Mezouar fait les yeux doux aux Européens
K.R Le : 2009-03-20
Les temps sont difficiles aussi bien pour les entreprises nationales qu’étrangères. La crise bat son plein dans de nombreux pays et le Maroc n’échappe pas à cette conjoncture. Nombre de ses secteurs économiques, surtout ceux qui sont en rapport étroit avec les marchés internationaux, commencent à présenter des signes d’essoufflement. Il est ainsi devenu une priorité pour le gouvernement de rechercher de nouvelles formules de soutien à l’investissement et à l’entreprise. C’est dans cette logique que s’inscrit la visite, la semaine dernière, du ministre de l’Economie et des finances, Salaheddine Mezouar, à Bruxelles où il a eu des entretiens avec plusieurs hauts responsables européens consacrés au renforcement de la coopération financière entre le Maroc et l'Union européenne. Il a ainsi rencontré Benita Ferrero Waldner, commissaire européenne aux relations extérieures et à la politique de voisinage, et Philippe Maystadt, président de la Banque européenne d'investissement (BEI).
Auprès de la première, S. Mezouar a sollicité une augmentation substantielle de l'enveloppe allouée au Maroc dans le cadre du prochain programme de coopération Maroc-UE pour la période 2011-2013. Le ministre a également souhaité l'appui des responsables européens à la concrétisation des engagements pris dans le cadre du Statut avancé, avec pour objectif de franchir une nouvelle étape, se traduisant par la mobilisation de moyens financiers communautaires substantiels et adéquats pour accompagner le Maroc. Deux points concrets ont été évoqués par le ministre: la facilité de gouvernance et la facilité d'investissement voisinage pour accompagner les programmes et projets initiés par le royaume. «Nous attendons dans le cadre de la nouvelle programmation budgétaire de l'Union européenne 2011-2013 un effort beaucoup plus soutenu pour appuyer les réformes engagées dans les domaines de l'éducation, la santé, la justice et le développement régional», dixit le ministre marocain à l’issue de son entretien avec la commissaire européenne.
Avec P. Maystadt, le ministre a plaidé la cause du Maroc auprès de la BEI. Il a demandé l’accompagnement de projets lancés dans les domaines des infrastructures autoroutières, ferroviaires et énergétiques ainsi que des infrastructures urbaines et les projets d'assainissement. Lors de cet entretien, il a également été question du projet de Renault à Tanger. A cet effet, le ministre de l’Economie et des finances a demandé à la banque européenne d’examiner les moyens et les outils financiers pour soutenir le projet, l’industrie de l’automobile étant très touchée par la crise économique mondiale.
lobservateur.ma
K.R Le : 2009-03-20
Les temps sont difficiles aussi bien pour les entreprises nationales qu’étrangères. La crise bat son plein dans de nombreux pays et le Maroc n’échappe pas à cette conjoncture. Nombre de ses secteurs économiques, surtout ceux qui sont en rapport étroit avec les marchés internationaux, commencent à présenter des signes d’essoufflement. Il est ainsi devenu une priorité pour le gouvernement de rechercher de nouvelles formules de soutien à l’investissement et à l’entreprise. C’est dans cette logique que s’inscrit la visite, la semaine dernière, du ministre de l’Economie et des finances, Salaheddine Mezouar, à Bruxelles où il a eu des entretiens avec plusieurs hauts responsables européens consacrés au renforcement de la coopération financière entre le Maroc et l'Union européenne. Il a ainsi rencontré Benita Ferrero Waldner, commissaire européenne aux relations extérieures et à la politique de voisinage, et Philippe Maystadt, président de la Banque européenne d'investissement (BEI).
Auprès de la première, S. Mezouar a sollicité une augmentation substantielle de l'enveloppe allouée au Maroc dans le cadre du prochain programme de coopération Maroc-UE pour la période 2011-2013. Le ministre a également souhaité l'appui des responsables européens à la concrétisation des engagements pris dans le cadre du Statut avancé, avec pour objectif de franchir une nouvelle étape, se traduisant par la mobilisation de moyens financiers communautaires substantiels et adéquats pour accompagner le Maroc. Deux points concrets ont été évoqués par le ministre: la facilité de gouvernance et la facilité d'investissement voisinage pour accompagner les programmes et projets initiés par le royaume. «Nous attendons dans le cadre de la nouvelle programmation budgétaire de l'Union européenne 2011-2013 un effort beaucoup plus soutenu pour appuyer les réformes engagées dans les domaines de l'éducation, la santé, la justice et le développement régional», dixit le ministre marocain à l’issue de son entretien avec la commissaire européenne.
Avec P. Maystadt, le ministre a plaidé la cause du Maroc auprès de la BEI. Il a demandé l’accompagnement de projets lancés dans les domaines des infrastructures autoroutières, ferroviaires et énergétiques ainsi que des infrastructures urbaines et les projets d'assainissement. Lors de cet entretien, il a également été question du projet de Renault à Tanger. A cet effet, le ministre de l’Economie et des finances a demandé à la banque européenne d’examiner les moyens et les outils financiers pour soutenir le projet, l’industrie de l’automobile étant très touchée par la crise économique mondiale.
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