En visite, vendredi 27 mars, à Tizi Ouzou, Abdelaziz Bouteflika a, une nouvelle fois, appelé la région à ouvrir une « nouvelle page » dans ses relations avec les autorités. Après Bejaïa mercredi, le candidat s'est pour la seconde fois en trois jours, incliné devant la mémoire des « martyrs » du printemps noir.
« Je ne peux ne pas que m'incliner devant les martyrs de 2001 », a dit le président sortant au cours d'une courte prise de parole qui a duré environ 17 minutes. « Les Algériens les pleurent. Je ne sais pas jusqu'à l'instant ce qui a provoqué cette tragédie nationale », a affirmé le candidat. « Je suis un authentique amazigh. Quand je me trompe, je sais faire mon mea-culpa, je n'ai jamais frappé quelqu'un dans le dos », a encore souligné M. Bouteflika. Avant de reconnaître : « je me suis trompé » sur l'origine de la crise en Kabylie.
Abdelaziz Bouteflika a également saisi l'occasion de sa présence dans la wilaya Tizi Ouzou, qui connaît une intense activité terroriste, pour renouveler son appel à la repentance aux terroristes islamistes. Il a appelé ceux qui « endeuillent le pays à réintégrer la société ». « Faute de quoi, le peuple et les services de sécurité sont là pour leur répondre », a-t-il averti. « Il n y a pas de sécurité avec le terrorisme », a poursuivie le président sortant. Jeudi, dans l'après-midi, un colonel de l'armée a été tué dans l'explosion d'une bombe au passage de son véhicule à Azzefoune, à 70 kilomètres au nord-est de Tizi Ouzou.
Abordant dans sa courte prise de parole le développement local, le candidat a relevé que « la difficulté majeure dans la concrétisation des projets dans votre wilaya demeure le manque d'assiette de terrains mais nous sommes prêts à les acheter au prix coûtant pour construire des infrastructures d'utilité publiques ». Contrairement à Béjaïa, aucun plan de développement spécifique n'a été annoncé.
A Tizi-Ouzou, Abdelaziz Bouteflika a eu un bain de foule sur un parcours de plusieurs centaines de mètres dans la rue Houari Boumediene, au milieu d'un impressionnant dispositif de sécurité. Des milliers de policiers et gendarmes ont été déployés dans la ville et sur la rocade sud, empruntée par le cortège présidentiel. Deux heures avant l'arrivée du président, les téléphones mobiles ont été désactivés et les services de sécurité scrutaient le moindre mouvement suspect parmi la foule. Mais globalement le dispositif mis en place a fait preuve de beaucoup de souplesse envers milliers de personnes présentes, invitées à bien accueillir « le président » et « le candidat ».
Visiblement satisfait de l'accueil qui lui a été réservé à Tizi Ouzou, le candidat Bouteflika a affirmé dans son allocution : « après cet accueil chaleureux je peux mourir tranquille ».
TSA
« Je ne peux ne pas que m'incliner devant les martyrs de 2001 », a dit le président sortant au cours d'une courte prise de parole qui a duré environ 17 minutes. « Les Algériens les pleurent. Je ne sais pas jusqu'à l'instant ce qui a provoqué cette tragédie nationale », a affirmé le candidat. « Je suis un authentique amazigh. Quand je me trompe, je sais faire mon mea-culpa, je n'ai jamais frappé quelqu'un dans le dos », a encore souligné M. Bouteflika. Avant de reconnaître : « je me suis trompé » sur l'origine de la crise en Kabylie.
Abdelaziz Bouteflika a également saisi l'occasion de sa présence dans la wilaya Tizi Ouzou, qui connaît une intense activité terroriste, pour renouveler son appel à la repentance aux terroristes islamistes. Il a appelé ceux qui « endeuillent le pays à réintégrer la société ». « Faute de quoi, le peuple et les services de sécurité sont là pour leur répondre », a-t-il averti. « Il n y a pas de sécurité avec le terrorisme », a poursuivie le président sortant. Jeudi, dans l'après-midi, un colonel de l'armée a été tué dans l'explosion d'une bombe au passage de son véhicule à Azzefoune, à 70 kilomètres au nord-est de Tizi Ouzou.
Abordant dans sa courte prise de parole le développement local, le candidat a relevé que « la difficulté majeure dans la concrétisation des projets dans votre wilaya demeure le manque d'assiette de terrains mais nous sommes prêts à les acheter au prix coûtant pour construire des infrastructures d'utilité publiques ». Contrairement à Béjaïa, aucun plan de développement spécifique n'a été annoncé.
A Tizi-Ouzou, Abdelaziz Bouteflika a eu un bain de foule sur un parcours de plusieurs centaines de mètres dans la rue Houari Boumediene, au milieu d'un impressionnant dispositif de sécurité. Des milliers de policiers et gendarmes ont été déployés dans la ville et sur la rocade sud, empruntée par le cortège présidentiel. Deux heures avant l'arrivée du président, les téléphones mobiles ont été désactivés et les services de sécurité scrutaient le moindre mouvement suspect parmi la foule. Mais globalement le dispositif mis en place a fait preuve de beaucoup de souplesse envers milliers de personnes présentes, invitées à bien accueillir « le président » et « le candidat ».
Visiblement satisfait de l'accueil qui lui a été réservé à Tizi Ouzou, le candidat Bouteflika a affirmé dans son allocution : « après cet accueil chaleureux je peux mourir tranquille ».
TSA
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