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    L’ICAHD en appelle à la communauté internationale pour empêcher les démolitions de maisons palestiniennes

    Réquisitoire de Jeff Halper, animateur de l’ICAHD, Comité Israelien contre la démolition des Maisons Palestiniennes, concernant "l’obsession d’Israël en matière de démolition de maisons palestiniennes et sa prétention à l’exclusivité juive sur la totalité de la terre d’Israël".

    Communiqué de l’ICAHD

    L’ICAHD APPELLE A UN ARRET IMMEDIAT DE LA POLITIQUE ISRAELIENNE DE DEMOLITION DE MAISONS PALESTINIENNES

    "On ne peut que relier l’obsession d’Israël en matière de démolition de maisons palestiniennes à sa prétention à l’exclusivité juive sur la totalité de la terre d’Israël, et qui remonte à un siècle ou plus loin encore. Cette politique n’est pas rattachée à une période particulière ni à des lieux précis, pas plus qu’elle n’est limitée aux Territoires occupés. En 1948 et au cours des années suivantes, les gouvernements israéliens ont systématiquement démoli plus de 500 villages, ou villes, ou centres urbains ou quartiers entiers, et ce aussi bien pour ne pas permettre aux réfugiés de revenir que pour se saisir de leurs terres et propriétés. Depuis l’occupation de 1967, la destruction de 24.000 maisons palestiniennes s’y sont rajoutées, dont 4000 lors de la dernière attaque sur Gaza. Et, en 2004, le gouvernement israélien a annoncé la création d’une Administration de la Démolition rattachée au Ministère de l’intérieur, ayant pour objectif la démolition de 20.000 à 40.000 maisons de citoyens Arabes Israéliens classifiées dans des "villages non-reconnus" (un village bédouin du Néguev, Al Twazil, a été démoli à 18 reprises).

    l faut souligner qu’Israël n’a jamais expliqué ni justifié cette longue pratique de la démolition de maisons palestiniennes par des questions sécuritaires. La plupart du temps, Israël n’a simplement fourni aucune explication, traitant le phénomène comme une question purement interne. De temps en temps, il justifie la destruction globale des maisons comme "dommage collatéral" à des opérations militaires.

    Rachel Corrie écrasée par un bulldozer israélien alors qu’elle tentait de s’opposer à la destruction d’une maison palestinienne à Rafah

    Le Haaretz du 15/12/2009 indique : "Les investigations menées par les Forces de Défense Israéliennes au sujet de l’offensive du mois dernier sur la Bande de Gaza indiquent que l’armée pourrait faire face à certaines difficultés pour justifier l’étendue de la destruction de maisons appartenant à des civils pendant les combats. Une source militaire impliquée dans ces investigations a dit au Haaretz : "Il est clair pour nous que dans une petite partie des secteurs impliqués dans les combats, des dommages immenses ont été causés, qui sont très difficiles à justifier sur un plan légal, et ce tout particulièrement au cas où de telles justifications étaient contestées lors de recours judiciaires menés par des organisations internationales". Quant aux milliers de maisons détruites du fait de l’absence de permis de construire, qu’Israël justifie sur le plan légal, il oublie de mentionner que sa politique parfaitement transparente depuis 1967 est de refuser de tels permis de construire aux Palestiniens, ou de ne les délivrer qu’au compte-gouttes.

    Si on analyse les conséquences de la politique de démolition de maisons pratiquée par Israël depuis 1948 jusqu’à maintenant, la conclusion est parfaitement claire : une campagne systématique et toujours en oeuvre est menée sans relâche en vue soit de se débarrasser de la population palestinienne, soit, en cas d’échec, de confiner les Palestiniens qui restent dans des enclaves minuscules, délimitées et appauvries, et ce tant en Israël même que dans les Territoires occupés.

    En ce moment même, en sus des démolitions "routinières" qui constituent le sort quotidien des Palestiniens, 88 maisons du quartier de Silwan à Jérusalem — le quartier entier de Al Bustan — sont menacées de démolition imminente, comme 2 immeubles d’habitation abritant 34 familles dans le quartier voisin d’Abbassiya. La démolition de maisons dans la Jérusalem-Est sous occupation est illégale au regard du droit international, elle ne repose sur aucune raison objective, elle a des conséquences humanitaires graves, et elle alimente l’amertume et l’extrémisme. Elle viole aussi la phase 1 de la Feuille de Route. Le Comité Israélien Contre les Démolitions de Maisons (ICAHD) en appelle à la communauté internationale pour faire appliquer son opposition déclarée à cette politique cruelle et à y mettre fin sans délai.

    Le Comité Israélien Contre les Démolitions de Maisons (ICAHD) est basé à Jérusalem, et a des antennes en Grande-Bretagne et aux États-Unis. "
    www.icahd.org www.icahduk.org www.icahdusa.org

    (Traduit par Claire PAQUE)

    CAPJPO-EuroPalestine

    Dernière modification par DZone, 21 mars 2009, 20h47.
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