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Le fils caché de John Fitzgerald Kennedy

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  • Le fils caché de John Fitzgerald Kennedy

    L'histoire vient d'être révélée par le journal autrichien Kurier : John Fitzgerald Kennedy, le président US assassiné en novembre 1963 à Dallas, aurait eu, dans sa jeunesse, une aventure avec une aristocrate autrichienne du nom de Lisa Lanett. Cette femme de 87 ans vient de révéler ce secret vieux de 64 ans : elle affirme en outre avoir eu un enfant avec John Fitzgerald Kennedy, un monsieur aujourd'hui âgé de 63 ans, du nom d'Antonio Bohler. Cependant, au fil de son interview, la dame n'a cessé de répéter qu'elle ne pouvait apporter la moindre preuve de ses affirmations.

    Mytho, Lisa Lanett ? Difficile à dire. La dame vient d'une très bonne famille : son grand-père, l'archiduc Otto de Habsbourg, était le père du dernier empereur d'Autriche-Hongrie. En 1938, alors qu'elle est âgée de 17 ans, Lisa émigre aux Etats-Unis avec sa maman pour échapper à l'Anschluss. Les deux femmes s'installent à Phoenix (Arizona). La mère de Lisa y tient un motel, le Monterrey Lodge. Selon Lisa, c'est là qu'en 1942, le hasard fait qu'un jeune John F. Kennedy vient prendre un peu de repos pour soigner son dos, après avoir été blessé dans le Pacifique.

    Sur ce point, déjà, les versions divergent. D'une part, le Monterrey Lodge est un établissement des plus modestes et le jeune Kennedy, enfant de très bonne famille, aurait, selon d'autres sources, passé sa convalescence dans un hôtel de luxe de Phoenix, soit le Arizona Biltmore, soit le Castle Hot Springs Hotel. Autre point qui laisse perplexe, Kennedy a bel et bien été blessé au dos pendant la guerre (il en souffrira d'ailleurs toute sa vie, parfois de manière si grave qu'il demandera trois fois de se voir administrer l'extrême-onction). Le problème, c'est que cette blessure, il ne l'a reçue qu'en 1943. La rencontre de JFK et Lisa devrait plutôt remonter à 1944. Quoi qu'il en soit, selon Lisa, les deux jeunes gens tombent amoureux et, en 1945, la jeune femme découvre qu'elle est enceinte. Le futur président propose à Lisa de l'épouser, mais celle-ci refuse. Après la naissance de l'enfant, baptisé Antonio, JFK s'engage à payer les études de son fils naturel, qui rejoindra, au début des années 1960, la Peekskill Military Academy.

    A l'âge de un an, le jeune Antonio, alias Tony, est adopté officiellement par sa grand-mère Charlotte Böhler. Tony Bohler, âgé de 64 ans vit aujourd'hui en Californie. Divorcé et père de deux enfants, il est retraité, arès avoir tenu une galerie d'art pendant de longues années.

    Lisa a entre-temps poursuivi tranquillement sa vie de "femme libérée" avant l'heure, se mariant six fois et menant une carrière de danseuse et de comédienne.

    Elle n'a révélé la "vérité" à son fils que lorsqu'il avait 30 ans. Jusque-là, elle lui avait raconté que son père était un Mexicain du nom de Juan del Puerto. Selon Lisa, bien qu'elle ait soigneusement gardé le secret, elle n'en avait pas pour autant rompu toute relation avec JFK, y compris après le mariage de ce dernier avec Jackie, mais il s'agissait d'abord, précise-t-elle, d'assurer l'éducation et l'avenir de "leur" fils.


    Comme nous le faisions remarquer au début de cet article, Lisa (que les Autrichiens ont rebaptisée la "Jackie du Danube") est incapable de produire la moindre preuve : aucun docment officiel, aucun courrier personnel, aucune photo ne viennent étayer ses propos. La dame n'est plus très jeune et le journaliste autrichien qui l'a interviewée insiste sur le fait que sa mémoire a tendance à flancher.

    Pour les partisans du complot, il ne serait pas impossible que Lisa ait subi des pressions énormes pour garder le silence (il est vrai que l'on a déjà imputé la mort de Marilyn Monroe, autre maîtresse de JFK, à la CIA).

    Quand à Tony/Antonio, il na jamais rien réclamé, mais il serait, paraît-il, disposé à subir des tests ADN. Une démarche qui ne peut porter ses fruits que si on peut le comparer à l'ADN des Kennedy. Mais on doute que la famille accepte une telle démarche et accepte de mettre au jour cette histoire plus qu'ancienne et qui ne viendrait en rien redorer le blason du clan.
    « Ça m'est égal d'être laide ou belle. Il faut seulement que je plaise aux gens qui m'intéressent. »
    Boris Vian
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