Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Le baccalauréat 2009 en Algérie sous de sombres auspices

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Le baccalauréat 2009 en Algérie sous de sombres auspices

    L’examen du baccalauréat 2009 aura lieu dans près de dix semaines, et les voyants sont au rouge en Algérie. Les résultats obtenus durant les deux premiers semestres de l’année scolaire par les élèves de 3e année secondaire sont inquiétants, voire catastrophiques.

    C’est ce qu’a indiqué hier le coordinateur national du Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Cnapest), M. Larbi Nouar, lors d’une conférence de presse, organisée pour faire part des inquiétudes du syndicat sur divers sujets liés au secteur de l’éducation nationale. Selon le conférencier, 30% des élèves seulement ont obtenu une moyenne dépassant 10/20, voire la moyenne obligatoire pour la réussite au baccalauréat. Ces résultats effrayants sont expliqués par plusieurs facteurs. D’abord, il faut rappeler que parmi les candidats au baccalauréat 2009, il y a la vague des recalés du système fondamental qui une fois au lycée, ils ont rencontré énormément de difficultés à suivre les nouveaux programmes issus de la réforme.

    «La majorité de ces élèves n’ont guère les capacités d’assimiler les nouveaux programmes que même les enseignants ne maîtrisent pas», a signalé M. Larbi, qui se dit très pessimiste quant aux résultats du baccalauréat cette année, dont «le taux risque de ne pas atteindre les 30%, si les élèves ne s’appliquent pas en ce dernier trimestre».

    Interrogé sur le fait que le ministre de l’Education mise sur un pourcentage de réussite de 60 % et qu’il s’apprête à placer le baccalauréat 2009 sous le signe de la solidarité avec la population de Ghaza, l’orateur qualifie ces prévisions de supercherie et avertit d’un éventuel dérapage de la part du ministère. Ce département, souligne-t-on, a déjà commencé à exercer des pressions sur certains proviseurs pour obtenir des résultats satisfaisants.

    «Le baccalauréat ne doit pas se dérouler sous la pression et on ne doit pas promettre aux élèves la réussite, car on risque d’avoir des conséquences violentes au lendemain des résultats», a ajouté le coordinateur du Cnapest, qui a rapporté les témoignages d’enseignants sur l’existence de comportements violents chez la majorité des lycéens.

    «La violence en milieu scolaire ne devrait pas non plus être discutée dans des cercles fermés, mais doit faire l’objet d’un débat national, avec l’appui de la télévision et de la radio afin de mieux cerner et gérer ce phénomène», fera-t-il remarquer au passage. L’autre sujet abordé par le conférencier est celui de la situation socioprofessionnelle des enseignants, qui enregistre une régression sans précédent, notamment en matière de santé.

    Devant les maladies professionnelles qui envahissent la corporation des enseignants, le Cnapest exige l’application des textes de loi relatifs à la médecine du travail dans les établissements scolaires, notamment le décret 93-120 du 15 mai 1993 qui régit les contrôles médicaux périodiques dans l’enceinte des écoles et oblige chaque employeur qui emploie plus de 800 personnes à installer un centre de médecine du travail (CMT). Ce décret, affirme M. Larbi, n’a jamais été appliqué. En effet, l’érection de centres de médecine du travail préviendrait les problèmes de santé chez les enseignants, devenus vulnérables par la suite de la fatigue accumulée. Le Cnapest appelle la classe politique à ouvrir un véritable débat sur le rôle de l’école dans l’éducation des nouvelles générations.

    «Le ministère de l’Education nationale a ramené un programme sans le mode de fonctionnement. Il n’y a aucune vision de ce que nous voulons qu’elle soit la société de demain», a-t-il martelé. M. Larbi a terminé sa conférence en annonçant un retour prochain sur le terrain de la protestation, cette fois-ci pour exiger la participation des syndicats autonomes aux discussions sur le régime indemnitaire et sur les textes d’application du statut de l’enseignant.

    Par le Soir

  • #2
    Moha

    Espérons que ceux qui feront les sujets ne soient pas soul cette année. Il est temps de revenir aux sujets sans fautes (encore une chose apparu sous l'époque de Bouteflika).

    Commentaire


    • #3
      ils sera donné cette année ,c'est la prochaine promesse ,mais les bacheliers devront convaincre leur parent de voter pour......

      Commentaire

      Chargement...
      X