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par El-Houari Dilmi
Au moment où le candidat Mohamed Saïd animait un rassemblement électoral à la salle de cinéma ex-»Rex», le candidat du Front national algérien, M. Moussa Touati, venait d'arriver de Djelfa où son meeting électoral a été annulé pour un «problème organisationnel», selon son directeur de campagne. Et c'est devant un public venu nombreux à la salle «Sersou» (ex-»Casino») à Tiaret que le candidat du Front national algérien à l'élection présidentielle, M. Moussa Touati, a plaidé pour un retour rapide au travail à la terre, seul moyen selon lui «d'assurer la sécurité alimentaire du pays et couper définitivement le cordon ombilical avec la dépendance de l'étranger» a-t-il dit. Retraçant l'histoire de la région, «jadis grenier à blé de l'Afrique», a-t-il expliqué, Moussa Touati a monté en épingle ce qu'il a appelé «le massacre» perpétré contre les fellahs et l'injuste spoliation de leurs terres
. Abordant le fort taux de chômage sévissant dans la région des Hauts Plateaux, le candidat à la présidentielle a imputé cela à la fermeture en cascade des entreprises et la mise au chômage forcé de dizaines de milliers de travailleurs. Interpellé par un travailleur à la commune gagnant 3.000 dinars au filet social et incapable de payer sa facture de gaz et d'électricité, Moussa Touati a qualifié cela de «hogra», se rappelant le lourd tribut payé par la wilaya de Tiaret avec des dizaines de jeunes morts en mer «parce que ne supportant plus une vie indigne» a-t-il dit.
Le candidat du FNA à l'élection présidentielle a également estimé que les assemblées élues locales ne «représentaient plus rien face à l'hégémonie de l'administration», a-t-il estimé, appelant à une réhabilitation et un élargissement des prérogatives de l'élu local.
Avant d'appeler à un vote massif le jour du scrutin, Moussa Touati a promis de «tordre le cou» à la crise qui paralyse le pays s'il était élu à la magistrature suprême, estimant que son parti était le «seul qui a bien compris les préoccupations et aspirations des jeunes Algériens, la véritable force vive du pays» a-t-il conclu.
le quotidien d'oran