Un retraité franco-suisse de 65 ans a été retrouvé mort dimanche dans l'appartement marocain qu'il louait.
Stéphane Berney - le 23 mars 2009, 22h16
Le Matin
Il était 21h45 environ, dimanche soir, lorsque la police marocaine est entrée par le balcon dans un appartement de la corniche de Tanger. A l'intérieur, elle a trouvé un homme baignant dans son sang. Selon les premiers éléments de l'enquête, il s'agit d'un retraité franco-suisse de 65 ans impliqué dans une histoire de moeurs qui aurait mal tourné. La victime fréquentait régulièrement la ville de Tanger (à environ 300 km de Rabat, la capitale du pays) où elle occupait cet appartement de location depuis près d'un an.
Un ami donne l'alerte
La police a immédiatement ouvert une enquête. Selon les premiers éléments récoltés, l'homme a été identifié sous le nom de T. C. H.* Il aurait succombé à des coups portés à l'arme blanche au niveau du cou et de la tête.
C'est un ami français, inquiet de ne pas avoir de ses nouvelles depuis vendredi, qui a alerté la police. Le corps du défunt a été transporté à l'Hôpital Mohammed V de Tanger pour y subir une autopsie.
Mais qui était vraiment ce retraité franco-suisse amoureux de Tanger? «Son identité est connue mais nous ne disons rien. Notre représentation à Rabat est en contact avec la représentation française à Tanger», lâche laconiquement le Département fédéral des affaires étrangères à Berne.
Pas inscrit au consulat
Quant à la police judiciaire de Tanger, elle n'est guère plus bavarde et renvoie au consulat général de France. Au sein duquel la secrétaire consulaire renvoie à l'ambassade de France à Rabat. «Pour nous, il s'agit d'un citoyen français, même s'il n'était pas inscrit au consulat. Nous ne donnons pas plus d'informations. Nous sommes en contact étroit avec les autorités marocaines pour le suivi de l'enquête», relève un responsable de la communication de l'ambassade.
Les premiers éléments de l'enquête, basés sur des témoignages concordants recueillis dans l'entourage de la victime, indiquent que le crime serait lié à une «affaire de moeurs». Quant à savoir s'il avait noué une relation avec une femme mariée et que l'époux a voulu se venger, mystère.
Meurtres d'étrangers
De l'avis d'une source marocaine contactée par «Le Matin», qui souhaite préserver son anonymat, «il y a un ou deux meurtres de ce genre par année et par ville au Maroc. C'est-à-dire des meurtres qui impliquent des étrangers. Ce qui en fait entre cinq à dix par année. En général, ce sont des histoires de fesses qui tournent mal. Ils lavent leur honneur dans le sang.»
Et de livrer ce constat: «On a parfois des histoires vraiment tordues.»
Stéphane Berney - le 23 mars 2009, 22h16
Le Matin
Il était 21h45 environ, dimanche soir, lorsque la police marocaine est entrée par le balcon dans un appartement de la corniche de Tanger. A l'intérieur, elle a trouvé un homme baignant dans son sang. Selon les premiers éléments de l'enquête, il s'agit d'un retraité franco-suisse de 65 ans impliqué dans une histoire de moeurs qui aurait mal tourné. La victime fréquentait régulièrement la ville de Tanger (à environ 300 km de Rabat, la capitale du pays) où elle occupait cet appartement de location depuis près d'un an.
Un ami donne l'alerte
La police a immédiatement ouvert une enquête. Selon les premiers éléments récoltés, l'homme a été identifié sous le nom de T. C. H.* Il aurait succombé à des coups portés à l'arme blanche au niveau du cou et de la tête.
C'est un ami français, inquiet de ne pas avoir de ses nouvelles depuis vendredi, qui a alerté la police. Le corps du défunt a été transporté à l'Hôpital Mohammed V de Tanger pour y subir une autopsie.
Mais qui était vraiment ce retraité franco-suisse amoureux de Tanger? «Son identité est connue mais nous ne disons rien. Notre représentation à Rabat est en contact avec la représentation française à Tanger», lâche laconiquement le Département fédéral des affaires étrangères à Berne.
Pas inscrit au consulat
Quant à la police judiciaire de Tanger, elle n'est guère plus bavarde et renvoie au consulat général de France. Au sein duquel la secrétaire consulaire renvoie à l'ambassade de France à Rabat. «Pour nous, il s'agit d'un citoyen français, même s'il n'était pas inscrit au consulat. Nous ne donnons pas plus d'informations. Nous sommes en contact étroit avec les autorités marocaines pour le suivi de l'enquête», relève un responsable de la communication de l'ambassade.
Les premiers éléments de l'enquête, basés sur des témoignages concordants recueillis dans l'entourage de la victime, indiquent que le crime serait lié à une «affaire de moeurs». Quant à savoir s'il avait noué une relation avec une femme mariée et que l'époux a voulu se venger, mystère.
Meurtres d'étrangers
De l'avis d'une source marocaine contactée par «Le Matin», qui souhaite préserver son anonymat, «il y a un ou deux meurtres de ce genre par année et par ville au Maroc. C'est-à-dire des meurtres qui impliquent des étrangers. Ce qui en fait entre cinq à dix par année. En général, ce sont des histoires de fesses qui tournent mal. Ils lavent leur honneur dans le sang.»
Et de livrer ce constat: «On a parfois des histoires vraiment tordues.»
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