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Le palais mauresque de l’émir Abdelkader à vendre en Algérie

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  • Le palais mauresque de l’émir Abdelkader à vendre en Algérie

    Nous avons appris de la bouche même d’un des héritiers de l’émir Abdelkader, son arrière petit- fils, Mohamed El-Fatih (72 ans), son intention de mettre en vente le palais mauresque, Dar El-Baraka, rue des Fontaines, à Alger. La famille de l’émir Abdelkader regrette de devoir céder ce patrimoine historique au premier acquéreur potentiel et le voir ainsi détourné de sa vocation culturelle. Le souhait des héritiers de l’Emir, serait que le Palais, Dar-El-Baraka, puisse être repris par le ministère de la Culture, comme patrimoine historique et culturel de tous les Algériens. D’ailleurs, un courrier a été adressé dans ce sens au ministère de la Culture, mais resté sans suite à ce jour !

    Rue des Fontaines (rue des Moussabiline), à deux pas du boulevard Mohammed V. Un palais des mille et une nuits. La plus belle demeure de ce quartier. On peut sonner ou frapper avec le heurtoir ornant une lourde porte en bois de style mauresque. Quelqu’un viendra toujours vous ouvrir à «Dar-El- Baraka», la demeure, offerte en 1966 par le président Houari Boumediene au petit-fils de l’émir Abdelkader : Mohamed Saïd, aujourd'hui disparu. Ce palais est actuellement occupé par le fils de ce dernier : Mohamed El-Fatih (72 ans), descendant de l’émir Abdelkader (3e génération). Bien que fatigué par le poids des ans et la maladie, Mohamed El-Fatih nous reçoit chaleureusement, dans cette maison néomauresque dont chaque recoin raconte une histoire.

    Sur les murs du grand salon, au plafond dentelé, sont accrochées diverses photos en noir et blanc. Certaines ont immortalisé ce jour, de l’été 1966, où les restes de l’émir Abdelkader avaient été rapatriés de Syrie pour être enterrés au cimetière El-Alia. A côté de la dépouille mortelle, se tient le président Houari Boumediene ainsi que d’autres membres du gouvernement. Sur un autre mur, un méga-portrait de l’émir Abdelkader. La ressemblance avec notre interlocuteur est si frappante qu’on en a la chair de poule ! Mêmes traits du visage, même expression, même regard profond et même barbe. «Tout le monde me dit que je lui ressemble beaucoup. Après tout, nous sommes du même sang !», nous dira son héritier. Et de remonter le temps en s’exprimant en arabe classique : «Après le rapatriement de la dépouille de mon arrière-grand-père de Syrie, en 1966 pour être enterré en Algérie comme il en avait exprimé le souhait juste avant sa mort devant ses enfants – il en avait eu 16 – mes parents qui avaient regagné l’Algérie ce jour-là, à bord d’un avion spécial, ont été hébergé à l’hôtel Aletti.

    Puis le président Houari Boumediene leur proposa de choisir entre deux demeures : la villa Aziza ou cette maison que j’occupe aujourd’hui avec mes enfants et qui porte le nom de Dar-El- Baraka. Beaucoup de gens l’ignorent certainement : cette résidence a été habitée pendant la guerre par le général Salan.

    C’est là qu’a vécu mon père, jusqu’à son décès en 1970.» Composée de trois étages, cette demeure, qui aurait un siècle d’âge, d’après son propriétaire, possède un jardin luxuriant planté de palmiers, d’orangers, citronniers ... Il descend en cascade offrant des patios et des terrasses. Le fils de Mohamed El- Fatih, la vingtaine, nous fait faire le tour du propriétaire. Nous grimpons les trois étages qui s’ouvrent sur 13 chambres au total. Une belle terrasse coiffée d’une coupole, une fontaine dans le jardin, un passage souterrain dont l’entrée est condamnée et un puits.

    «On raconte que le général Salan y jetait les cadavres d’Algériens après les avoir torturés et tués», nous révèle notre guide. A l'intérieur de la maison, force est de constater que l’entretien fait défaut. Les peintures partent en vrille, les plafonds en stuc commencent à peler et de grosses lézardes déchirent les murs. «Nous sommes actuellement dans l’incapacité d’assurer l’entretien de cette résidence», reconnaît le descendant de l’Emir.

    «Il y a quelques mois, nous avions adressé un courrier au ministère de la Culture pour leur faire part de notre décision de vendre ce bien immobilier. On a pensé qu’il devrait revenir à l’Etat pour en faire un patrimoine culturel et historique. N’ayant reçu aucune suite à notre courrier, nous avons mis cette maison en vente.» D’ailleurs, lors de notre passage, nous avons remarqué que quelques potentiels acquéreurs se présentaient à la porte pour une visite. Prions que cette résidence fasse partie dans le futur du patrimoine culturel de notre pays et que nos enfants et petits-enfants puissent un jour la visiter !

    Par le soir

  • #2
    La famille royale est en Algérie ........... J'ai cru entendre que Boumedienne a interdit la famille qui est en Syrie d'entré en Algerie ....

    En tt les cas, entre l'émir Abdelkader et l'actuel saphir abdelaziz, le choix ne se pose meme pas.


    c dommage qu'un tell monument tombera entre les mains d'un militaire ..........

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