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Condamnation d'Amine Sidhoum: une décision de justice arbitraire

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  • Condamnation d'Amine Sidhoum: une décision de justice arbitraire

    Collectif des familles de disparu(e)s en Algérie

    Condamnation d'Amine Sidhoum: une décision de justice arbitraire

    La Cour d’appel d’Alger a rendu son verdict mercredi 26 novembre 2008.

    Elle a confirmé la décision du tribunal de Sidi M’Hamed, condamnant Amine Sidhoum, avocat et promoteur des droits de l’Homme, aux côtés des familles de disparus, à 6 mois de prison avec sursis et 20 000 DA d’amende. Rappelons le motif officiel de la condamnation : « avoir jeté le discrédit sur une décision de justice » et « outrage à corps constitué de l’Etat ».

    En Algérie, la loi permet de condamner, de 5 à 12 mois de prison et 50 000 à 500 000 DA d’amende, tout individu tenant des propos critiques à l’égard des institutions publiques étatiques. Telle est la conception de la liberté d’expression dans le pays qui se fait passer pour le plus démocratique de l’Afrique auprès des instances internationales. Le plus inquiétant est que ces dispositions du Code pénal ne sont pas utilisées pour protéger l’intégrité des fonctionnaires et des institutions de l’Etat, mais bel et bien pour tenter de mettre hors circuit tout individu dont les actions embarrassent les autorités algériennes.

    Et, dans ce cas, tout ce que peut invoquer la défense pour contester les faits dont elle est accusée est vain. Dans l’affaire de Maître Sidhoum, en première instance, la journaliste qui avait rapporté les propos de l’avocat dans la presse a confirmé avoir commis une erreur en remplaçant les termes de « détention arbitraire », utilisés au sujet de l’un de ses client, par ceux de « décision de justice arbitraire ».

    Comme si tout était joué d’avance, cet élément majeur du procès n’a pas empêché le tribunal puis la Cour d’appel de condamner Maître Sidhoum !

    La justice algérienne, aux ordres du pouvoir politique, ne se contente pas de rester indifférente auxc requêtes des victimes de violations des droits de l’Homme. Elle s’acharne contre les promoteurs de ces droits, leur faisant subir le harcèlement judiciaire pour les détourner de leur mission. Grâce aux actions initiées par les organisations de protection des droits de l’Homme algériennes et internationales, grâce au soutien des Barreaux de Paris et d’Alger, les visées politiques de la condamnation de Me Sidhoum devraient être anéanties.

    En effet, selon une déclaration du bâtonnier du Barreau d’Alger lors de l’audience en appel, Me Sidhoum, qui n’a commis aucune faute professionnel, continuera à exercer, quelque soit la décision de justice finale. Le CFDA dénonce l’injustice dont est victime Me Amine Sidhoum et la pratique du harcèlement judicaire utilisée par les autorités algériennes pour faire taire toute forme de contestation. Il exhorte les autorités algériennes à faire tomber la condamnation de Me Sidhoum et appelle la société civile à résister et à soutenir les victimes algériennes de violations des droits de l’Homme qui continuent d’avoir quotidiennement lieu en Algérie.

  • #2
    ayoub tu peut nettement trouver ton bonheur pour décision de justice arbitraire

    en tappant sur google décision de justice arbitraire marocain au sahara occidental

    Commentaire


    • #3
      Cet article a du échapper à Jawzia.

      Comme Al khayari , ne faut il pas libérer Amine Sidhoum ?

      Pourtant c'est les même griefs

      « avoir jeté le discrédit sur une décision de justice » et « outrage à corps constitué de l’Etat ».

      Commentaire


      • #4
        Comme Al khayari , ne faut il pas libérer Amine Sidhoum ?

        chicha

        c de la prison avec sursis


        ça n'existe pas pas au maroc ?
        « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

        Commentaire


        • #5
          La Cour d’appel d’Alger a rendu son verdict mercredi 26 novembre 2008.
          Ayoub, sayyad alQamle sur la tête d'un chauve

          Commentaire


          • #6
            mais non , il perd de ses moyens , ou alors il fait expret ,il est entrain de porter un coup à la renommer de sa boite , son augmentation a été refusée
            en verité ...en verité... je vous le dis .. si un grain de blé tombe en terre et ne meurt pas ,il restera seul , mais s'il meurt ,il donnera beaucoup de fruits . evangile

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            • #7
              chicha

              c de la prison avec sursis
              ça n'existe pas pas au maroc ?


              Bledard
              ...................................
              Tu as lu l'article d'abord ?

              De la prison avec sursis alors que c'est la journaliste qui lui a fait dire ce qu'il n'a pas dit

              Et, dans ce cas, tout ce que peut invoquer la défense pour contester les faits dont elle est accusée est vain. Dans l’affaire de Maître Sidhoum, en première instance, la journaliste qui avait rapporté les propos de l’avocat dans la presse a confirmé avoir commis une erreur en remplaçant les termes de « détention arbitraire », utilisés au sujet de l’un de ses client, par ceux de « décision de justice arbitraire ».

              S'il s'est avéré que c'était ses propres propos voilà ce qu'il lui était destiné comme sentence.

              En Algérie, la loi permet de condamner, de 5 à 12 mois de prison et 50 000 à 500 000 DA d’amende, tout individu tenant des propos critiques à l’égard des institutions publiques étatiques.

              Commentaire


              • #8
                Tu as lu l'article d'abord ?

                De la prison avec sursis alors que c'est la journaliste qui lui a fait dire ce qu'il n'a pas dit
                le monsieur te dit qu'il est libre....

                il vient de signer un appel des 'intellectuels' algériens contre le boycott.. qu'un nommé carlos a posté ici.


                ....

                alors les embastilleurs des supporteurs de la barça

                « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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