A lire avec attention et analyse avant de répondre.
La Croix (1957).
Pendant plus d’une heure M P.M. France attaque la politique algérienne du gouvernement : nos charges militaires sont supérieures à ce qu’elles sont partout ailleurs. ( A cette époque la guerre coûtait un milliard de francs par jour). Si le salut de l’Afrique française était à ce prix je serais d’accord. Mais, si cette politique de guerre conduit à la dislocation de l’Union française, il faut réviser cette politique.
Hostile au projet de loi cadre dont il estime qu’il est fait « pour donner satisfaction aux éléments les plus réactionnaires qui règnent en Algérie », Monsieur Mendès France ajoute : « La procédure des lois-cadres est mauvaise. Aucune solution unilatérale imposée par la France seule ne déterminera un ralliement. Il faut discuter avec les musulmans. »
Après avoir regretté que le gouvernement n’ait encore publié le rapport de la commission d’enquête sur les atrocités en Algérie, l’ancien président du conseil a examiné la situation crée par l’offre de « bons offices » faite à rabat par .M Bourguiba et le roi Mohamed V.
Il existe, souligne-t-il, des intérêts communs entre la France et (ses anciens protectorats et parmi ceux-ci il y a l’Algérie. Ce serait une erreur de croire que le Maroc et la Tunisie épousent purement et simplement le point de vue des nationalistes algériens. Comme nous, ils ont intérêt à la paix et à la stabilité en Algérie. Ils sont assez avertis pour comprendre que la France doit demeurer présente.
« Les gouvernements tunisiens et marocains nous ont adressé un message. Devant cet appel allons-nous rester silencieux? Les paroles prononcées montrent une volonté de coopération. Je ne dis pas qu’il faut répondre « oui » d’un seul mot, mais ne soyons pas sourds et ne fermons pas la porte quand on nous propose une solution. »
La Croix. – 1er décembre 1957
Je n’ai jamais raté un vote depuis ma majorité. Ma carte d’électeur est « collée » à ma carte d’identité. Comme il m’arrive souvent de mettre mon grain de sel dans la vie de tous les jours, et ça m’est arrivé à El Goléa (Algérie), je présente ma carte d’électeur : je suis citoyen ayant donné mon avis donc j’ai le droit et le devoir de dire ce que je pense et témoigner en mon âme et conscience.
En 1960, les militaires français embarquaient de force les adultes pour aller voter, pendant ce temps nous étions libres d’essayer vélos, motos et mêmes se mettre à plusieurs pour faire démarrer une voiture !!!
A ce jour on ne vous oblige pas à voter en Algérie. Alors faites ce que bon vous semble mais je préfère que tout le monde aille voter et râler après.
Le peuple algérien est en apprentissage de la démocratie, que d’autres réfutent purement et simplement, donc il faut laisser le temps faire son travail, car que l’on le veuille ou non les mécanismes continuent de se mettre en place et chaque citoyen est responsable du devenir de ce pays. Les fraudes ! Il y en a partout et depuis longtemps, à vous d’y veiller.
La Croix (1957).
Pendant plus d’une heure M P.M. France attaque la politique algérienne du gouvernement : nos charges militaires sont supérieures à ce qu’elles sont partout ailleurs. ( A cette époque la guerre coûtait un milliard de francs par jour). Si le salut de l’Afrique française était à ce prix je serais d’accord. Mais, si cette politique de guerre conduit à la dislocation de l’Union française, il faut réviser cette politique.
Hostile au projet de loi cadre dont il estime qu’il est fait « pour donner satisfaction aux éléments les plus réactionnaires qui règnent en Algérie », Monsieur Mendès France ajoute : « La procédure des lois-cadres est mauvaise. Aucune solution unilatérale imposée par la France seule ne déterminera un ralliement. Il faut discuter avec les musulmans. »
Après avoir regretté que le gouvernement n’ait encore publié le rapport de la commission d’enquête sur les atrocités en Algérie, l’ancien président du conseil a examiné la situation crée par l’offre de « bons offices » faite à rabat par .M Bourguiba et le roi Mohamed V.
Il existe, souligne-t-il, des intérêts communs entre la France et (ses anciens protectorats et parmi ceux-ci il y a l’Algérie. Ce serait une erreur de croire que le Maroc et la Tunisie épousent purement et simplement le point de vue des nationalistes algériens. Comme nous, ils ont intérêt à la paix et à la stabilité en Algérie. Ils sont assez avertis pour comprendre que la France doit demeurer présente.
« Les gouvernements tunisiens et marocains nous ont adressé un message. Devant cet appel allons-nous rester silencieux? Les paroles prononcées montrent une volonté de coopération. Je ne dis pas qu’il faut répondre « oui » d’un seul mot, mais ne soyons pas sourds et ne fermons pas la porte quand on nous propose une solution. »
La Croix. – 1er décembre 1957
Je n’ai jamais raté un vote depuis ma majorité. Ma carte d’électeur est « collée » à ma carte d’identité. Comme il m’arrive souvent de mettre mon grain de sel dans la vie de tous les jours, et ça m’est arrivé à El Goléa (Algérie), je présente ma carte d’électeur : je suis citoyen ayant donné mon avis donc j’ai le droit et le devoir de dire ce que je pense et témoigner en mon âme et conscience.
En 1960, les militaires français embarquaient de force les adultes pour aller voter, pendant ce temps nous étions libres d’essayer vélos, motos et mêmes se mettre à plusieurs pour faire démarrer une voiture !!!
A ce jour on ne vous oblige pas à voter en Algérie. Alors faites ce que bon vous semble mais je préfère que tout le monde aille voter et râler après.
Le peuple algérien est en apprentissage de la démocratie, que d’autres réfutent purement et simplement, donc il faut laisser le temps faire son travail, car que l’on le veuille ou non les mécanismes continuent de se mettre en place et chaque citoyen est responsable du devenir de ce pays. Les fraudes ! Il y en a partout et depuis longtemps, à vous d’y veiller.
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