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L'Armée investit alger

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  • L'Armée investit alger

    Tout au long de l'autoroute de l'est de la capitale, les barrages fixes de police et de gendarmerie se sont multipliés ces derniers jours. Entre Thénia et Alger, on compte trois barrages de gendarmerie et deux barrages de police, sur une distance de 50 kilomètres. Equipés d'un nouvel appareil portatif destiné à détecter les bombes et de chiens renifleurs d'explosifs, les forces de sécurité contrôlent tous les mouvements vers la capitale.

    Mercredi, pour la première fois depuis plusieurs mois, des militaires ont fait leur apparition dans des barrages routiers, notamment à l'ouest de la capitale, près de Sidi- Fredj. Un dispositif qui serait directement lié à l'approche du jour de l'élection présidentielle, le 9 avril prochain. Depuis quelques années, à chaque rendez-vous électoral, les forces de sécurité se déploient en effet aux abords de la capitale pour prévenir tout risque d'attentat. Les groupes armés islamistes n'hésiteraient pas à profiter de cette période d'élections pour mener des coups d'éclat, avec un maximum d'impact médiatique.

    Mais loin de rassurer les habitants d'Alger et des ses environs, le dispositif de sécurité a provoqué un mélange d'inquiétude et d'agacement chez la population. Ce renforcement cause d'interminables bouchons routiers à longueur de journée. « Il y a trop de barrages, c'est inexpliqué ». Dans ces points de contrôle, policiers et gendarmes effectuent en effet rarement des contrôles et se contentent de mettre des barricades pour ralentir au maximum la circulation routière.

    En plus des barrages fixes, les routes d'Alger sont quadrillées par de nombreux motards qui procèdent régulièrement à des retraits de permis sur des automobilistes qui osent rouler sur la bande d'arrêt d'urgence de l'autoroute. Des policiers en faction sont également postés dans tous les points stratégiques de la capitale. Selon le Directeur général de la sûreté nationale (DGSN), Ali Tounsi, 160.000 policiers ont été mobilisés pour sécuriser le déroulement du scrutions présidentiel du 9 avril. Un chiffre auquel il faudrait ajouter des dizaines de milliers de gendarmes et de militaires, également mobilisés pour l'occasion.

    Source: TSA
    Jeûner c'est bien. Manger c'est mieux.

  • #2
    Il vaut mieux beaucoup de barrages , que pas assez.Cela dissuadera les barbares de s'approcher.Il est vrai que l'on rouspéte tout le temps.Lorsqu'il y a un attentat , on crie : ou sont passees les forces de sécurité, !quand il y a trop de barrages , rebelote .
    Quant à ceux qui roulent sur la bande d'arrêt d'urgence, ils savent bien que c'est interdit, et ils le font quand même, normal qu'ils soient pénalisés.
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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    • #3
      Moha

      On verra si ils sécurisent alger pour les algériens, ou pour leur 9 avril après cette date.

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      • #4
        On verra si ils sécurisent alger pour les algériens, ou pour leur 9 avril après cette date.
        C'est là le hic justement. Je n'arrive pas à croire qu'on a presque rien appris des années sanglantes. On utilise toujours les mêmes méthodes, c'est à dire des barrages tous les 50 mètres. Ceci pénalise plus les citoyens qui pour aller au travail est désormais obligé de se lever 2 heures à l'avance.
        Jeûner c'est bien. Manger c'est mieux.

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