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Festival de poésie d’expression amazighe à Aït Smail

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  • Festival de poésie d’expression amazighe à Aït Smail

    C’est à à partir de mercredi prochain, 25 mars 2009, et ce jusqu’au vendredi 27, que la 7ème édition du Festival de poésie d’expression amazighe, organisée annuellement à Aït Smail en hommage à Mouloud Mammeri, aura lieu.

    Le dépôt des poèmes (écrits) a eu lieu du 12 janvier au 26 février 2009 et, pour la première fois depuis 2003, l’Association organisatrice, «Adrar n fad» s’est vue dans l’obligation de faire une présélection pour dégager une soixantaine de participants à l’épreuve finale (orale). En effet, ces poésiades ont pris de l’ampleur, et chaque année, le nombre de participants augmente jusqu’à atteindre, pour cette édition les 150 poètes.

    Toutefois, les candidats non sélectionnés seront invités et seront partie prenante aux ateliers et aux échanges d’idées. Cette sélection a été faite à cause de l’impossibilité d’organiser 150 récitals en … trois jours.

    Par ailleurs, on apprend que ces 7ème poésiades seront marquées par la présence du grand chanteur Chérif Kheddam qui sera l’invité d’honneur.

    Ce dernier a déjà donné son accord pour assister au festival le jeudi 26 avant de se rendre en France pour participer à l’hommage qui sera rendu à Kamal Hamadi le 3 avril 2009 au Zénith de Paris. Pur revenir à la 7ème édition du Festival de poésie d’expression amazighe, organisée annuellement en hommage à Mouloud Mammeri par l’Association culturelle «Adrar n fad» à Aït-Samil, les récitals se dérouleront en public devant un jury composé de quatre enseignants de Tamazight de l’université de Béjaïa, en l’occurrence, Mohmed l’Hacène Mahrouche, Zahir Melsem, Allaoua Rabehi et Kamal Bouamara. Ce dernier a, dans une brochure présentant les six éditions précédentes de ces poésiades et publiée par l’association organisatrice, conclut l’évaluation de la poésie amazighe contemporaine ainsi «Il doit y avoir divers concours d’expression amazighe en kayblie et sur le territoire national. Chaque concours doit avoir son propre jury et ce dernier doit fixer les critères d’évaluation sur la base desquelles il opère. Cette diversité de concours et de critériologies finira, à la longue, par donner lieu à des «mouvements» ou «écoles» de poésie amazighe».

    Quant aux organisateurs, ils déclarent : «cette importante manifestation culturelle se veut un hommage à Mouloud Mammeri, le grand penseur berbériste moderne ; celui qui a su servir avec générosité et modestie les causes sacrées de son peuple, en soufflant une vie nouvelle à sa culture, tamazight ; en défendant ses valeurs profondément humanistes, en portant haut et fort son message de liberté et de fraternité» et «l’association veut faire de ce carrefour culturel annuel, un espace pour la contribution à la connaissance de l’œuvre de Dda Lmulud, un espace de formation, de communication et d’expression aux poètes et poétesses amazighes».

    Par ailleurs, l’Association culturelle «Adrar n fad» a choisi le mois de mars pour l’organisation du Festival de poésie d’expression amazighe parce que le 21 est la Journée mondiale de la poésie, mais aussi pour rappeler que c’était un certain 10 mars 1980 que la conférence de Mouloud Mammeri, sur la poésie kabyle ancienne, a été interdite à l’université de Tizi Ouzou qui porte, aujourd’hui, son nom. Pour cela, «Adrar n fad» veut que la 10 mars soit une journée nationale en hommage aux poètes.

    Par La Dépêche de Kabylie
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