A moins de 48 heures de la visite, vendredi 27 mars, du candidat Bouteflika, la ville de Tizi Ouzou est placée sous haute surveillance. D'importants renforts de forces de sécurité ont été dépêchés sur place pour quadriller la ville où le président Bouteflika devrait prendre un bain de foule et rencontrer brièvement ses partisans parmi les partis de l'Alliance présidentielle et des notables de la région, selon des informations obtenues par TSA auprès du directoire de campagne du candidat.
Depuis mardi, la population de la ville de Tizi Ouzou assiste à un fort déploiement des forces de sécurité. Les contrôles des accès à la ville ont été renforcés et de nouveaux barrages routiers ont fait leur apparition aux abords et à l'intérieur de la ville. Des établissements publics ont été réquisitionnés pour accueillir les policiers et les gendarmes chargés de sécuriser la ville. Au moins 2000 éléments appartenant à divers corps des forces de sécurité ont été envoyés en renfort dans la région où la menace terroriste reste toujours élevée, selon les indications fournies par des sources sécuritaires.
En effet, mardi en début de soirée, un groupe islamiste armé a attaqué le commissariat de la ville des Ouacifs, à une trentaine de kilomètres au sud-est de Tizi Ouzou, faisant deux blessés parmi les policiers. Récemment, le ministre de l'Intérieur Yazid Zerhouni avait indiqué que les terroristes pourraient mener des actions d'éclat durant la campagne électorale. Pour eux, c'est l'assurance d'un impact médiatique fort.
A la menace terroriste s'ajoute celle de la contestation sociale, également redoutée à l'occasion de la visite du président. Résultat : le candidat a opté pour une brève halte. Contrairement aux autres villes du pays, le président n'animera pas de meeting à Tizi Ouzou. Il devrait se contenter d'un bain de foule. La rue devant être empruntée à pied par le candidat Bouteflika à l'occasion de cette visite n'est pas encore officiellement connue. Elle pourrait être fermée à la circulation 24 heures avant le jour « J » pour des considérations de sécurité.
TSA
Depuis mardi, la population de la ville de Tizi Ouzou assiste à un fort déploiement des forces de sécurité. Les contrôles des accès à la ville ont été renforcés et de nouveaux barrages routiers ont fait leur apparition aux abords et à l'intérieur de la ville. Des établissements publics ont été réquisitionnés pour accueillir les policiers et les gendarmes chargés de sécuriser la ville. Au moins 2000 éléments appartenant à divers corps des forces de sécurité ont été envoyés en renfort dans la région où la menace terroriste reste toujours élevée, selon les indications fournies par des sources sécuritaires.
En effet, mardi en début de soirée, un groupe islamiste armé a attaqué le commissariat de la ville des Ouacifs, à une trentaine de kilomètres au sud-est de Tizi Ouzou, faisant deux blessés parmi les policiers. Récemment, le ministre de l'Intérieur Yazid Zerhouni avait indiqué que les terroristes pourraient mener des actions d'éclat durant la campagne électorale. Pour eux, c'est l'assurance d'un impact médiatique fort.
A la menace terroriste s'ajoute celle de la contestation sociale, également redoutée à l'occasion de la visite du président. Résultat : le candidat a opté pour une brève halte. Contrairement aux autres villes du pays, le président n'animera pas de meeting à Tizi Ouzou. Il devrait se contenter d'un bain de foule. La rue devant être empruntée à pied par le candidat Bouteflika à l'occasion de cette visite n'est pas encore officiellement connue. Elle pourrait être fermée à la circulation 24 heures avant le jour « J » pour des considérations de sécurité.
TSA
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