LES SERVICES DE SÉCURITÉ MAROCAINS DIRECTEMENT IMPLIQUÉS
La drogue envahit l’Algérie
Les quantités de drogue saisies donnent froid dans le dos. De janvier à ce jour, la moyenne des saisies s’élève à pas moins de cinq tonnes mensuellement. Selon le colonel Zeghida, responsable de la police judicaire au commandement national de la Gendarmerie, les saisies opérées par ce corps de sécurité pour le compte du premier trimestre de l’année 2009 sont de l’ordre de 15 tonnes, soit prés de 50 % de ce qui a été saisi tout au long de l’année 2008 où la quantité de cannabis récupérée par la corporation de la Gendarmerie nationale s’est chiffrée à une trentaine de tonnes. Le colonel Zeghida avait tenu de mettre en exergue lors d’un point de pesse qu’il a animé hier au siège du commandement national de la Gendarmerie, ce tempérament de plus en plus agressif, de plus en plus manifeste chez les narcotrafiquants. «Il y a comme une évolution dans le mode opératoire des narcotrafiquants. Ces derniers se dotent désormais en armes sophistiquées du type FM/PK ou PM/PK. Ils n’hésitent donc plus à entrer en confrontation armée avec nos éléments postés à quelques encablures du tracé frontalier» a affirmé en substance le colonel Zeghida. Il cite en exemple l’accrochage qui a eu lieu récemment dans la région de Hassi Khabbi relevant de Bechar entre les transporteurs de drogue et les narcotrafiquants toujours en provenance du Maroc, durant lequel deux éléments de la Garde des frontières ont été mortellement atteints. Au terme d’un échange de coups de feu nourris, les éléments de la Gardefrontière ont tout de même réussi à mettre la main sur une quantité de 9 tonnes de cannabis, tout comme ils ont saisi un kalashnikov ainsi qu’une mitrailleuse. L’un des narcotrafiquants a par la suite rebroussé chemin pour rejoindre le Maroc certainement pour fuir nos gardes -frontières. C’est donc une vérité indéniable que d’affirmer que les narcotrafiquants s’approvisionnent à partir du Maroc considèrant ce pays comme une terre de refuge où ils ne sont, selon toute vraisemblance jamais inquiétés. Dans ce même sillage, l’on se demande d’ailleurs de quelle manière ces narcotrafiquants parviennent à s’approvisionner en armes si sophistiquées telles les kalashnikovs et les mitrailleuses FM / PK? Là encore la réponse parait tellement évidente et elle remet en surface l’idée de la complicité des services de sécurité marocains (sic)
LES SAISIES DE DROGUE POURRAIENT ATTEINDRE LES 60 TONNES À LA FIN 2009
De record en record, l’augmentation des saisies de drogue opérées par la corporation de la Gendarmerie nationale est en passe de connaître une augmentation fulgurante jamais égalée depuis l’indépendance du pays. Elles sont passées de quatre tonnes en 2007 pour atteindre les 30 tonnes au courant de l’année 2008. Et voilà que la moitié de cette quantité est déjà saisie en l’espace des trois premiers mois de l’année en cours. Il va sans dire aussi que ces quantités saisies ne constituent qu’une partie infime de ce qui circule réellement comme cannabis sur le territoire algérien. Depuis quelque temps, la Gendarmerie nationale a noté une forte densité de trafic de drogue via notamment l’axe du Sahel comprenant plusieurs wilayas du sud-algérien en particulier celle de Béchar et de Naâma. Présent à la conférence de presse tenue hier au siège du commandement de la Gendarmerie nationale, le colonel Ayoub en charge de la communication au sein de cette institution s’est posé cette question: pourquoi maintenant? Il n’ira pas certes jusqu’à apporter le moindre élément de réponse, néanmoins celle-ci trouve son explication dans le contexte politique que vit le pays actuellement. Nous sommes en effet en pleine campagne pour la présidentielle et une telle donne est de nature à exiger plus de concentration de la part des services de sécurité tout corps confondus. Ainsi, les narcotrafiquants sont ils minés par l’ambition d’exploiter cette parenthèse de temps pour l’acheminement d’une plus grande quantité de drogue, croyant à tort que nos services de sécurité sont beaucoup plus occupés par cette mission d’assurer un climat de sécurité des plus optimales en cette veille d’élection présidentielle. Toujours est-il que l’évolution des quantités de drogue saisies progresse à un rythme effréné au point où celles-ci peuvent atteindre les 60 tonnes vers la fin de l’année en cours selon les prévisions du colonel Zeghida. Ce dernier cite entre autres comme moyens de riposte à ce fléau des plus menaçants en Algérie, la création de plusieurs dizaines de postes de contrôle dont l’implantation a été décidée de façon à se rapprocher le plus possible du tracé frontalier, la multiplication des sections de recherche ainsi que le recours aux moyens aériens à titre ponctuel, sans oublier bien-sûr l’apport des chiens renifleurs.
