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Rabat, qui se trouve désormais dans de sales draps, et qui ne pourra très certainement pas perpétuer sa politique colonialiste au Sahara Occidental, n’a rien trouvé de mieux à faire que de s’en prendre, une fois de plus, à… notre pays. Surréaliste ! Sale temps pour le Royaume de Mohamed VI. Celui-ci devrait, désormais, subir des pressions de plus en plus pressantes, pouvant carrément aller vers des sanctions, depuis qu’il lui est devenu impossible de cacher les graves violations des droits de l’Homme commises au quotidien et de manière systématique dans les territoires occupés sahraouis. Désormais, cela ne rentre plus dans le domaine de la spéculation, mais bel et bien dans celui du possible très proche. Pour preuve ? Le fameux rapport qui constate des violations des droits de l’Homme par le Maroc dans les territoires sahraouis occupés a en effet été adopté par les eurodéputés membres de la délégation pour les relations avec les pays du Maghreb et de la délégation ad hoc du Sahara Occidental. Après cette première étape, qualifiée de cruciale par les observateurs, le texte va être soumis pour avis à la conférence des présidents du Parlement européen (qui réunit les chefs des groupes politiques). Lors des débats, plusieurs eurodéputés ont estimé que ce rapport était « nécessaire » et qu’il intervenait à un « moment opportun ». Il reflète la réalité de la situation socio-économique difficile dans les territoires occupés, ont-ils relevé. Le rapport, pour rappel, fait état d’ « atteintes récurrentes commises par le Maroc contre les droits de l’Homme des Sahraouis, notamment la liberté d’expression, d’association, de manifestation, de communication et d’accès à la justice ». Cela prouve, si besoin en était, qu’il ne s’agit pas d’affaires isolées, mais bel et bien de dépassements systématiques, ordonnés par les plus hautes autorités de ce pays. Pendant bien longtemps, Rabat a bénéficié d’une curieuse impunité de la part de presque toute la communauté mondiale, ceux qui font l’opinion internationale et déterminent les décisions du Conseil de sécurité du moins. Mais, depuis que les scandales ont commencé à s’enchaîner à une vitesse vertigineuse, il était devenu quasi impossible de continuer à bénéficier de ce soutien devenu tout aussi suspect que complice concernant le respect du droit légitime d’un peuple à disposer librement de son droit à la tenue d’un référendum d’autodétermination. Profitant d’une brèche ainsi offerte, le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Mohamed Abdelaziz, représentant légitime du peuple sahraoui, a exprimé, dans un message adressé au Secrétaire général des Nations-unies Ban Ki moon, sa « profonde préoccupation » quant à la détérioration des droits de l’Homme dans les territoires sahraouis occupés, notamment dans le Sud du Maroc et dans les universités marocaines. Le président sahraoui a exprimé, également à travers ce message, sa « grande inquiétude » face à la détérioration dangereuse de l’état de santé des détenus politiques sahraouis en grève de la faim dans les prisons marocaines, a indiqué jeudi l’Agence sahraouie de presse. « L’état de santé des prisonniers politiques détenus dans la prison de Boulemharez à Marrakech, précise la même source, est très grave du fait de leur grève de la faim entamée le 13 février dernier pour dénoncer leurs conditions de détention, sans que l’administration marocaine n’agisse pour y remédier ».Rabat, désormais en perte de vitesse et d’arguments, n’a rien trouvé de mieux à faire que de se fendre d’une « dépêche » sur le « fil » de la MAP, largement reprise par la presse de sa majesté Mohamed VI, et s’en prenant à notre pays comme si nous étions derrière ces dénonciations en cascade ou, pis encore, les auteurs véritables de ces crimes passibles de poursuites devant les instances internationales.
C d'Alg.
C d'Alg.
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