Des religieux conservateurs saoudiens ont appelé le gouvernement à bannir les femmes de la télévision et interdire la publication de photos de femmes dans la presse.
Trente-cinq religieux musulmans ont adressé une lettre dans ce sens au nouveau ministre de l'Information et de la Culture.
Ils dénoncent la présence croissante des femmes dans la presse et à la télévision ainsi que celle de la musique et la danse sur le petit écran.
Le ministère a autorisé l'importation "de journaux et magazines obscènes plein de pensée déviante et de photos de belles femmes", indiquent-ils.
"Il ne devrait pas y avoir de femmes saoudiennes à la télévision (...) Il ne fait aucun doute que cela n'est pas permis par la religion", ajoutent-ils, rappelant des décisions gouvernementales soutenant leurs arguments.
Les religieux, dont des responsables au sein du système judiciaire et des professeurs d'une université islamique, s'opposent à un projet présumé visant à "occidentaliser" les Saoudiennes et à "réduire leurs droits à la question du port du voile, du maquillage et de la mixité" dans ce pays où la femme doit notamment être couverte d'un manteau et d'un voile intégral noirs.
Le roi Abdallah a nommé mi-février une femme au gouvernement, une première dans ce pays ultraconservateur régi par une interprétation puritaine de l'islam. Il a également ciblé le pouvoir des religieux conservateurs.
La loi saoudienne impose une stricte séparation des sexes et interdit à la femme de travailler, voyager, se marier ou d'avoir accès aux services médicaux sans l'autorisation d'un membre masculin de la famille.
Début mars, des religieux conservateurs se sont plaints du fait que la mixité avait été permise lors d'un salon du livre parrainé par le ministère de la Culture et que certains ouvrages qui y étaient en vente violaient les principes de l'islam.
La police religieuse y avait harcelé une femme qui faisait la promotion de son ouvrage et tenté d'empêcher les hommes d'obtenir son autographe.
Trente-cinq religieux musulmans ont adressé une lettre dans ce sens au nouveau ministre de l'Information et de la Culture.
Ils dénoncent la présence croissante des femmes dans la presse et à la télévision ainsi que celle de la musique et la danse sur le petit écran.
Le ministère a autorisé l'importation "de journaux et magazines obscènes plein de pensée déviante et de photos de belles femmes", indiquent-ils.
"Il ne devrait pas y avoir de femmes saoudiennes à la télévision (...) Il ne fait aucun doute que cela n'est pas permis par la religion", ajoutent-ils, rappelant des décisions gouvernementales soutenant leurs arguments.
Les religieux, dont des responsables au sein du système judiciaire et des professeurs d'une université islamique, s'opposent à un projet présumé visant à "occidentaliser" les Saoudiennes et à "réduire leurs droits à la question du port du voile, du maquillage et de la mixité" dans ce pays où la femme doit notamment être couverte d'un manteau et d'un voile intégral noirs.
Le roi Abdallah a nommé mi-février une femme au gouvernement, une première dans ce pays ultraconservateur régi par une interprétation puritaine de l'islam. Il a également ciblé le pouvoir des religieux conservateurs.
La loi saoudienne impose une stricte séparation des sexes et interdit à la femme de travailler, voyager, se marier ou d'avoir accès aux services médicaux sans l'autorisation d'un membre masculin de la famille.
Début mars, des religieux conservateurs se sont plaints du fait que la mixité avait été permise lors d'un salon du livre parrainé par le ministère de la Culture et que certains ouvrages qui y étaient en vente violaient les principes de l'islam.
La police religieuse y avait harcelé une femme qui faisait la promotion de son ouvrage et tenté d'empêcher les hommes d'obtenir son autographe.
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