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19 milliards de dollars pour le développement du secteur de l'eau entre 2009 et 2015

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  • 19 milliards de dollars pour le développement du secteur de l'eau entre 2009 et 2015

    Le prochain programme quinquennal prévoit un budget de 19 milliards de dollars pour le développement du secteur des ressources en eau sur la période 2009-2014, selon le ministre par intérim des Ressources en eau, M. Daho Ould Kablia.

    «Ce programme, en cours d’élaboration, comportera la réalisation de plusieurs ouvrages de mobilisation, d’approvisionnement en eau, d’assainissement et d’irrigation», a-t-il indiqué, hier à Istanbul, dans une allocution prononcée lors de la conférence internationale des ministres chargés de l’Eau, tenue en Turquie dans le cadre du 5e congrès mondial de l’eau.

    Le programme devra assurer également un «rééquilibre entre les régions du pays et les usages et une équité dans la dotation en eau et les services», a ajouté le ministre. Il a rappelé que l’Algérie a déjà atteint les objectifs du millénaire pour le développement en matière d’accès à l’eau potable et à l’assainissement.

    M. Ould Kablia a indiqué que la mise en œuvre de ce dispositif permettra de consolider les acquis réalisés à la faveur d’une stratégie nationale de l’eau mise en place durant la période 2000-2008 pour un investissement global d’une vingtaine de milliards de dollars destiné à la couverture des besoins en eau domestique, industrielle et agricole «au regard des déficits actuels et de la demande future».

    Cette stratégie est axée, entre autres, sur l’accroissement de la mobilisation de la ressource en eau conventionnelle et non conventionnelle, la réhabilitation et le développement des infrastructures d’adduction et de distribution d’eau potable, l’extension des superficies irriguées pour soutenir la sécurité alimentaire du pays et la réforme du cadre juridique, institutionnel et organisationnel pour assurer une bonne gouvernance de l’eau et une amélioration des indicateurs de gestion.

    Située dans une région semi-aride, l’Algérie compte parmi les pays du bassin méditerranéen les plus touchés par le stress hydrique. Ses potentialités en eau n’excèdent pas
    600 m3 par habitant et par an.


    Une quantité bien en dessous des 1 000 m3 considérés par l’Organisation mondiale de la santé comme le minimum sanitaire vital. Face à cette pénurie croissante, l’eau est devenue une priorité politique. Le gouvernement s’est alors énormément investi dans le dessalement d’eau de mer.

    Au total, l’Algérie entend déployer quatorze usines de dessalement à l’horizon 2010, fournissant jusqu’à un million de mètres cubes d’eau par jour. Hormis le dessalement, l’Algérie envisage d’autres options pour augmenter ses réserves hydriques.

    Parmi ces mesures, le puisement dans les nappes phréatiques situées dans le Sahara afin d’alimenter en eau la ville de Tamanrasset, la lutte contre les pertes d’eau et la réalisation d’autres barrages en plus des 60 existants. Le nombre de ces barrages, dont le taux de remplissage est de 70 %, sera porté à 72 d’ici à la fin de 2009.

    Le gouvernement procédera également au raccordement interbarrages et interrégions afin d’assurer à tous les citoyens, y compris ceux des régions les plus reculées, une alimentation en eau potable d’ici à 2025. Il sera également question de réutiliser les eaux usées qui, aujourd’hui, sont déversées sans traitement dans la nature.

    A ce titre, le ministère a récupéré 230 millions de mètres cubes sur les 650 millions d’eaux usées rejetées en mer et dans la nature. Ces eaux sont aujourd’hui exploitables dans le secteur de l’industrie et l’irrigation des terres agricoles.

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