. Surtout sur un continent profondément affecté par l'épidémie.

    Analyse

    Les maux de l'Afrique sont connus. Il y a, comme l'a dit le pape en arrivant au Cameroun, « la violence, la pauvreté, la faim, la corruption, l'abus du pouvoir ». Mais on retiendra, d'emblée, les mots que Benoît XVI a tenus, dans l'avion qui le menait au Cameroun, à propos de l'autre immense fléau du continent noir : le sida. « On ne peut pas régler le problème avec la distribution de préservatifs. Au contraire, leur utilisation aggrave le problème ».

    Les préservatifs stigmatisés

    Les propos ont choqué, surtout prononcés à l'occasion d'un voyage sur le continent le plus touché par l'épidémie (67 % des porteurs du VIH sont en Afrique sub-saharienne). De nombreuses associations se battent sur le terrain pour endiguer la pandémie. Et le préservatif est considéré par elles comme le meilleur moyen de prévention.

    Pourtant, quoi de neuf ? Rien, à première vue. L'Église catholique redit, par la voix de Benoît XVI, qu'on ne peut dissocier la sexualité de la procréation, que la pilule est condamnable et la chasteté une vertu. L'encyclique Humane vitae (1968) l'a gravé dans le marbre.

    Mais, aujourd'hui, le pape allemand durcit les positions-comme il l'a fait en bien d'autres domaines-en stigmatisant nommément les préservatifs. Jamais Jean-Paul II, contrairement à une idée reçue, n'avait parlé du préservatif. Il avait, par contre, à plusieurs reprises, prôné l'abstinence et la fidélité dans le couple pour lutter contre la propagation du sida. Un certain consensus s'était même dégagé, dans les instances catholiques, pour estimer que, si l'un des deux conjoints était séropositif, il fallait mettre un préservatif. Ce qui explique que les curés africains en distribuent, discrètement, dans leurs paroisses.

    Avec Benoît XVI, il n'en est plus question. D'autant que le préservatif, selon le pape, « aggraverait » l'épidémie. Mais sans doute voulait-il signifier, a expliqué le porte-parole du Vatican, que souvent on l'utilise « plusieurs fois ou à plusieurs ». Faute de pouvoir en disposer suffisamment.

    « Le préservatif est à la fois prophylactique et anticonceptionnel, analyse l'historien des religions, Odon Vallet, ce qui pose un double problème ressenti comme tel par les religions. C'est pour ça que les prêtres, pasteurs, imams répondent qu'ils ne sont pas favorables au préservatif et parlent d'abstinence. Ils restent sur le terrain de l'anticonceptionnel ». Au risque d'oublier le devoir d'assistance à personne en danger.


    Pierre TANGUY.


  • #2
    plusieurs fois ou à plusieurs
    le probleme est la.réutilisé il peut contaminer!
    on fait avec..........

    Commentaire


    • #3
      analyse l'historien des religions, Odon Vallet
      Ce mec est un islamophobe invétéré !
      Jeûner c'est bien. Manger c'est mieux.

      Commentaire


      • #4
        Ou est le rapport

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