Tweet
Considérant comme une grande responsabilité le fait d’être, pour la troisième fois, désignée par son parti comme candidate à l’élection présidentielle, Louisa Hanoune a appelée hier le public présent à la salle de spectacle de la maison de la culture de Bouira à ne pas se fier aux déclarations selon lesquelles les jeux sont faits et qu’il n’y aura pas de surprise lors du scrutin du 9 avril prochain.
Elle a invité ses partisans et l’assistance à ne pas croire les discours du candidat qui a géré le pays depuis 1999, notamment en ce qui concerne les promesse d’un million de logements, de postes d’emploi à ouvrir ou encore de projets grandioses qui viseraient à l’amélioration des conditions de vie des populations.
La candidate du PT a exhorté les citoyens à se mobiliser et à aller en masse le jour «J» voter pour consacrer le changement et bannir à tout jamais les pratiques de la politique du parti unique et de la pensée unique, qui se sont installées depuis l’indépendance et maintenues par la fraude et l’injustice, donnant lieu à une situation de crise vécue amèrement aujourd’hui par les populations.
Elle ajoutera que, dans les wilayas qu’elle a visitées dans le cadre de cette campagne électorale, les revendications des citoyens sont les mêmes : «Le logement, le travail… et la justice.» Elles ne doivent pas être occultées par les responsables, mais, malheureusement, ces derniers continuent de parler de relance économique. «Des entreprises publiques ont-elles été créées à Bouira ? De nouveaux postes d’emploi permanents ont-ils été ouverts ? Les différentes couches de la société ont-elles la possibilité d’accéder à un logement social ?» s’est interrogée la candidate du PT. Non, répondait à chaque fois l’assistance.
S’exprimant sur la mesure d’effacement de la dette des agriculteurs, elle dira qu’elle fait partie des revendications du PT, tout en s’interrogeant sur les personnes qui vont en bénéficier. «Certains font partie de la mafia ; ils ont dilapidé les terres agricoles les plus fertiles et sont devenus milliardaires, menant une vie de star», a-t-elle dit.
Elle s’opposera également à l’effacement des dettes de ceux qui ont bénéficié du dispositif de l’ANSEJ : «Ce n’est pas les enfants du peuple qui ont profité des aides de l’ANSEJ.» Parlant de son programme, Louisa Hanoune a déclaré qu’elle est porteuse d’un projet qui consacrera la rupture avec la gestion passée et permettra au peuple de reconquérir sa souveraineté pour reconstruire la souveraineté du pays, donnant l’exemple du Venezuela et de la Bolivie où, grâce au soutien du peuple, les dirigeants ont pu prendre des décisions capitales narguant l’hégémonie du FMI et de la Banque mondiale, s’opposant aux visées expansionnistes des Etats-Unis et du capitalisme sauvage.
Pour cela, elle a plaidé pour la préservation des entreprises publiques et le gel de tous les accords signés avec l’Union européenne. Elle s’attaquera aussi au processus d’adhésion à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et à l’Union pour la Méditerranée (UPM). Par ailleurs, elle s’est engagée à écupérer les 140 milliards de dollars déposés dans les banques étrangères, à rouvrir 1 500 entreprises publiques et à régler les problèmes existants (logement, chômage…), affirmant qu’il y a assez d’argent pour cela.
- La Tribune
Elle a invité ses partisans et l’assistance à ne pas croire les discours du candidat qui a géré le pays depuis 1999, notamment en ce qui concerne les promesse d’un million de logements, de postes d’emploi à ouvrir ou encore de projets grandioses qui viseraient à l’amélioration des conditions de vie des populations.
La candidate du PT a exhorté les citoyens à se mobiliser et à aller en masse le jour «J» voter pour consacrer le changement et bannir à tout jamais les pratiques de la politique du parti unique et de la pensée unique, qui se sont installées depuis l’indépendance et maintenues par la fraude et l’injustice, donnant lieu à une situation de crise vécue amèrement aujourd’hui par les populations.
Elle ajoutera que, dans les wilayas qu’elle a visitées dans le cadre de cette campagne électorale, les revendications des citoyens sont les mêmes : «Le logement, le travail… et la justice.» Elles ne doivent pas être occultées par les responsables, mais, malheureusement, ces derniers continuent de parler de relance économique. «Des entreprises publiques ont-elles été créées à Bouira ? De nouveaux postes d’emploi permanents ont-ils été ouverts ? Les différentes couches de la société ont-elles la possibilité d’accéder à un logement social ?» s’est interrogée la candidate du PT. Non, répondait à chaque fois l’assistance.
S’exprimant sur la mesure d’effacement de la dette des agriculteurs, elle dira qu’elle fait partie des revendications du PT, tout en s’interrogeant sur les personnes qui vont en bénéficier. «Certains font partie de la mafia ; ils ont dilapidé les terres agricoles les plus fertiles et sont devenus milliardaires, menant une vie de star», a-t-elle dit.
Elle s’opposera également à l’effacement des dettes de ceux qui ont bénéficié du dispositif de l’ANSEJ : «Ce n’est pas les enfants du peuple qui ont profité des aides de l’ANSEJ.» Parlant de son programme, Louisa Hanoune a déclaré qu’elle est porteuse d’un projet qui consacrera la rupture avec la gestion passée et permettra au peuple de reconquérir sa souveraineté pour reconstruire la souveraineté du pays, donnant l’exemple du Venezuela et de la Bolivie où, grâce au soutien du peuple, les dirigeants ont pu prendre des décisions capitales narguant l’hégémonie du FMI et de la Banque mondiale, s’opposant aux visées expansionnistes des Etats-Unis et du capitalisme sauvage.
Pour cela, elle a plaidé pour la préservation des entreprises publiques et le gel de tous les accords signés avec l’Union européenne. Elle s’attaquera aussi au processus d’adhésion à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et à l’Union pour la Méditerranée (UPM). Par ailleurs, elle s’est engagée à écupérer les 140 milliards de dollars déposés dans les banques étrangères, à rouvrir 1 500 entreprises publiques et à régler les problèmes existants (logement, chômage…), affirmant qu’il y a assez d’argent pour cela.
- La Tribune
Commentaire