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Le baril signe sa première performance de 2009
Le baril signe sa première performance de 2009
Il a franchi, pour la première fois depuis quatre mois, la barre des 54 dollars.
L’événement méritait d’être relevé d’autant plus que les scénarios les plus pessimistes, voire les plus sombres se sont élaborés pour les cours de l’or noir. Le spectre d’un baril de pétrole à moins de 30 dollars, pronostiqué par les analystes de la banque américaine Goldman Sachs, semble vouloir s’écarter. Il faut toutefois savoir raison garder puisque le marché pétrolier international se distingue par une volatilité d’une extrême sensibilité.
A titre d’exemple, les prix du baril de «Light Sweet Crude» après être passés sous la barre des 33 dollars le mardi 20 janvier, son niveau le plus bas depuis quatre ans, a fini par rebondir à plus de 43 dollars à partir de la première semaine du mois de mars. En l’espace de deux semaines, il aura enregistré un gain de 10 dollars. Ce qui représente un sérieux indice de «résurrection» pour le baril de pétrole qui n’a pas cessé de montrer des signes de «déprime» qui ont appelé au qui-vive les pays membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep). L’ombre d’une nouvelle baisse de leur production se dessinait et l’on commença à montrer des inquiétudes du côté des pays consommateurs. Le consensus s’est finalement établi autour du maintien de la production de l’Opep pour mettre le G20 qui doit se réunir le 2 avril, dans les meilleures conditions possibles dans sa quête de solutions afin de stopper les ravages provoqués par la crise financière internationale qui a pris corps aux Etats-Unis. Et c’est justement du pays de «l’Oncle Sam» que les premières bonnes nouvelles commencent à arriver. Le marché pétrolier n’y est pas resté insensible. Il a été sérieusement ragaillardi par des investisseurs encouragés par les récentes décisions de l’administration Obama dont le plan vise à débarrasser les banques américaines de leurs actifs «toxiques». Par ailleurs, l’annonce de l’association des agences immobilières américaines qui a déclaré que les ventes des logements existants avaient augmenté de 5,1% au mois de février en rythme annuel, progressant ainsi de 4,49 millions d’unités à 4,72 millions d’unités a certainement remis du baume au coeur.
L’amorce d’un rebond du marché pétrolier avait débuté il y a un peu plus d’une semaine lorsque la réserve américaine (Fed) a pris la décision d’injecter dans la première économie de la planète (celle des Etats-Unis) la somme colossale de 1,2 billion de dollars.Toutes ces bonnes nouvelles confirment le pronostic du ministre algérien de l’Energie et des Mines. Chakib Khelil a prédit un baril de pétrole à 60 dollars pour le second semestre de l’année 2009.
Ce qui conforte certainement le démenti apporté par le premier responsable du secteur de l’énergie au sujet de l’information qui s’est propagée au sujet de l’annulation du projet de la raffinerie de Tiaret. «Le projet de raffinerie de Tiaret n’a pas été annulé», avait déclaré Chakib Khelil à la presse, en marge d’un séminaire sur l’énergie. Un heureux présage pour les futurs chantiers du président de la République.
Mohamed TOUATI
Il a franchi, pour la première fois depuis quatre mois, la barre des 54 dollars.
L’événement méritait d’être relevé d’autant plus que les scénarios les plus pessimistes, voire les plus sombres se sont élaborés pour les cours de l’or noir. Le spectre d’un baril de pétrole à moins de 30 dollars, pronostiqué par les analystes de la banque américaine Goldman Sachs, semble vouloir s’écarter. Il faut toutefois savoir raison garder puisque le marché pétrolier international se distingue par une volatilité d’une extrême sensibilité.
A titre d’exemple, les prix du baril de «Light Sweet Crude» après être passés sous la barre des 33 dollars le mardi 20 janvier, son niveau le plus bas depuis quatre ans, a fini par rebondir à plus de 43 dollars à partir de la première semaine du mois de mars. En l’espace de deux semaines, il aura enregistré un gain de 10 dollars. Ce qui représente un sérieux indice de «résurrection» pour le baril de pétrole qui n’a pas cessé de montrer des signes de «déprime» qui ont appelé au qui-vive les pays membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep). L’ombre d’une nouvelle baisse de leur production se dessinait et l’on commença à montrer des inquiétudes du côté des pays consommateurs. Le consensus s’est finalement établi autour du maintien de la production de l’Opep pour mettre le G20 qui doit se réunir le 2 avril, dans les meilleures conditions possibles dans sa quête de solutions afin de stopper les ravages provoqués par la crise financière internationale qui a pris corps aux Etats-Unis. Et c’est justement du pays de «l’Oncle Sam» que les premières bonnes nouvelles commencent à arriver. Le marché pétrolier n’y est pas resté insensible. Il a été sérieusement ragaillardi par des investisseurs encouragés par les récentes décisions de l’administration Obama dont le plan vise à débarrasser les banques américaines de leurs actifs «toxiques». Par ailleurs, l’annonce de l’association des agences immobilières américaines qui a déclaré que les ventes des logements existants avaient augmenté de 5,1% au mois de février en rythme annuel, progressant ainsi de 4,49 millions d’unités à 4,72 millions d’unités a certainement remis du baume au coeur.
L’amorce d’un rebond du marché pétrolier avait débuté il y a un peu plus d’une semaine lorsque la réserve américaine (Fed) a pris la décision d’injecter dans la première économie de la planète (celle des Etats-Unis) la somme colossale de 1,2 billion de dollars.Toutes ces bonnes nouvelles confirment le pronostic du ministre algérien de l’Energie et des Mines. Chakib Khelil a prédit un baril de pétrole à 60 dollars pour le second semestre de l’année 2009.
Ce qui conforte certainement le démenti apporté par le premier responsable du secteur de l’énergie au sujet de l’information qui s’est propagée au sujet de l’annulation du projet de la raffinerie de Tiaret. «Le projet de raffinerie de Tiaret n’a pas été annulé», avait déclaré Chakib Khelil à la presse, en marge d’un séminaire sur l’énergie. Un heureux présage pour les futurs chantiers du président de la République.
Mohamed TOUATI
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