En raison de la crise économique mondiale, qui a rompu les équilibres macroéconomiques de nombreux pays de la planète, le Fonds monétaire international n’a jamais été aussi sollicité dans l’urgence.
Le fait nouveau est que les économies malades qui l’appellent à leur chevet ne sont plus, comme il était de tradition, les pays plus pauvres de la planète, mais des nations riches comme le Japon, l’Irlande et autres pays, économiquement déstabilisés par la crise mondiale.
Compte tenu des énormes besoins financiers que requiert une intervention à une aussi vaste échelle, le FMI a, à l’évidence, besoin d’importantes ressources supplémentaires. Les contributions annuelles généralement assurées par une vingtaine de pays, parmi les plus riches de la planète, ne suffisent plus, et leur demander des rallonges budgétaires au moment où bon nombre d’entre eux souffrent d’un manque crucial de liquidités n’est évidemment pas aisé.
L’appel en direction de ces pays, priés de fournir au FMI une dotation supplémentaire allant de 70 à 100 milliards de dollars chacun, risque de ne pas aboutir.
C’est pourquoi le directeur général du Fonds monétaire international vient d’adresser un appel solennel aux pays qui disposent, comme la Russie, l’Inde, le Venezuela, le Mexique, l’Algérie et la Lybie, d’importantes réserves de change engrangées à la faveur de la hausse des prix des hydrocarbures, afin qu’ils contribuent au renforcement de la puissance budgétaire du fonds.
Certains pays, comme la Russie et l’Inde, auraient déjà répondu favorablement, sous réserve qu’il leur soit accordé une place, avec droit de vote garanti, au Conseil d’administration du FMI.
L’Algérie qui a souvent défendu ce point de vue ne voit aucun inconvénient à mettre la main à la poche, si le FMI consentait à l’admettre dans son conseil d’administration. L’Algérie y aurait tout à gagner, puisque sa contribution financière ne sera pas faite sous forme de don, mais de crédit assorti d’intérêts préalablement négociés.
(c) EL WATAN 23/03/2009
Le fait nouveau est que les économies malades qui l’appellent à leur chevet ne sont plus, comme il était de tradition, les pays plus pauvres de la planète, mais des nations riches comme le Japon, l’Irlande et autres pays, économiquement déstabilisés par la crise mondiale.
Compte tenu des énormes besoins financiers que requiert une intervention à une aussi vaste échelle, le FMI a, à l’évidence, besoin d’importantes ressources supplémentaires. Les contributions annuelles généralement assurées par une vingtaine de pays, parmi les plus riches de la planète, ne suffisent plus, et leur demander des rallonges budgétaires au moment où bon nombre d’entre eux souffrent d’un manque crucial de liquidités n’est évidemment pas aisé.
L’appel en direction de ces pays, priés de fournir au FMI une dotation supplémentaire allant de 70 à 100 milliards de dollars chacun, risque de ne pas aboutir.
C’est pourquoi le directeur général du Fonds monétaire international vient d’adresser un appel solennel aux pays qui disposent, comme la Russie, l’Inde, le Venezuela, le Mexique, l’Algérie et la Lybie, d’importantes réserves de change engrangées à la faveur de la hausse des prix des hydrocarbures, afin qu’ils contribuent au renforcement de la puissance budgétaire du fonds.
Certains pays, comme la Russie et l’Inde, auraient déjà répondu favorablement, sous réserve qu’il leur soit accordé une place, avec droit de vote garanti, au Conseil d’administration du FMI.
L’Algérie qui a souvent défendu ce point de vue ne voit aucun inconvénient à mettre la main à la poche, si le FMI consentait à l’admettre dans son conseil d’administration. L’Algérie y aurait tout à gagner, puisque sa contribution financière ne sera pas faite sous forme de don, mais de crédit assorti d’intérêts préalablement négociés.
(c) EL WATAN 23/03/2009
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