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Marché algérien de l’automobile : Le marché ne déprime pas, Renault caracole en tête

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  • Marché algérien de l’automobile : Le marché ne déprime pas, Renault caracole en tête

    Les ventes de véhicules ont progressé de 50% en janvier 2009

    Face à une déprime du secteur automobile, les constructeurs européens lorgnent désormais vers l’Algérie, considérée comme un marché en croissance pour le secteur automobile.

    Un dernier rapport sur le secteur automobile en Méditerranée brosse un tableau peu reluisant de l’industrie automobile méditerranéenne qui n’a pas réussi à se soustraire à la crise mondiale. Tous les pays du contour méditerranéen subissent, de plein fouet, les retombées de la récession mondiale, à part l’Algérie qui, selon ce rapport, ne semble pas être affectée, du moins pour l’instant, par les contrecoups de la crise.

    Pour les constructeurs automobiles européens, notre pays est le deuxième client dans le continent après l’Afrique du Sud. L’Algérie importe en moyenne 200.000 véhicules annuellement. Avec les achats de pièces détachées, le secteur représente 10% des importations globales du pays, soit 2,8 milliards de dollars par an.

    L’instauration d’une nouvelle taxe sur l’achat de véhicules neufs, en août dernier, n’a aucunement affecté le développement d’un marché en pleine effervescence. En janvier 2009, les ventes ont progressé de près de 50%.

    Selon l’AC2A (Association des concessionnaires d’automobile algériens), les constructeurs européens continuent à se placer en haut du podium des ventes en Algérie en dépit de la concurrence acharnée des constructeurs asiatiques et, notamment, celle de Toyota. Le groupe Renault arrive en tête avec une augmentation de ses ventes de 30% par rapport à la même période en 2008, talonné par Peugeot Algérie avec une progression de 49%.

    Preuve de cette progression des ventes de véhicules neufs en Algérie, les importations de véhicules ont carrément explosé en 2008 malgré la crise. En 2008, les importations de véhicules par les concessionnaires et les particuliers ont enregistré un bond de 49,42%, ce qui représente 352.315 nouveaux véhicules (tous segments confondus), d’une valeur globale de plus de 4 milliards de dollars (plus de 286 milliards de dinars).

    La possibilité d’une industrie automobile

    Les concessionnaires ont introduit 327.506 véhicules avec, à la clef, une progression de 50,81% alors que les particuliers ont importé 24.809 unités, soit une hausse de 18,44% par rapport à 2007, selon les données obtenues auprès du Centre national de l'informatique et des statistiques (CNIS) des douanes. En dépit de la hausse de 18,44%, le nombre des voitures importées par les particuliers reste très modeste par rapport à celui des concessionnaires dont les ventes sont dopées par le crédit automobile octroyé par les différentes banques nationales et étrangères installées en Algérie. Au cours de l’année 2007, il a été procédé à l’importation de 235.795 véhicules pour plus de 3 milliards de dollars dont 217.166 véhicules ont été introduits par les concessionnaires pour une valeur de 235,795 milliards de dinars. Les chiffres démontrent que l’année dernière, il a été enregistré l’introduction de 116.520 véhicules de plus qu’en 2007. En 2008, la palme d’or est bien sûr revenue à Renault Algérie.


    Elle a réalisé une croissance de 80,34% pour le nombre de véhicules importés, ceux-ci ayant atteint 49.560 unités pour un montant de 31,455 milliards de dinars, contre 27.202 unités pour 17,186 milliards durant la même période de l’année précédente. Le représentant de la marque française est suivi de près par le Sud-Coréen, Hyundai qui a importé 48.621 unités pour une valeur de 23,987 milliards de dinars, soit une évolution de 84,45% par rapport à l’année 2007. Diamal, l’importateur multimarques (Chevrolet, Opel, et Isuzu) qui vient à la troisième position en termes d’unités importées, a enregistré un bond de 73,14% en important 39.799 véhicules pour 23,635 milliards de dinars (contre 22.986 unités pour 13,628 milliards de dollars en 2007). Mais en termes de valeur, c’est Toyota Algérie, quatrième position en termes d’unités importés, qui se classe premier avec un montant de 35,907 milliards de dinars pour 35.924 véhicules importés. En 2007, le constructeur japonais avait commercialisé 29.120 véhicules pour 28,401 milliards de dinars.

    Le marché automobile en 2008 a également profité à d’autres marques comme Peugeot. Son représentant Peugeot Algérie (sixième position) a importé 25.028 unités pour une valeur de 21,677 milliards de dinars, contre 16.987 unités pour 12,954 milliards de dinars en 2007. Cette croissance des importations confirme la place de l’Algérie en tant que l’un des plus grands marchés automobiles en Afrique et le premier à l’échelle maghrébine avec un parc de plus de 4,5 millions de véhicules.

    Revenant sur la volonté du gouvernement algérien de favoriser l’implantation d’usines de fabrication ou montage de véhicules en Algérie, les rédacteurs du rapport estiment qu’une industrie automobile locale est techniquement possible d’ici 2015. «Mais à une condition: que les pouvoirs publics lèvent les contraintes rencontrées par les investisseurs et favorisent l’émergence d’une véritable sous-traitance locale».

    Le Financier


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