Turquie-Ergenekon: 56 mises en accusation
Le parquet d'Istanbul a procédé mardi à 56 nouvelles mises en accusation dans le cadre du complot présumé du réseau nationaliste Ergenekon, accusé d'avoir voulu renverser la majorité démocratiquement élue du parti islamisant AKP. Selon les médias locaux, deux généraux à la retraite, dont l'ancien chef de la gendarmerie, figurent parmi ces nouveaux suspects, qui s'ajoutent aux 88 personnes, dont plusieurs autres ex-officiers, en cours de jugement pour leurs liens avec le réseau clandestin. L'acte d'accusation dressé par le procureur d'Istanbul à l'encontre des 56 nouveaux suspects ne comporte pas moins de 1 900 pages leur reprochant des tentatives de sédition et d'incitation à l'insurrection armée contre le gouvernement légal. L'armée, qui a renversé quatre gouvernements élus ces 50 dernières années en Turquie, a laissé percer son irritation devant la conduite de cette enquête et a démenti tous liens avec le projet prêté à Ergenekon d'organiser des attentats à la bombe et des assassinats pour la pousser à intervenir. Le coup de balai judiciaire actuel, qui vise bon nombre d'opposants à l'AKP, est parfois considéré comme une riposte du parti du Premier ministre Tayyip Erdogan aux efforts avortés de l'armée pour le faire interdire en 2008 par les tribunaux pour activités anti-laïques.
http://www.lejdd.fr/cmc/scanner/inte...427.html?popup
Le parquet d'Istanbul a procédé mardi à 56 nouvelles mises en accusation dans le cadre du complot présumé du réseau nationaliste Ergenekon, accusé d'avoir voulu renverser la majorité démocratiquement élue du parti islamisant AKP. Selon les médias locaux, deux généraux à la retraite, dont l'ancien chef de la gendarmerie, figurent parmi ces nouveaux suspects, qui s'ajoutent aux 88 personnes, dont plusieurs autres ex-officiers, en cours de jugement pour leurs liens avec le réseau clandestin. L'acte d'accusation dressé par le procureur d'Istanbul à l'encontre des 56 nouveaux suspects ne comporte pas moins de 1 900 pages leur reprochant des tentatives de sédition et d'incitation à l'insurrection armée contre le gouvernement légal. L'armée, qui a renversé quatre gouvernements élus ces 50 dernières années en Turquie, a laissé percer son irritation devant la conduite de cette enquête et a démenti tous liens avec le projet prêté à Ergenekon d'organiser des attentats à la bombe et des assassinats pour la pousser à intervenir. Le coup de balai judiciaire actuel, qui vise bon nombre d'opposants à l'AKP, est parfois considéré comme une riposte du parti du Premier ministre Tayyip Erdogan aux efforts avortés de l'armée pour le faire interdire en 2008 par les tribunaux pour activités anti-laïques.
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