Quatorze cas de cancers ont été détectés parmi le personnel ayant travaillé dans un bâtiment de la faculté de Rennes 1. Seules les femmes sont touchées.
L'affaire inquiète les plus hautes instances universitaires de la cité bretonne : quatorze cas de cancers ont été détectés au cours des sept dernières années parmi le personnel féminin ayant travaillé dans un bâtiment de la faculté de sciences de Rennes 1. Par mesure de précaution, le bâtiment a été fermé.
"Ces cancers ont été recensés parmi les personnels fréquentant ou ayant fréquenté les unités de recherche du bâtiment 13 du campus de Beaulieu, et en particulier l'unité CNRS 6026 de biologie cellulaire et moléculaire", a indiqué une porte-parole du président de Rennes 1. Le bâtiment 13 "abrite également l'unité Inserm Rennes 1 du groupe d'étude de la reproduction chez l'homme et les mammifères, ainsi que les personnels administratifs de l'UFR sciences de la vie et de l'environnement", a précisé cette porte-parole.
"Uniquement les femmes"
"Face à l'annonce du dernier cas en mars 2009, le président de Rennes 1 a pris avec le CNRS et en accord avec l'Inserm la décision d'un arrêt temporaire des activités dans le bâtiment afin de permettre un diagnostic complet, et si nécessaire des mises en conformité permettant au personnel de retravailler dans des conditions de sécurité optimales", selon la même source. L'alerte a été donnée en mars 2008 aux organismes de tutelle (ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, CNRS, Inserm) et à l'Institut national de veille sanitaire (InVS). "Des actions ont été entreprises immédiatement sur le plan médical et sur le plan des produits et pratiques, ainsi que sur le plan immobilier: le bâtiment a fait l'objet d'une série de travaux de réhabilitation entre 2002 et 2007", selon la même source.
D'après les informations communiquées par l'InVS en février 2009, "il n'est pas possible à ce jour d'établir des relations entre un ou des agents utilisés et les cancers observés" qui touchent "uniquement des femmes : cancers du sein ou lymphomes", a précisé la même porte-parole. "Tous les prélèvements réalisés par le bureau de certification Véritas sont en-dessous des normes admises", selon elle. Le mystère reste entier.
- afp
L'affaire inquiète les plus hautes instances universitaires de la cité bretonne : quatorze cas de cancers ont été détectés au cours des sept dernières années parmi le personnel féminin ayant travaillé dans un bâtiment de la faculté de sciences de Rennes 1. Par mesure de précaution, le bâtiment a été fermé.
"Ces cancers ont été recensés parmi les personnels fréquentant ou ayant fréquenté les unités de recherche du bâtiment 13 du campus de Beaulieu, et en particulier l'unité CNRS 6026 de biologie cellulaire et moléculaire", a indiqué une porte-parole du président de Rennes 1. Le bâtiment 13 "abrite également l'unité Inserm Rennes 1 du groupe d'étude de la reproduction chez l'homme et les mammifères, ainsi que les personnels administratifs de l'UFR sciences de la vie et de l'environnement", a précisé cette porte-parole.
"Uniquement les femmes"
"Face à l'annonce du dernier cas en mars 2009, le président de Rennes 1 a pris avec le CNRS et en accord avec l'Inserm la décision d'un arrêt temporaire des activités dans le bâtiment afin de permettre un diagnostic complet, et si nécessaire des mises en conformité permettant au personnel de retravailler dans des conditions de sécurité optimales", selon la même source. L'alerte a été donnée en mars 2008 aux organismes de tutelle (ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, CNRS, Inserm) et à l'Institut national de veille sanitaire (InVS). "Des actions ont été entreprises immédiatement sur le plan médical et sur le plan des produits et pratiques, ainsi que sur le plan immobilier: le bâtiment a fait l'objet d'une série de travaux de réhabilitation entre 2002 et 2007", selon la même source.
D'après les informations communiquées par l'InVS en février 2009, "il n'est pas possible à ce jour d'établir des relations entre un ou des agents utilisés et les cancers observés" qui touchent "uniquement des femmes : cancers du sein ou lymphomes", a précisé la même porte-parole. "Tous les prélèvements réalisés par le bureau de certification Véritas sont en-dessous des normes admises", selon elle. Le mystère reste entier.
- afp
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