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Drame familial a Laval

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  • Drame familial a Laval

    Le drame conjugal s'étant noué par le meurtre de Jinane Ghanoum et le suicide de son ex-conjoint, Mahboud El-Hage, au sous-sol de leur résidence du 861 Place de Mézières, dans Laval-des-Rapides, n'a pas surpris tout le voisinage.

    La police de Laval a souvent eu à se déplacer sur les lieux depuis août 2008, avant que le couple ne divorce. L'homme de 57 ans, chauffeur de taxi, avait quitté la résidence familiale depuis décembre dernier.

    «Mes filles jouaient fréquemment avec leurs trois enfants. Nous savions qu'il y avait de la violence conjugale dans le couple. Les interventions ont-elles fait défaut? Je ne sais pas, mais il est difficile de prévenir un tel drame, de prévoir une réaction aussi extrême. Par contre, ça arrive beaucoup trop souvent. Il va falloir s'occuper sérieusement de ce type de problème», confie André, un voisin du couple qui désirait ne laisser que son prénom.

    «La dame travaillait à la Caisse populaire du Marigot. Elle nous visitait de temps à autre. Mon mari faisait des travaux de réparation et rénovation dans la maison. Moi et d'autres voisins connaissions ses problèmes, certains lui avaient même proposé de se réfugier chez eux, si jamais cela devenait nécessaire», relate Mme Concuicao avant d'ajouter:

    «Hier après-midi, quand j'ai entendu les voitures de police et l'ambulance, je suis montée du sous-sol avec une prémonition. Je me doutais qu'un truc du genre allait arriver un jour. Quand j'ai ouvert ma porte, mes jambes sont devenues molles. Heureusement que les enfants n'étaient pas là!

    L'homme était désespéré, j'ai bien peur que cela aurait pu être encore plus grave. C'est triste.»

    Secteur familial

    C'est un rond-point bien calme, habité par de nombreuses familles, qu'a envahi les tours des réseaux de télévision et autres médias le 24 mars, après 15h15, heure de la découverte du drame par le fil aîné du couple.

    Le lendemain, les curieux affluaient encore par dizaines en voiture ou vélo.

    «Des journalistes ont frappé à ma porte pendant un bon trois heures, jusqu'à 18h. Pourtant, c'était des gens sympathiques et tranquilles.

    Une belle famille. Nous pensions que des gens avaient été malades quand nous avions eu connaissance de visites policières et d'ambulances. Quoique je me souviens d'une fois où j'ai aperçu quatre voitures de police, je trouvais que ça faisait beaucoup!», se souvient un autre voisin, André Lévesque, ne se doutant pas à l'époque que la violence conjugale et des bris d'engagement étaient à l'origine de ces déplacements policiers.

    Les enfants

    Tous les voisins interrogés avaient d'abord une pensée pour les enfants. Le Service d'urgence sociale s'occupe actuellement des garçons de 14 et 15 ans, et de la fillette de 10 ans.

    «J'ai vu les enfants arriver de l'école. C'était épouvantable. Tout ça pour de la jalousie et d'autres raisons qu'on apprendra peut-être plus tard», raconte Raffaele De Palma.

    «On croit toujours que ce genre de malheur se passe ailleurs. On voyait leurs enfants, très gentils, jouer à l'extérieur. Ces choses arrivent beaucoup trop souvent maintenant. Il faut faire quelque chose», de dire M. et Mme Battista, un couple qui réside Place de Mézières depuis 35 ans, en résumant une opinion partagée par tout le voisinage.

    audio-vidéo Le drame n'a pu être évité malgré plusieurs signes avant-coureurs, raconte Marie-Maude Denis.
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