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Aïn Defla: Le barrage en vert
En plus de 450 arbres des différentes espèces qui ont été plantées sur les pentes du bassin versant nord du barrage de Sidi Ahmed Bentaiba, situé au nord-ouest de la commune de Arib, on a assisté à un lâcher de 200 canards sur le plan d'eau. Les membres de la délégation officielle, présidée par le directeur de l'exécutif accompagné du P/APW, du directeur des forêts, ont tenu à marquer de leur présence cette journée du 22 mars. «Journée de l'Arbre» en plantant à titre d'exemple quelques arbres, et en participant au lâcher de ces volailles sauvages, destinées à repeupler en faune le merveilleux site du barrage et enrichir ainsi l'écosystème. Cette opération avait été précédée il y a 3 ans déjà, d'un ensemencement du plan d'eau avec 270 000 alevins de carpes de diverses variétés, qui ont atteint le poids et le volume du poisson consommable. Preuve en est, c'est que des poissons pêchés sur place ont été offerts à la dégustation, grillés.
Le canard lâché est de l'espèce appelée «covert», portant le nom scientifique «anas platyrhycos» et communément «malard» ou «maillard» pour le mâle et «ainette» pour la femelle, originaire des pays scandinaves et du nord de l'Europe, vivant en couple ou en colonies. Il émane d'une unité de production implantée dans la région Est d'Alger. Le mâle et la femelle, selon les indications fournies par les spécialistes présents, se différencient par la couleur de leur plumage, vert métallique avec un collier blanc pour le premier, et de couleur noisette cernée de brun pour la seconde. Quant au poids, la femelle est plus pesante que le mâle, 800 à 1.400 g pour la première contre 700 à 1.300 g pour le second.
C'est, assure-t-on, une espèce qui peut très bien s'adapter en Algérie, vivant en couple ou en bande, il se nourrit d'organismes se trouvant à profusion dans nos plans d'eau. Il se reproduit en automne et en hiver et c'est la femelle qui se charge de construire le nid en général loin des rives. La ponte s'effectue au printemps (mars à juin) et chaque couvée peut comporter 9 à 16 oeufs.
Il peut voler dès l'âge d' un an. On note que cette volaille récemment introduite a subi tous les tests de santé par l'Institut Pasteur et est déclarée, documents à l'appui, saine.
Cependant, on émet quelques réserves quant à la réussite de ce nouveau peuplement : l'espèce peut disparaître si elle devient la proie des chasseurs et si donc elle n'est pas protégée.
On rappellera que le barrage de Sidi Ahmed Bentaiba ne cesse d'émerveiller tous ceux qui ont pu visiter le site féerique. D'une capacité de 75 millions de m3, il est rempli à peine 6 mois après sa mise en eau en 2005, grâce à trois rivières qui coulent du nord au sud, en l'occurrence Oued El-Had et son affluent Oued Belahcen, et l'Oued Ferhat. Rempli à la normal, le plan d'eau couvre une surface de 500 ha pouvant aller à 620 ha en cas de poussée des hautes eaux (fortes pluies).
Ces caractéristiques font aussi de ce barrage, parmi les 60 en service sur le territoire national et les 10 en cours de réalisation, une infrastructure des plus importantes pour l'alimentation en eau potable des populations de 5 communes et donne, depuis déjà quelques années, quelque 35 millions de m3 à lui seul pour l'irrigation donnant ainsi à l'agriculture de puissants moyens de développement.
Le Quotidien d'Oran
Le canard lâché est de l'espèce appelée «covert», portant le nom scientifique «anas platyrhycos» et communément «malard» ou «maillard» pour le mâle et «ainette» pour la femelle, originaire des pays scandinaves et du nord de l'Europe, vivant en couple ou en colonies. Il émane d'une unité de production implantée dans la région Est d'Alger. Le mâle et la femelle, selon les indications fournies par les spécialistes présents, se différencient par la couleur de leur plumage, vert métallique avec un collier blanc pour le premier, et de couleur noisette cernée de brun pour la seconde. Quant au poids, la femelle est plus pesante que le mâle, 800 à 1.400 g pour la première contre 700 à 1.300 g pour le second.
C'est, assure-t-on, une espèce qui peut très bien s'adapter en Algérie, vivant en couple ou en bande, il se nourrit d'organismes se trouvant à profusion dans nos plans d'eau. Il se reproduit en automne et en hiver et c'est la femelle qui se charge de construire le nid en général loin des rives. La ponte s'effectue au printemps (mars à juin) et chaque couvée peut comporter 9 à 16 oeufs.
Il peut voler dès l'âge d' un an. On note que cette volaille récemment introduite a subi tous les tests de santé par l'Institut Pasteur et est déclarée, documents à l'appui, saine.
Cependant, on émet quelques réserves quant à la réussite de ce nouveau peuplement : l'espèce peut disparaître si elle devient la proie des chasseurs et si donc elle n'est pas protégée.
On rappellera que le barrage de Sidi Ahmed Bentaiba ne cesse d'émerveiller tous ceux qui ont pu visiter le site féerique. D'une capacité de 75 millions de m3, il est rempli à peine 6 mois après sa mise en eau en 2005, grâce à trois rivières qui coulent du nord au sud, en l'occurrence Oued El-Had et son affluent Oued Belahcen, et l'Oued Ferhat. Rempli à la normal, le plan d'eau couvre une surface de 500 ha pouvant aller à 620 ha en cas de poussée des hautes eaux (fortes pluies).
Ces caractéristiques font aussi de ce barrage, parmi les 60 en service sur le territoire national et les 10 en cours de réalisation, une infrastructure des plus importantes pour l'alimentation en eau potable des populations de 5 communes et donne, depuis déjà quelques années, quelque 35 millions de m3 à lui seul pour l'irrigation donnant ainsi à l'agriculture de puissants moyens de développement.
Le Quotidien d'Oran