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Nucléaire : l'AIEA peine à élire son nouveau directeur général
[ 26/03/09 - 13H52 - actualisé à 13
00 ]
Les gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique ne sont pas parvenus à dégager une majorité pour désigner un successeur à l'Egyptien Mohamed El Baradei.
Constat d'échec. Les 35 gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) ne sont pas parvenus jeudi à dégager une majorité qualifiée pour désigner le successeur au poste de directeur général de l'Egyptien Mohamed El Baradei, qui a renoncé à briguer un quatrième mandat.
La procédure prévoit que les gouverneurs, réunis à huis-clos, procèdent à trois votes informels à bulletins secrets. Après l'impasse de jeudi, au siège de l'agence à Vienne, deux nouveaux votes informels seront organisés vendredi pour départager les deux candidats et désigner "un candidat favori" à la majorité des deux-tiers des suffrages exprimés (24 voix). A défaut, la procédure devra être recommencée à zéro avec de nouveaux candidats.
L'ambassadeur du Japon Yukiya Amano, âgé de 61 ans et présenté comme favori par des diplomates proches de l'agence car il bénéficie notamment du soutien des Occidentaux, a recueilli 21 voix lors du premier vote, puis 20 les deux suivants, d'après la présidente du conseil des gouverneurs, l'ambassadrice d'Algérie Taous Feroukhi. Pour sa part, le diplomate sud-africain Abdul Samad Minty, 69 ans, soutenu par les pays en développement, a obtenu respectivement 14 puis deux fois 15 voix. Il n'y a pas eu d'abstention.
L'Iran en toile de fond
L'élection se déroule sur fond de l'éternel débat sur la politique nucléaire de l'Iran, soupçonné par les pays occidentaux de vouloir se doter de l'arme atomique. Téhéran récuse catégoriquement cette accusation, soulignant la nature "civile" de son programme nucléaire.Plusieurs pays occidentaux reprochent ainsi au candidat sud-africain d'avoir parfois été sensible aux thèses iraniennes, tandis que d'autres délégations considèrent que le candidat japonais est "plus un technicien qu'un politique". Certains pays souhaiteraient par ailleurs un directeur général avec une forte personnalité et plus politique, à l'instar de Mohamed El Baradei, Prix Nobel de la paix.
La nomination officielle du nouveau patron de l'AIEA doit avoir lieu en septembre, lors de l'assemblée générale annuelle de l'agence, pour une prise de fonction le mois suivant novembre prochain.
Les Echos (source AFP)
[ 26/03/09 - 13H52 - actualisé à 13
00 ]Les gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique ne sont pas parvenus à dégager une majorité pour désigner un successeur à l'Egyptien Mohamed El Baradei.
Constat d'échec. Les 35 gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) ne sont pas parvenus jeudi à dégager une majorité qualifiée pour désigner le successeur au poste de directeur général de l'Egyptien Mohamed El Baradei, qui a renoncé à briguer un quatrième mandat.
La procédure prévoit que les gouverneurs, réunis à huis-clos, procèdent à trois votes informels à bulletins secrets. Après l'impasse de jeudi, au siège de l'agence à Vienne, deux nouveaux votes informels seront organisés vendredi pour départager les deux candidats et désigner "un candidat favori" à la majorité des deux-tiers des suffrages exprimés (24 voix). A défaut, la procédure devra être recommencée à zéro avec de nouveaux candidats.
L'ambassadeur du Japon Yukiya Amano, âgé de 61 ans et présenté comme favori par des diplomates proches de l'agence car il bénéficie notamment du soutien des Occidentaux, a recueilli 21 voix lors du premier vote, puis 20 les deux suivants, d'après la présidente du conseil des gouverneurs, l'ambassadrice d'Algérie Taous Feroukhi. Pour sa part, le diplomate sud-africain Abdul Samad Minty, 69 ans, soutenu par les pays en développement, a obtenu respectivement 14 puis deux fois 15 voix. Il n'y a pas eu d'abstention.
L'Iran en toile de fond
L'élection se déroule sur fond de l'éternel débat sur la politique nucléaire de l'Iran, soupçonné par les pays occidentaux de vouloir se doter de l'arme atomique. Téhéran récuse catégoriquement cette accusation, soulignant la nature "civile" de son programme nucléaire.Plusieurs pays occidentaux reprochent ainsi au candidat sud-africain d'avoir parfois été sensible aux thèses iraniennes, tandis que d'autres délégations considèrent que le candidat japonais est "plus un technicien qu'un politique". Certains pays souhaiteraient par ailleurs un directeur général avec une forte personnalité et plus politique, à l'instar de Mohamed El Baradei, Prix Nobel de la paix.
La nomination officielle du nouveau patron de l'AIEA doit avoir lieu en septembre, lors de l'assemblée générale annuelle de l'agence, pour une prise de fonction le mois suivant novembre prochain.
Les Echos (source AFP)