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Algérie: le gouvernement doit libérer Adel Saker

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  • Algérie: le gouvernement doit libérer Adel Saker

    La disparition forcée de Adel Saker confirmée

    Alkarama a adressé le 6 janvier 2009 un courrier au Groupe de travail sur les disparitions forcées et au Rapporteur spécial sur la torture pour leur confirmer l'arrestation de M. Adel Saker par des agents de l'Etat et leur demander d'intervenir d'urgence auprès des autorités algériennes.

    Alkarama avait sollicité ces deux organes de l'ONU le 30 juin 2008, quelques semaines après la convocation de M. Saker du 26 mai 2008 au siège de la sûreté de Daira de Tamalous (wilaya de Skikda) à laquelle il avait fait suite. (voir communiqué)

    Aujourd'hui nous disposons de la confirmation légale de l'arrestation et la remise de M. Saker par les services de la police de Tamalous le même jour du 26 mai 2008 aux agents du DRS (Département du renseignement et de la sécurité), les services de renseignement de l'armée.

    Pour rappel :
    M. Saker Adel, né le 28 janvier 1977, avait déjà été arrêté en 1994 alors qu'il était mineur et détenu pendant trois années avant d'être libéré.

    Un an après sa libération, il est de nouveau arrêté en 1998 et détenu pendant une année, puis une nouvelle fois encore en 2001 et détenu également pour une durée d'un an.

    Devant ces persécutions incessantes des services du DRS local, les parents de Adel ont pris la décision de l'envoyer parfaire ses études en littérature arabe en Syrie en 2003.

    Après une année et demi de séjour régulier dans ce pays, au cours de laquelle il poursuivait normalement ses études, il a été arrêté le mois de janvier 2005 par les services de renseignement syriens qui lui ont déclaré agir à la demande des services de sécurité algériens.

    C'est dans ces conditions qu'il a été renvoyé le 26 février 2005 en Algérie où il a été arrêté à l'aéroport d'Alger - Dar El Beïda par les services du DRS (Département du renseignement et de la sécurité). Il a été détenu au secret pendant une année entière au cours de laquelle il a été très gravement torturé pendant plusieurs mois ; il a notamment subi des tortures à l'électricité, la technique du chiffon et a fait l'objet de graves atteintes sexuelles.

    Ses parents n'ont jamais pu obtenir de ses nouvelles durant toute cette année en dépit de leurs nombreuses démarches auprès des diverses institutions. Ayant alors alerté la presse, plusieurs journaux avaient rapporté son arrestation.

    C'est certainement la raison pour laquelle le 25 février 2006, il a été présenté par les services du DRS devant le parquet d'Alger sous l'accusation " d'appartenance à un réseau terroriste " et d'avoir été en particulier " l'intermédiaire entre Al Qaida et le GSPC algérien ". Cette accusation devait probablement justifier à posteriori sa longue détention au secret puisqu'il a été libéré le jour même.

    Les persécutions n'ont pas pour autant cessé ; ainsi il a régulièrement été convoqué par la police locale et retenu de longues heures dans ses locaux sans qu'un motif ne lui ait été communiqué.

    Le 26 mai 2008, il a de nouveau été convoqué au siège de la sûreté de Daira de Tamalous par un officier de police qui lui a fait parvenir une convocation à son domicile par l'intermédiaire d'un agent de l'ordre public (AOP).

    M. Adel Saker a déféré le jour même à cette convocation comme à son habitude et s'est rendu accompagné d'un proche au siège de la sûreté de Daïra de Tamalous ; il n'a cependant pas été libéré dans la même journée comme à l'accoutumée.

    Alkarama exprime, plus de sept mois après son arrestation, ses craintes les plus vives pour la vie et l'intégrité physique de M. Adel Saker connaissant les traitements auxquels peuvent être exposées les personnes arrêtées et détenues au secret par les services du DRS. Ces services agissent de façon autonome en toute impunité et sans aucun contrôle des autorités politiques ou judiciaires.

  • #2
    T'as trouvé une demande de libération d'un algérien emprisonné

    toutes ces arrestations libérations te renseignent un peu sur son pedigree

    google un peu plus tu vas peut être trouvé un journaliste ou un défenseur des droit de l'homme
    « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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    • #3
      le maroc et l'algerie font la concurence le quel des 2 pays est le plus dur "wa3er" alors ils s'attaque au pauvre de leur porpre citoyen.
      les riches ne risque jamais rien dans ces 2 pays. ils sont comme les mobacharine biljanna , carte blanche pour faire tout ce qu'il veulent rien et personne ne peu les embeter.
      moi j'essaye de les embeter un peu quand meme "walaw bi ad3af al iman"

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