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Abou Dhabi devient premier actionnaire de Daimler :

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  • Abou Dhabi devient premier actionnaire de Daimler :

    DUBAI/FRANKFORT (Reuters) - Le titre Daimler a progressé lundi matin en Bourse alors que le fonds Aabar Investments, contrôlé par les pouvoirs publics d'Abou Dhabi, va devenir son premier actionnaire. Certains analystes craignent cependant que cette opération s'explique par des difficultés accrues du constructeur automobile allemand.

    Aabar va investir 1,95 milliard d'euros (2,67 milliards de dollars) en échange de 9,1% du capital de Daimler, selon cet accord annoncé dimanche soir, qui doit renforcer les finances du fabricant de Mercedes-Benz, alors que le marché automobile mondial plonge.

    "La décision de Daimler pourrait soulever des questions sur les perspectives de la direction pour 2009", écrivent dans une note à leurs clients les analystes de Commerzbank, qui sont à 'accumuler' sur le titre Daimler. "Cependant, dans l'environnement actuel nous pensons que le fait que Daimler ait accès aux marchés actions est une force et nous allons acheter en profitant de toute faiblesse potentielle du titre".
    Le titre Daimler a bondi de plus de 8% en matinée à la Bourse de Francfort mais a ensuite limité ses gains. Il gagne encore 1,15% à 21,58 euros vers 12h00 GMT, alors que l'indice DJ Stoxx des valeurs du secteur automobile prend 1,21%.
    Cette opération surprise souligne la force de frappe financière des exportateurs d'hydrocarbures du Golfe, alors que de nombreux géants industriels occidentaux sont en mal d'aides publiques, dans un contexte de crise internationale.
    Le titre Aabar a lui gagné 2,3%.
    PAS DE PRIME
    Certains analystes restent cependant sceptiques concernant l'opération. Daimler va émettre environ 96,4 millions d'actions nouvelles à destination d'Aabar, au prix unitaire de 20,27 euros, via une augmentation de capital réservée représentant 10% du capital actuel, sans attribution de droits de souscription des actionnaires actuels.
    Ce prix représente une remise de 5% par rapport à la clôture du titre Daimler vendredi dernier, à 21,34 euros.
    "L'absence de prime et l'exclusion des actionnaires actuels de l'opération devraient renforcer les craintes concernant la situation financière et stratégique de Daimler", écrivent de leur côté les analystes d'UBS, qui restent à la vente sur le titre. "L'opération de Daimler souligne aussi notre avis sur la nécessité d'approches créatives, alors que l'appétit des actionnaires existants pour une recapitalisation sans changements structurels semble limité".
    Daimler a fait dans le passé l'objet de spéculations répétées concernant un rachat car il est l'un des seuls grands constructeurs automobiles mondiaux dont le capital n'est pas "verrouillé" par un grand actionnaire. Son compatriote BMW est par exemple lui contrôlé à 46,6% par la famille Quandt.
    "Nous ne sommes pas surpris par l'augmentation de capital (de Daimler) et attendons effectivement des actions similaires de la part de tous les constructeurs automobiles européens, à moins d'une amélioration marquée et rapide de l'environnement", écrit Morgan Stanley, qui reste à "renforcer" sur le titre. "Cette décision montre qu'avoir une situation de liquidité nette positive dans l'automobile ne protège pas nécessairement du risque d'une dilution du capital".
    DILUTION DU KOWEIT
    Après dilution du capital, la participation de l'Emirat du Koweit dans Daimler devrait être ramenée à 6,9%, contre 7,6% avant cette opération, et Aabar supplanter l'Emirat comme premier actionnaire du constructeur.
    Dénommé auparavant Aabar Petroleum Investments Company PJSC et fondé début 2005, le fonds d'investissement d'Abou Dhabi a mené des activités d'exploration pétrolière et gazière en Asie du Sud-Est avant de vendre en 2008 ses actifs clés comme Pearl Energy Limited et Dalma Energy LLC acquises à peine quelques années plus tôt.
    Aabar s'est depuis lors développé dans l'immobilier et les services financiers, en acquérant récemment AIG Private Bank pour 407 millions de francs suisses (265 millions d'euros) en actions et par emprunt et en prenant 3,3% du capital de l'exploitant de concessions autoroutières Atlantia, ex-Autostrade.
    Abu Dhabi Investment Company (ADIC) et Mubadala Development Company ont participé à la création d'Aabar mais le fonds est actuellement contrôlé par le groupe public d'Abou Dhabi International Petroleum Investment Company (IPIC).
    Aabar a bouclé de son côté lundi une augmentation de capital de 1,82 milliard de dollars, via des obligations convertibles, souscrite par IPIC.
    Le président d'Aabar n'a pas exclu de son côté de prendre une participation dans d'autres constructeurs automobiles mais a ajouté que le fonds ne le ferait pas seul.
    Khadem Al Qubaisi, également directeur général d'IPIC, a précisé ne pas pouvoir s'exprimer pour l'instant sur un éventuel intérêt pour le groupe européen d'aéronautique et de défense EADS, dont Daimler est un des principaux actionnaires.
    Il a ajouté qu'Aabar serait en contact avec la direction de Daimler tous les mois et serait un actionnaire plus actif que le Koweit. Il n'entend pas demander pour l'instant de siège au conseil de surveillance de Daimler mais "peut-être dans l'avenir" et vise un investissement à long terme.
    Le président du directoire de Daimler, Dieter Zetsche, a lui assuré qu'Aabar n'avait pas imposé de conditions stratégiques à cet accord, tandis que Berlin a jugé que cet investissement était un signal positif.
    Daimler et Aabar prévoient par ailleurs des coopérations dans trois secteurs différents: le développement de véhicules électriques qui permettraient de réduire les émissions de carbone, celui de matériaux complexes et innovants pour l'automobile et des projets sociaux à Abou Dhabi, pour former des jeunes dans l'industrie automobile.
    Version française Danielle Rouquié et Stanislas Dembinski, édité par Marc Angrand

