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L’Algérie gagne quatre places au classement du Wall Street Journal

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  • L’Algérie gagne quatre places au classement du Wall Street Journal

    L’Algérie est sur la bonne voie en matière de liberté économique. Du moins c’est ce qui ressort de l’évolution de son rang dans l’indice de liberté économique établi par le prestigieux quotidien de la finance et de l’économie américain, Wall Street Journal avec l’organisme Heritage Foundation. L’Algérie, qui se classe à la 107ème position (sur 1.978 pays), a gagné quatre places avec un score de 56,6. Elle se rapproche allègrement du Maroc (101ème) et de la Tunisie (98ème). L’analyse, qui accompagne le classement de l’Algérie, estime que des améliorations notables ont été constatées en matière de liberté d’investissement et du système fiscal. En revanche, l’Algérie gagnerait à faire plus d’efforts pour ce qui est du commerce, du système bancaire, de l’interventionnisme du gouvernement, du système monétaire, du climat des affaires ainsi que les droits des travailleurs. Notre pays a obtenu de bonnes notes concernant les réformes initiées pour moderniser le système fiscal. Ces réformes, note-on, se sont traduites par le renforcement de l'administration fiscale et la simplification des procédures. Le taux le plus élevé de l'impôt sur le revenu est de 40%, mais le gouvernement envisage de réduire ce taux à 35%, indique encore l’indice qui constate également une baisse de la pression fiscale sur les sociétés dont le taux d'imposition a été abaissé à 25% contre 30% en 2006. Les recettes fiscales représentent 7,7% du produit intérieur brut (PIB). L’indice du Wall Street Journal et de la Heritage Foundation préconise une amélioration de la qualité et la transparence des dépenses publiques ainsi que le renforcement de la gouvernance budgétaire et la modernisation de la gestion du budget.
    Dans le même ordre d’idées, il salue l’effort visant à diversifier et d'insuffler un nouveau dynamisme du gouvernement qui prévoit d’encourager la privatisation partielle des entreprises publiques par le biais de la Bourse, même si ce dispositif tarde à venir. S’agissant du climat des affaires, le document relève que, dans l'ensemble, la liberté de démarrer et d’exploiter une entreprise est relativement bien protégée par l'environnement réglementaire national. «Créer une entreprise prend, en moyenne, 24 jours, comparativement à la moyenne mondiale de 38 jours. Toutefois, l'obtention d'un permis d'exploitation qui nécessite un peu plus que la moyenne mondiale est de 18 procédures et 225 jours», souligne-t-on encore. L’indice déplore que le secteur économique et les administrations publics soient les plus grands pourvoyeurs d’emplois, dénotant la faiblesse du secteur privé. D’ailleurs, les dépenses publiques représentent 29,4% du PIB. L’Algérie reçoit, en outre, des louanges pour le fait de réserver le même traitement du moins sur le plan juridique aux entreprises nationales et étrangères ainsi que pour sa flexibilité vis-à-vis des secteurs de l'économie qui sont ouverts aux investissements étrangers. Seul bémol, les lenteurs administratives et la lourdeur bureaucratique ainsi que la lente progression du sous-système bancaire qui sont dénoncés dans l’indice de la liberté économique.[/font]
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