Le Conseil des oulémas soudanais a invité le président Omar Hassan al Bachir à renoncer à assister au sommet de la Ligue arabe prévu le 30 mars au Qatar, rapporte la presse locale.
Le chef de l'Etat, qui fait l'objet d'un mandat d'arrêt émis le 4 mars par la Cour pénale internationale (CPI) pour des crimes de guerre au Darfour, risque l'interpellation hors des frontières soudanaises.
Khartoum a fait savoir qu'il avait la ferme intention de braver ce mandat d'arrêt pour se rendre à Doha et a accepté l'invitation des autorités qataries. Plusieurs hauts fonctionnaires ont toutefois émis des doutes quant au bien fondé de ce déplacement, ouvrant la voix à une volte-face.
Il est "inenvisageable pour vous de voyager pour cette mission, que d'autres peuvent accomplir à votre place", dit le Conseil des oulémas dans sa fatwa.
"Vous n'êtes pas sans savoir que l'ennemi rôde autour de vous, de votre pays et de votre religion", ajoutent les dignitaires, qui jouissent d'une grande influence.
Le Qatar, qui n'est pas signataire des statuts de la CPI, n'est pas tenu de procéder à l'arrestation de Bachir s'il se rend dans l'émirat.
Le gouvernement respecte l'avis des oulémas mais n'est pas tenu de le suivre, a rappelé un porte-parole de la présidence interrogé par Reuters.
"Il est trop pour dire si le président va se déplacer (...) Cette décision sera prise au plus haut niveau", a-t-il ajouté.
source : Reuters
Le chef de l'Etat, qui fait l'objet d'un mandat d'arrêt émis le 4 mars par la Cour pénale internationale (CPI) pour des crimes de guerre au Darfour, risque l'interpellation hors des frontières soudanaises.
Khartoum a fait savoir qu'il avait la ferme intention de braver ce mandat d'arrêt pour se rendre à Doha et a accepté l'invitation des autorités qataries. Plusieurs hauts fonctionnaires ont toutefois émis des doutes quant au bien fondé de ce déplacement, ouvrant la voix à une volte-face.
Il est "inenvisageable pour vous de voyager pour cette mission, que d'autres peuvent accomplir à votre place", dit le Conseil des oulémas dans sa fatwa.
"Vous n'êtes pas sans savoir que l'ennemi rôde autour de vous, de votre pays et de votre religion", ajoutent les dignitaires, qui jouissent d'une grande influence.
Le Qatar, qui n'est pas signataire des statuts de la CPI, n'est pas tenu de procéder à l'arrestation de Bachir s'il se rend dans l'émirat.
Le gouvernement respecte l'avis des oulémas mais n'est pas tenu de le suivre, a rappelé un porte-parole de la présidence interrogé par Reuters.
"Il est trop pour dire si le président va se déplacer (...) Cette décision sera prise au plus haut niveau", a-t-il ajouté.
source : Reuters
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