Le Maroc est confronté à une grave affaire d’espionnage qui met en cause plusieurs de ses fonctionnaires.
L’affaire de l’identification d’une «taupe» espagnole au royaume de Mohammed VI, qui entretient, depuis quelques jours, un incident diplomatique éclaté entre les deux pays, né avec cette affaire, il y a eu l’identification de douze femmes marocaines qui espionnaient pour les services secrets israéliens. La crise marocaine est telle qu’une véritable psychose s’est emparée du palais royal qui, lui-même, ne cache pas sa coopération avec ses services secrets et le Mossad, au nom de la lutte internationale contre e terrorisme. Mieux, le régime marocain s’apprêtait à recevoir la ministre israélienne des Affaires étrangéres, Tzipi Livny et l’information révélée et dénoncée par une large couche de la société civile marocaine n’a pas été démentie par le ministre marocain de la Communication, porte-parole du gouvernement marocain, même au plus fort de la guerre menée récemment par l’armée israélienne contre la population de la bande de Ghaza, quand il a été interrogé par la presse, à ce sujet. Nabila F., marocaine, serait l’une des agents secrets du Mossad, recrutée pour espionner son pays. Elle et beaucoup d’autres, dont le régime marocain n’a pu identifier que quelques-unes, voyageaient, fournissaient des renseignements à Israël, pendant un certain temps. L’affaire de la taupe espagnole révélée récemment ne fait qu’aggraver le climat de suspicion enregistré au Maroc, en faisant de ce pays un nid d’agents secrets, sur fond de répression et tortures exercées par les services de sécurité marocains contre le peuple sahraoui.
Les attentats du 11 mars 2004 La guerre du renseignement qui oppose les services secrets marocains (la DST, pour l’espionnage, et la DGSE, pour le contre-espionnage) aux services secrets espagnols (CNI) serait-elle derrière l’ouvrage du directeur adjoint du quotidien espagnol «El Mundo», Casimiro Garcia-Abadilo, intitulé «11 mars, la vengeance» ? Le régime marocain accuse, de manière non officielle, les services secrets espagnols d’avoir fourni de «faux renseignements» à l’auteur de cet ouvrage, accusant clairement les services secrets marocains d’être derrière les attentats de Madrid du 11 mars 2004, qui ont fait 191 morts et plus de 1 800 blessés. Où est la part de vérité dans cette affaire ? La vérité ne pourrait pas être forcément à rechercher chez la partie marocaine quand on sait que le régime de ce pays a déjà fait, par le passé, dans la manipulation flagrante du terrorisme, en accusant, à tort, l’Algérie, d’être derrière un attentat ayant ciblé, dans les années 1990, des touristes étrangers dans un hôtel de l’une des villes marocaines. Cette manipulation a été dévoilée avec le jugement récent, au Maroc, des auteurs présumés marocains de cet attentat. Quant à l’attentat de Madrid, rappelle-t-on, il a été attribué à Al Qaïda qui, curieusement, n’a jamais commis d’attentat au Maroc.
Par M. Abi
L’affaire de l’identification d’une «taupe» espagnole au royaume de Mohammed VI, qui entretient, depuis quelques jours, un incident diplomatique éclaté entre les deux pays, né avec cette affaire, il y a eu l’identification de douze femmes marocaines qui espionnaient pour les services secrets israéliens. La crise marocaine est telle qu’une véritable psychose s’est emparée du palais royal qui, lui-même, ne cache pas sa coopération avec ses services secrets et le Mossad, au nom de la lutte internationale contre e terrorisme. Mieux, le régime marocain s’apprêtait à recevoir la ministre israélienne des Affaires étrangéres, Tzipi Livny et l’information révélée et dénoncée par une large couche de la société civile marocaine n’a pas été démentie par le ministre marocain de la Communication, porte-parole du gouvernement marocain, même au plus fort de la guerre menée récemment par l’armée israélienne contre la population de la bande de Ghaza, quand il a été interrogé par la presse, à ce sujet. Nabila F., marocaine, serait l’une des agents secrets du Mossad, recrutée pour espionner son pays. Elle et beaucoup d’autres, dont le régime marocain n’a pu identifier que quelques-unes, voyageaient, fournissaient des renseignements à Israël, pendant un certain temps. L’affaire de la taupe espagnole révélée récemment ne fait qu’aggraver le climat de suspicion enregistré au Maroc, en faisant de ce pays un nid d’agents secrets, sur fond de répression et tortures exercées par les services de sécurité marocains contre le peuple sahraoui.
Les attentats du 11 mars 2004 La guerre du renseignement qui oppose les services secrets marocains (la DST, pour l’espionnage, et la DGSE, pour le contre-espionnage) aux services secrets espagnols (CNI) serait-elle derrière l’ouvrage du directeur adjoint du quotidien espagnol «El Mundo», Casimiro Garcia-Abadilo, intitulé «11 mars, la vengeance» ? Le régime marocain accuse, de manière non officielle, les services secrets espagnols d’avoir fourni de «faux renseignements» à l’auteur de cet ouvrage, accusant clairement les services secrets marocains d’être derrière les attentats de Madrid du 11 mars 2004, qui ont fait 191 morts et plus de 1 800 blessés. Où est la part de vérité dans cette affaire ? La vérité ne pourrait pas être forcément à rechercher chez la partie marocaine quand on sait que le régime de ce pays a déjà fait, par le passé, dans la manipulation flagrante du terrorisme, en accusant, à tort, l’Algérie, d’être derrière un attentat ayant ciblé, dans les années 1990, des touristes étrangers dans un hôtel de l’une des villes marocaines. Cette manipulation a été dévoilée avec le jugement récent, au Maroc, des auteurs présumés marocains de cet attentat. Quant à l’attentat de Madrid, rappelle-t-on, il a été attribué à Al Qaïda qui, curieusement, n’a jamais commis d’attentat au Maroc.
Par M. Abi
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