== MODERATION==
Sujet déja initié Doublon
La drogue envahit l’Algérie
Les quantités de drogue saisies donnent froid dans le dos. De janvier à ce jour, la moyenne des saisies s’élève à pas moins de cinq tonnes mensuellement. Selon le colonel Zeghida, responsable de la police judicaire au commandement national de la Gendarmerie, les saisies opérées par ce corps de sécurité pour le compte du premier trimestre de l’année 2009 sont de l’ordre de 15 tonnes, soit prés de 50 % de ce qui a été saisi tout au long de l’année 2008 où la quantité de cannabis récupérée par la corporation de la Gendarmerie nationale s’est chiffrée à une trentaine de tonnes. Le colonel Zeghida avait tenu de mettre en exergue lors d’un point de pesse qu’il a animé hier au siège du commandement national de la Gendarmerie, ce tempérament de plus en plus agressif, de plus en plus manifeste chez les narcotrafiquants. «Il y a comme une évolution dans le mode opératoire des narcotrafiquants. Ces derniers se dotent désormais en armes sophistiquées du type FM/PK ou PM/PK. Ils n’hésitent donc plus à entrer en confrontation armée avec nos éléments postés à quelques encablures du tracé frontalier» a affirmé en substance le colonel Zeghida. Il cite en exemple l’accrochage qui a eu lieu récemment dans la région de Hassi Khabbi relevant de Bechar entre les transporteurs de drogue et les narcotrafiquants toujours en provenance du Maroc, durant lequel deux éléments de la Garde des frontières ont été mortellement atteints. Au terme d’un échange de coups de feu nourris, les éléments de la Gardefrontière ont tout de même réussi à mettre la main sur une quantité de 9 tonnes de cannabis, tout comme ils ont saisi un kalashnikov ainsi qu’une mitrailleuse. L’un des narcotrafiquants a par la suite rebroussé chemin pour rejoindre le Maroc certainement pour fuir nos gardes -frontières. C’est donc une vérité indéniable que d’affirmer que les narcotrafiquants s’approvisionnent à partir du Maroc considèrant ce pays comme une terre de refuge où ils ne sont, selon toute vraisemblance jamais inquiétés. Dans ce même sillage, l’on se demande d’ailleurs de quelle manière ces narcotrafiquants parviennent à s’approvisionner en armes si sophistiquées telles les kalashnikovs et les mitrailleuses FM / PK? Là encore la réponse parait tellement évidente et elle remet en surface l’idée de la complicité des services de sécurité marocains (sic)
LES SAISIES DE DROGUE POURRAIENT ATTEINDRE LES 60 TONNES À LA FIN 2009
De record en record, l’augmentation des saisies de drogue opérées par la corporation de la Gendarmerie nationale est en passe de connaître une augmentation fulgurante jamais égalée depuis l’indépendance du pays. Elles sont passées de quatre tonnes en 2007 pour atteindre les 30 tonnes au courant de l’année 2008. Et voilà que la moitié de cette quantité est déjà saisie en l’espace des trois premiers mois de l’année en cours. Il va sans dire aussi que ces quantités saisies ne constituent qu’une partie infime de ce qui circule réellement comme cannabis sur le territoire algérien. Depuis quelque temps, la Gendarmerie nationale a noté une forte densité de trafic de drogue via notamment l’axe du Sahel comprenant plusieurs wilayas du sud-algérien en particulier celle de Béchar et de Naâma. Présent à la conférence de presse tenue hier au siège du commandement de la Gendarmerie nationale, le colonel Ayoub en charge de la communication au sein de cette institution s’est posé cette question: pourquoi maintenant? Il n’ira pas certes jusqu’à apporter le moindre élément de réponse, néanmoins celle-ci trouve son explication dans le contexte politique que vit le pays actuellement. Nous sommes en effet en pleine campagne pour la présidentielle et une telle donne est de nature à exiger plus de concentration de la part des services de sécurité tout corps confondus. Ainsi, les narcotrafiquants sont ils minés par l’ambition d’exploiter cette parenthèse de temps pour l’acheminement d’une plus grande quantité de drogue, croyant à tort que nos services de sécurité sont beaucoup plus occupés par cette mission d’assurer un climat de sécurité des plus optimales en cette veille d’élection présidentielle. Toujours est-il que l’évolution des quantités de drogue saisies progresse à un rythme effréné au point où celles-ci peuvent atteindre les 60 tonnes vers la fin de l’année en cours selon les prévisions du colonel Zeghida. Ce dernier cite entre autres comme moyens de riposte à ce fléau des plus menaçants en Algérie, la création de plusieurs dizaines de postes de contrôle dont l’implantation a été décidée de façon à se rapprocher le plus possible du tracé frontalier, la multiplication des sections de recherche ainsi que le recours aux moyens aériens à titre ponctuel, sans oublier bien-sûr l’apport des chiens renifleurs.
Karim Aoudia
== MODERATION==
Sujet déja initié Doublon
Commentaire