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L'essor du commerce informel en Algérie

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  • L'essor du commerce informel en Algérie

    Le commerce informel qui est très répandu en Algérie, constitue un véritable obstacle à l’investissement et à la croissance économique dans toute la région.

    Le marché informel de Draâ Ben Khedda ne cesse de prendre de l’ampleur, décourageant ainsi les potentiels investisseurs et les commerçants exerçant dans la légalité.

    Le “marché”

    En effet, le marché en question dont l’existence remonte déjà à plus d’une décennie, continue de sévir dans l’illégalité et l’anarchie les plus totales sur la voie ferrée qui traverse cette localité et sur ses abords qui sont couverts de toutes sortes de marchandises étalées à même le sol sur des cartons ou des bâches ou à l’intérieur de baraques qui longent le chemin de fer des deux bords.

    Et quand un train emprunte cette voie, il est obligé de ralentir pour permettre aux marchands de déplacer leurs marchandises le temps qu’il passe.

    Dans une anarchie indescriptible, des centaines de produits sont proposés aux milliers de personnes qui le fréquentent quotidiennement, allant des fruits et légumes, divers produits alimentaires, l’habillement, les produits cosmétiques en passant par l’électroménager, les ustensiles de cuisine, droguerie et friperie jusqu’au commerce des volailles, ainsi que d’autres produits qui sont vendus occasionnellement. Et comme les autorités ferment les yeux sur ces activités commerciales illégales, ce marché informel connaît une extension permanente et chaque jour une nouvelle baraque est érigée où un nouveau arrivant vient s’ajouter aux autres marchands et occupe une parcelle de terrain pour étaler sa marchandise.

    Des nouveaux arrivants qui ne sont pas forcément de jeunes chômeurs qui se lancent dans ce commerce lucratif pour gagner leur vie, mais, depuis un certain temps, les lieux sont investis par des commerçants qui exerçaient jusque-là dans la légalité, et qui, excédés par cette concurrence déloyale et attirés par plus de gain, ont baissé les rideaux de leurs boutiques pour venir étaler leurs marchandises dans la rue.

    Les impôts, la cherté du loyer des locaux commerciaux et les autres frais inhérents à leurs activités commerciales sont aussi des arguments évoqués par ces derniers pour venir garnir encore plus le lot des commerçants informels qui sont en train de dépasser en nombre les commerçants propriétaires de registres du commerce.

    “Je connais beaucoup de commerçants qui ont fermé leurs boutiques pour venir s’installer ici”, nous a déclaré un marchand rencontré au niveau de ce marché informel.

    Et pour les autres commerçants qui résistent encore à cette attraction, la situation est plus que préjudiciable.

    “Chaque année, j’enregistre une baisse de rentabilité, parce que les clients, érosion du pouvoir d’achat oblige, se rabattent sur les marchandises vendues au marché informel qui sont beaucoup moins chères”, se plaint un propriétaire d’une boutique qui résiste encore à la tentation. “Les consommateurs n’accordent pas d’importance aux considérations économiques et aux conséquences graves que provoque le commerce informel sur notre économie, mais cherchent avant tout à équilibrer leur dépenses en fonction de leurs salaires de misère”, nous dit cet autre commerçant. En plus des marchands qui amassent des sommes importantes, le commerce informel fait le bonheur des petites et moyennes bourses qui y trouvent des prix beaucoup plus bas que ceux pratiqués par les propriétaires de registres du commerce.


    Concurrence déloyale mais...


    D’ailleurs les acheteurs se font rares dans les magasins tandis qu’ils se bousculent au niveau de ce marché où il viennent s’approvisionner en toutes sortes de produits qui sont cédés à des prix défiant toute concurrence, surtout du côté des friperies où les ménages peuvent s’offrir des habits en grande quantité à des prix très bas.