  • #2
    Les Chinois se débarrassent de leurs dollars pour acquérir des actifs, du réel, comme des mines en Australie, car nul ne sait ce que vaudra le dollar dans quelques années, les Emiratis eux investissent dans l'immobilier ou prennent des parts dans des entreprises, investir dans des produit financiers ou du papier lié aux dollars virtuel n'est plus à la mode. L'économie réelle voilà le nouveau créneau.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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    • #3
      Daimler, c'est du solide, surement une très bonne opération vu les cours actuels.

      Ca me fait penser a Renault et son fameux projet a tanger, Renault qui a connu une chute beaucoup plus vertigineuse que Daimler est actuellement à 15,5 euros mais a connu un plus bas à 10 euros environ et un plus haut a 122 euros. En 2008, le titre a perdu plus de 80 % de sa valeur.

      Il serait salutaire que le Maroc tente de rentrer dans le capital de Renault (pour une somme bien moindre que celle mise par les fonds Aabar Investments) en échange de l'assurance d'investir au plus tôt au Maroc. Renault a énormément besoin de cash, vous me direz le Maroc aussi, mais les retombées d'un tel projet sont énormes et valent ce sacrifice qui n'en est pas vraiment un, je pense que cela reste un investissement assez sûr, l'action est basse et je vois mal l'etat français premier actionnaire de Renault avec 15,01% des parts laisser mourir ce fleuron de l'industrie nationale.
      Dernière modification par freesoda, 23 mars 2009, 22h04.
      Everyone thinks of changing the world, but no one thinks of changing himself

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      • #4
        desolé zek mais quand on voit que les chinois abandonnent oui c'est le mot des mines en afrique du jour au l'en demain je trouve ca scandaleux sous pretexte que les cours de ces matieres baissent j'espere que les africains reflechiront à deux fois a l'avenir

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