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Boudjellil exprime son ras-le-bol du marasme social

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  • Boudjellil exprime son ras-le-bol du marasme social

    Ce n’est pas une impression mais un constat amer qu’il nous a été possible d’effectuer lors de la rencontre dimanche entre les autorités et des centaines d’habitants de Boudjellil venus crier le ras-le-bol et les désavouer sans aucune gène.

    “Ces jeunes autour de vous sont asphyxiés par le chômage”, dira d’entrée de jeu un retraité hors de lui. Et d’ajouter “Vous n’avez rien fait et la preuve, nos revendications vitales sont pendantes depuis 2000, en dépit des belles promesses dont on nous a gavés.” Un autre interlocuteur, lui emboîtant le pas, enfonce le clou : “On n’a pas de maire. Où est-il ? Il ne s’est jamais manifesté pour défendre ses concitoyens.” “Il est là”, répondent des voix parmi la foule.

    Le chef de daïra se lève et lui demande de répondre à une question qui est du ressort de l’APC qui venait d’être formulée. Après la cacophonie on décide de continuer. D’autres intervenants à l’image de délégués du village s’efforcent d’apaiser les esprits surchauffés. Il faut constamment appeler au calme car tous les intervenants réitéraient avec passion les doléances citoyennes d’un autre âge et qui demeurent insatisfaites. “L’ancien wali nous avait promis le gaz de ville lors de son passage en mars 2004 dans le cadre du plan triennal.

    Et voilà qu’en 2009 on nous demande d’attendre gentiment le plan quinquennal 2010 - 2015. N’est-ce pas là de simples promesses sans lendemain.” Et à un autre citoyen de leur signifier que le président de la République n’a pas fini de réitérer la nécessité de raccorder les villages au gaz de ville. “Notre village n’est qu’à 400 mètres de la vanne d’alimentation. ça c’est de l’exclusion pure et simple.” Chemin faisant les intervenants qui se relaient à la tribune dressent des réquisitoires mettant en cause la gestion des affaires de la commune. On s’offusquera par exemple pourquoi les 100 locaux octroyés par le président ont été réalisés sur un site isolé? Puis à un quinquagénaire d’intervenir pour demander au chef de daïra d’arrêter une date d’entame des travaux de bitumage du CW 42 A objet d’une controverse depuis des années.

    Les idées des citoyens formulées dans une même logique qui met en cause toute la chaîne qui a pour mission la prise en charge des citoyens. C’est là qu’un délégué demande littéralement que soit dressé un P-V. en affirmant : “On veut des engagements écrits. Les promesses n’ont jamais rien résolu”, leur diront-ils. Constat : les réponses données ne sont jamais convaincantes.

    On a assisté à des responsables dans la plupart du temps évasifs et ne cherchant qu’à se tirer d’affaire pour désamorcer la crise. Au fur et mesure, les interventions relèveront une gestion bureaucratique et le bricolage qui a été érigé depuis des années comme moyen de gestion. On citera l’exemple de milliards engloutis dans la réhabilitation du CW 42 A en 2004 en signifiant que la population a besoin d’autre chose que ce travail bâclé et expéditif qui l’a tout de suite replongée dans l’enfer du délabrement. De fil en aiguille, on alterne du côté des citoyens un langage plutôt au vitriol qui renseigne de fort belle manière du discrédit qu’ont tenu les intervenants à lancer à l’endroit des autorités et des services techniques dont les arguments contestés ne tenaient pas la route.

    Tout le déballement qui met en exergue la sclérose économique, la récession et la pauvreté galopante qui tape à toutes les portes, ce sont autant d’indicateurs qui mettent au rouge le baromètre de la vie avant celui de la croissance. Une désaffection pour la chaîne qui dispose de leurs affaires s’est largement traduite alors qu’elle était antérieurement beaucoup plus discrète et insidieuse. Un seul leitmotiv a été opposé à la démagogie aguerrie des uns et des autres : “Nous ne sommes pas dupes. Puis de promettre à toute la composante des autorités et des services techniques, nous réoccuperons la rue et pour plus longtemps la prochaine fois”. C’est le message qu’ont tenu les citoyens en proie à tous les malheurs de la malvie à exprimer. A Boudjellil un autre round de critiques attendait les autorités déjà malmenées à Beni Mansour.

    Par La Dépêche de Kabylie

  • #2
    Boudjellil exprime son ras-le-bol du marasme social

    attention, les 40 walis vont se réveiller

    Commentaire


    • #3
      .” Et à un autre citoyen de leur signifier que le président de la République n’a pas fini de réitérer la nécessité de raccorder les villages au gaz de ville. “

      mais il n'est pas président de tous le monde celui la, il faut pas se trompé!!

      et celui qui veut utilisé sa brosse, qu'il va ailleur!!
      Dernière modification par Seffud, 23 mars 2009, 15h55.

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