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Nina Bouraoui prix Renaudot 2005

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  • Nina Bouraoui prix Renaudot 2005

    Nina Bouraoui a reçu le Prix Renaudot 2005 pour son livre "Mes mauvaises pensées" paru aux Editions Stock.

    Nina Bouraoui est née en 1967 d'une mère bretonne et d'un père algérien et a passé ses 14 premières années en Algérie.
    A 23 ans elle a publié son premier roman " La voyeuse Interdite" et d'ailleurs a reçus le Prix Inter 1991 pour ce roman. Puis, elle a écrit Poing Mort et a publié 8 romans en treize ans.

    Ces romans sont très libre et elle parle d'amour, d'homosexualité ,de l'Algérie . Je l'avais découverte il y a trois ans avec Garçon manqué, et je n'en ai pas gardé un souvenir impérissable, je sais qu'à l'époque j'en avais été déçu ce qui fait que je n'ai rien relus d'elle depuis.
    Bien entendu, toutes mes félicitations pour ce Prix Renaudot.

    Pour mieux la découvrir vous pouvez lire cet article:

    Ecrire c'est retrouver ses fantomes


  • #2
    Bonjour Morjane,

    Je ne connais pas cette auteure bien que le nom soit familier... Sûrement la critique, qui me gâche toujours un peu (ce n'en est pas une (critique)) le plaisir de la découverte, m'aura détournée de cette lecture.
    J'ai cependant trouvé émouvant ce qu'elle exprime dans cette interview qui peut-être m'a touchée par les accords (malgré ma totale hétérosexualité) et les dissonnances avec ma propre expérience. Particulièrement lorqu'elle parle de l'écriture, son "vrai pays", de l'asthme chronique (et psychologique) de sa mère, de "cette oppressante forêt d'hommes" dont elle ne voulait pas être l'objet, la muse mais dont elle avoue : "J'ai voulu être comme eux, anonyme comme un homme, puissante comme un homme".

    Ah ! J'allais oublier... C'est ce qui arrive quand on passe du coq à l'âne... J'ai relevé cette petite phrase sur la puissance car elle m'en a rappelé une autre que j'ai lu il y a peu dans un article consacré à Orson Welles... Malheur à moi de trop écouter les états d'âmes d'artistes ! Je vous ramènerait la citation exacte, d'ici là, en substance, il est fait, à travers ce grand monsieur, le rapport entre la volonté de puissance et la perte de l'enfance...

    Pour revenir à Mlle Bouraoui, Son oeuvre recèle d'autres opuscules qui peut-être te toucheraient plus que celui que tu as lu...?
    Le titre, le bal des murènes m'inspire pas mal...
    En tout cas, merci pour cette présentation... Parfois, le marketing littéraire écrase tellement l'oeuvre que je me détourne, sans chercher à comprendre, des "produits" qui me sont proposés. Je suis contente d'avoir trouvé une Morjane qui fasse un si admirable contre-poids à ce dégoût littéraire.
    Dernière modification par Virginie, 03 novembre 2005, 14h52.

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    • #3
      Bonjour Virginie,

      C'est une auteure qui a été et qui est médiatisé. Elle est belle comme un coeur en plus possède un charisme qui fait qu'on ne l'oublie pas.

      Garçon manqué est pourtant un belle histoire, son écriture me semblait comme happé, rainurée hachurée. Elle était à la recherche de son identité. Issu de mariage mixte elle ne se sentait pas comme une entité mais deux moitiés qui s'attiraient et se repoussaient et elle ne trouvait pas sa place. Française ? Algérienne ?

      Elle était aussi à la recherche de son genre bien que fille( mais se faisant appeler Ahmed ) et même amoureuse plus tard d'Amine elle avait été élevé comme un garçon par son père et se comportait aussi ainsi en anachronisme parfait avec la mentalité où une fille n'a pas la même liberté de mouvements de paroles qu'un garçon.

      Mais l'auteure est imprégnée d 'Algérie et en parle et décrit ce pays avec amour même si c'est violent parfois. Elle est en révolte et cela se comprend en étant en perpétuel recherche d'elle même .

      La prochaine fois, je parlerai dans un autre topic d'Abdelkader Djemai, l'auteur du nez sur la vitre dont on a déja parlé et commenté avec sentenza et clemence je pense.

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      • #4
        une bonne chose

        @morjane;

        ce serait une bonne chose pour la femme en général et la femme d'origine arabe en particulier.
        Cette auteure écrit très bien et c'est une juster écompense pour elle.

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        • #5
          merci @Morjane

          ça m'a fai plaisir d'entendre ça, car je suis entrain de lir "mes mauvaises pensées", et j'ai bien aimé découvrir le style de Nina, malgré que c'est un style totalement different de celui de Yasmina Khadra que j'admire énormement, et qui trouve ses racines dans la vie, tandis que celui de khadra les trouve dans la mort avec certaine exceptions.

          -un éxtrait du livre "mes mauvaises pensées":
          "...........et la je sais quelle pense que nous sommes sauvées de l'Algerie, mais sauvées de quoi?J'était bien la ba, j'etait moi, j'était entre mes mains, dans mon visage, prés de mon corps, avec ma voix, j'était au coeur d'une vie,ce n'était pas la vie, ce n'etait pas la meilleurs des vies, c'était la promesse d'une vie, d'une autre vie...................."
          je sais quelle pense que nous sommes sauvées de l'Algerie,mais sauvées dequoi?J'était bien la ba, j'etait moi,j'était entre mes mains, dans mon visage, prés de mon corp,avec ma voix,j'était au coeur d'une vie...

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          • #6
            Bouraoui- Khadra : Bravo les artistes

            je suis tres content que Nina Bouraoui obtienne haut la main, le Renaudot2005. Elle est géniale, 38 ans et pres d'une dizaine de romans.
            Bravo, à yasmina Khadra qui avec Bouraoui ont été doublement nominés (ce qui en soi est une reconnaissance de talent) au Goncourt et au renaudot.

            la lecture du dernier Yasmina Khadra est un pur moment de bonheur (bien qu'il traite de manière magistrale d'evenements gravissimes).
            Bonne lecture.

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