    Certes, il s’agit d’une concurrence déloyale mais le pouvoir d’achat s’est tellement dégradé que le consommateur fait souvent fi des règles d’hygiène et de la sécurité alimentaire pour aller faire ses courses chez ces commerçants illicites. “Les prix pratiqués par ces vendeurs sont de loin beaucoup moins chers que ceux pratiqués dans les boutiques. C’est essentiellement pour cette raison que je viens faire mes courses ici.Mon salaire ne me permet pas de faire des folies dans mes dépenses, surtout que j’ai quatre enfants à nourrir et à habiller”, nous a indiqué un père de famille.

    Même si certains produits, à l’instar des fruits et légumes et les herbes aromatiques, ne représentent pas un risque sur la santé publique lorsqu’ils sont vendus dans la rue, tel n’est pas le cas d’autres denrées alimentaires tels le fromage, le chocolat et d’autres produits qui représentent des risques pour la santé des consommateurs car ils sont exposés au soleil et à la poussière durant toute une journée voire plus lorsque le produit n’a pas été livré le jour-même.

    Pour ces commerçants informels, leurs activités illégales sont tellement rentables que même ceux qui ont gagné assez d’argent pour pouvoir exercer une activité commerciale légale s’y refusent de le faire, tant les bénéfices sont importants et refusent aussi de payer des impôts.

    Devant l’ampleur que prend le commerce informel dans toute la région, les autorités concernées donnent l’impression de ne pas s’inquiéter par ce phénomène qui menace sérieusement l’économie de l'Algérie avec notamment un lourd préjudice porté au Trésor public estimé en plusieurs millions de dinars.

    Des sommes qui pourraient êtres investies dans des projets ambitieux et créateurs d’emplois pour les jeunes dans la région afin de réduire les conséquences de ce phénomène.

    Des mesures de réductions des charges fiscales en faveur des commerçants exerçant dans la légalité pourraient aussi inciter ces derniers à continuer à exercer leurs activités légalement et inciter, d’autre part, les commerçants informels à régulariser leurs activités en ce faisant délivrer un registre du commerce. En plus des mesures incitatives, d’autres mesures dissuasives pourraient être prises afin de mettre fin aux activités des commerçants informels qui se montreraient récalcitrants à se conformer aux lois du commerce légal.

    Par la Dépêche de Kabylie

  • #2
    pffff ya meme des commune qui encourage ce genre de commerce faut pas aller tres loin en plus a alger et environ y'en meme dans des cité pas prevue pour ca et qui en plus degrade et le climat et l'hygiene des habitant avec tout les desagrement que ca cause deja par le bruit et l'insalubrite et le va et vient des personne etrangere au cités
    PARLER EST UN BESOIN,ECOUTER EST UN ART.

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    • #3
      Je pense que l'Etat :

      - Soit ,ferme les yeux par peur que ces commerçant illégaux ne prennent les maquis pour aller grossir les rangs des terroristes ;
      -Soit, est faible et désorganisé,donc incapable de mettre de l'ordre chez les autres ;
      - Soit, les deux à la fois ça arrange tout le monde plus ou moins (mais au détriment de la justice socio-économique et de l'esprit d'entreprise.)

      Il semble que ce phénomène,lié au retard de développement,existe un peu partout en afrique et dans certains pays du Moyen Orient ....

      Ce qui est sûr aussi c'est que le commerce informel échappe à tout controle et donc entretien la contre-façon en plus de brasser des Milliards sans paiment de taxes fiscales.

      Les commerçants ne sont pas égaux devant les Lois qui s'appliquent à certains et pas à d'autres et la protectection du Consommateur sonne creux .

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      • #4
        - Soit ,ferme les yeux par peur que ces commerçant illégaux ne prennent les maquis pour aller grossir les rangs des terroristes ;
        Pfff t'a cru qu'on était je sais pas ou ..


        tu crois qu'a chaque fois qu'un citoyen est froissé il va prendre le maquis

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