Des contrebandiers marocains tuent deux gendarmes algériens
25.03.2009 Par Naila B/Zineb A.
Un gendarme appartenant au 10ème groupement des gardes-frontières à Hassi Khbi du troisième commandement régional de Béchar est décédé hier matin des suites de graves blessures. Ce décès porte le bilan de l’accrochage armé entre les éléments des gardes-frontières et des trafiquants de drogue en provenance du Maroc à deux gendarmes tués.
25.03.2009 Par Naila B/Zineb A.
Un gendarme appartenant au 10ème groupement des gardes-frontières à Hassi Khbi du troisième commandement régional de Béchar est décédé hier matin des suites de graves blessures. Ce décès porte le bilan de l’accrochage armé entre les éléments des gardes-frontières et des trafiquants de drogue en provenance du Maroc à deux gendarmes tués.
- Le Colonel Djamel Zeghida, chef de division de police judiciaire au commandement de la gendarmerie nationale a indiqué hier à Echorouk que les services de la gendarmerie disposent aujourd’hui d’informations sûres qui attestent que les réseaux de contrebande possèdent des armes à feu très sophistiquées qu’ils emploient contre les gardes-frontières. Ces gardes-frontières ont ainsi reçu l’ordre de faire feu sur les véhicules qui ne répondent pas aux appels de sommation. Le paquet sera mis, dans le cadre de la loi, pour préserver la sécurité, l’économie et la stabilité du pays, souligne le colonel.
- Notre interlocuteur fait allusion aux dangers émanant du Maroc qui exporte la mort aux algériens en faisant passer en Algérie de la drogue, des armes et des produits explosifs. Les enquêtes avaient pour rappel dévoilé que les explosifs qui avaient été utilisés pour piéger les voitures qui avaient visé le palais du gouvernement et la sûreté de Bab Ezzouar provenaient du Maroc.
- La difficulté de combattre la contrebande réside dans l’absence de coordination sécuritaire, et dans la complicité, puisque les trafiquants armés ont rebroussé chemin vers les frontières marocaines après avoir tué deux éléments algériens des gardes-frontières de Béchar, en passant par les gardes-frontières marocains (Mekhaznia).
- Le chef de division de police judiciaire au commandement de la gendarmerie nationale a présenté hier lors d’un point de presse à Alger, le bilan des activités de la gendarmerie pour le premier trimestre 2009 dans le domaine de la lutte contre le trafic de drogue. 60 tonnes pourrait être saisies cette année, si la quantité de saisies records se poursuit à cette cadence, car jusqu’alors, l’on enregistre une moyenne de 5 tonnes par mois. C’est le renforcement des dispositifs sécuritaires et le travail de renseignement qui a permis ces prises ainsi que le démantèlement d’un certain nombre de réseaux spécialisés dans le domaine. L’essentiel de ces quantités en provenance du Maroc ont été interceptées dans les wilayas de Béchar et Tindouf, alors qu’elles allaient être acheminées, partant du territoire algérien, vers la Lybie, la Mauritanie ou encore l’Égypte.
- Le Mossad veut ébranler la stabilité de l’Algérie et par celle-ci, la résistance palestinienne
- Un rapport sécuritaire élaboré par des experts palestiniens et européens a souligné la relation entre le trafic de drogue et le plan régional de mise en échec de la résistance palestinienne. Le document s’appuie sur l’essor -étayé par des chiffres- de la contrebande de haschisch marocain après chaque carnage israélien à l’encontre des palestiniens.
- Le rapport, à l’aune d’arguments, conclut que c’est là une tentative d’habituer les jeunes palestiniens à la consommation de la drogue pour les détourner de la résistance, se basant aussi sur un rapport précédent établi par le Mossad sur la propagation des stupéfiants, gratuitement, dans les milieux de jeunes palestiniens, et dans les prisons palestiniennes. Ce plan sioniste s’étale jusqu’au Liban, l’Egypte, et prend "naissance" des frontières algéro-marocaines, ce qui donne une autre lecture par ailleurs aux relations entretenues par la Mauritanie, le Maroc et l’Égypte avec Israël.
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