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L'axe autoroutier Tizi Ouzou-Azazga joue l'Arlésienne

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  • L'axe autoroutier Tizi Ouzou-Azazga joue l'Arlésienne

    Le trafic routier entre Tizi Ouzou et Azazga a considérablement augmenté ces dernières années. La route est cependant restée à l’état où elle était à l’indépendance du pays : une chaussée à deux voies. Résultat, les encombrements rendent ce tronçon routier quasi infréquentable.

    Les 40 km pouvaient être parcourus il y a dix ans en 45 mn. A présent, le trajet nécessite une heure et demie ou deux heures. Taboukirt, Oued Aïssi et l’entrée du chef-lieu de wilaya sont les points noirs où la circulation est carrément paralysée à plusieurs moments de la journée. La nécessité de la rénovation de la route s’est posée depuis de nombreuses années, lorsque la réfection du tronçon entre Azazga et Béjaïa avait permis la liaison entre les wilayas de l’est et la capitale via Tizi Ouzou.

    Les automobilistes en provenance ou en partance pour Béjaïa, Jijel et Setif empruntent la route de Tizi Ouzou, alors que par le passé, ils étaient contraints de faire le détour par la RN 5 (Bouira). L’évitement de la ville de Tizi Ouzou par la rocade sud, livrée en 2005, a également contribué à l’augmentation du flux automobile sur cet axe routier. Les opérations de rénovation de la RN12 ont surtout ciblé le côté ouest de Tizi Ouzou. Cela a permis le contournement de plusieurs villes, comme Draâ Ben Khedda, Tadmaït et Naciria, ainsi que l’aménagement des voies en « route express ». Pour le côté Est de Tizi Ouzou, les actions de développement se font encore attendre.

    Lancé en étude en 2006, l’aménagement du tronçon entre Azazga et Tizi Ouzou en axe autoroutier (2 fois deux voies) est resté au stade de projet. Le dossier a été remis au ministère des Transports, en attendant son inscription.

    Son utilité est pourtant vitale pour la région, où la faiblesse des voies de communication a représenté un frein pour le développement. L’étude prévoit la réalisation de 11 échangeurs, sur 32 km, entre Tazmalt El Kaf (dans le prolongement de la rocade sud) et Fréha (près de l’usine Ex-Enel). Le tronçon est conçu en autoroute, deux chaussées séparées par un terre-plein, avec une vitesse de référence de 80 km/h.

    Dans le cas de son inscription, le projet sera divisé en plusieurs lots pour permettre le lancement des opérations en parallèle. Taboukert, actuel cauchemar des automobilistes, où la multiplication des ralentisseurs dérègle la circulation durant toute la journée, sera contournée par le côté nord. Même si les travaux de réalisation vont causer des désagréments certains et sans doute durant plusieurs années, le projet est vivement souhaité, non seulement par la population de la région, mais aussi par les citoyens voyageant entre l’Est et le centre du pays.

    S’agissant de l’évitement de la ville d’Azazga, sur un tronçon de 8,5 km, le projet a été inscrit début 2008 et se trouve en phase de passation des marchés au niveau de la commission nationale des marchés. Prévoyant la réalisation de deux viaducs et de deux ponts, le projet devra être réalisé en un an. La route débouchera près de l’hôpital d’Azazga, à partir de Fréha. Le contournement du chef-lieu de la daïra d’Azazga permettra de désengorger cette ville et de libérer totalement la circulation vers Béjaïa et l’est du pays.

    Par El Watan

  • #2
    Ah ce tronçon...
    Quand tu l'as fait 1 fois t'es immunisé contre tous les bouchons du périph'
    Une route à double sens 1-1 qui se transforme en un parking 5 voies...
    5 heures pour le passer... Inoubliable.

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    • #3
      Les 40 km pouvaient être parcourus il y a dix ans en 45 mn. A présent, le trajet nécessite une heure et demie ou deux heures. Taboukirt, Oued Aïssi et l’entrée du chef-lieu de wilaya sont les points noirs où la circulation est carrément paralysée à plusieurs moments de la journée. La nécessité de la rénovation de la route s’est posée depuis de nombreuses années, lorsque la réfection du tronçon entre Azazga et Béjaïa avait permis la liaison entre les wilayas de l’est et la capitale via Tizi Ouzou.
      Ces fameux 40 km, pour être exact 37 km... du temps de Boumédienne puis de Chadli, un haut responsable des Ponts et Chaussées avait soumis un projet d'élargissement de la voie et même la construction d'un nouveau pont sur le Sébaou.

      Le projet a été accepté, et même une enveloppe budgetaire lui a été assignée!
      Presque RIEN n'a été fait.
      Malheureusement... je me demande encore où est passé l'argent du projet!

      Peut être a-t-il été versé au projet qui a permi de construire la route, le long de la mer, de Azzefou à Bejaya ?

      Une chose est sure: La route Azazga- Tizi Ouzou comme le dit l'article, n'a pas changé depuis 1962.

      Ce qui a changé: C'est qu'en 1962 il y avait une vingtaine de voitures à Azaga ... qui n'allaient pas toujous les jours à Tizi, alors qu'aujourd'hui.... des milliers de voitures et un très grands nombre de gens qui vont tous les jours travailler à Tizi et aussi loin qu'Alger!
      L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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