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Bouteflika insiste à Tizi Ouzou sur les notions de paix et de sécurité

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  • Bouteflika insiste à Tizi Ouzou sur les notions de paix et de sécurité

    Bouteflika insiste à Tizi Ouzou sur les notions de paix et de sécurité pour le développement de l'Algérie.

    à la présidentielle du 9 avril, M. Abdelaziz Bouteflika, a insisté vendredi à Tizi Ouzou sur la nécessité d'assurer la paix et la sécurité dans tout le pays pour pouvoir hâter le "développement continu" de l'Algérie.
    "Il est tout à fait clair que pour progresser, il faut garantir la paix, la sécurité et la stabilité", a affirmé M. Bouteflika, lors d'une activité de proximité organisée à la maison de la Culture Mouloud-Mammeri et consacrée au développement local.


    "Nous devons, avec vous, lancer un appel fraternel à ceux qui continuent à endeuiller le pays par le terrorisme pour dire que nous ne leur portons aucune haine ni rancoeur" dans le cas où "ils décident de rejoindre la communauté nationale", a précisé M. Bouteflika.


    Cependant, "le peuple, les partisans, l'Armée nationale populaire et les services de sécurité sont là pour répondre" aux terroristes car, a-t-il dit, "il s'agit pour nous tous d'une question de vie ou de mort".


    "Nous ne pouvons en aucune manière vivre dans l'insécurité, le terrorisme et la peur", a affirmé M. Bouteflika, tout en soulignant que le peuple algérien n'a pas, par le passé, abdiqué durant 130 ans de colonialisme.


    Qualifiant d'"historique" sa visite à Tizi-Ouzou, il a affirmé n'avoir, "en aucune manière, imaginé l'Algérie sans la Kabylie et la Kabylie sans l'Algérie".


    "Le patriote que je suis ne peut imaginer, un seul instant, que l'on puisse discuter, en Algérie, d'évidences telles que l'unité nationale et l'indivisibilité du pays", a-t-il clamé.


    Après avoir remercié les habitants de Tizi-Ouzou pour leur accueil "digne", a-t-il dit, de la région de Djurdjura et de ses combattants, à l'image de Lala Fatma N'Soumer, Amirouche et Si El-Haoues, le candidat Bouteflika s'est incliné "à la mémoire des martyrs de 2001", tombés lors des événements de Kabylie au printemps 2001.


    "Je peux vous dire, au nom du peuple algérien tout entier, que tous les Algériens là où ils se trouvent les pleurent (ces martyrs) comme leurs enfants", a-t-il affirmé, ajoutant: "Je voudrais vous dire aujourd'hui, très clairement, ainsi qu'à toute la Nation, que du poste que j'occupais, je ne savais pas et je ne sais toujours pas qui, d'un côté ou de l'autre, a provoqué cette tragédie nationale".


    Développant son idée, le candidat Bouteflika a poursuivi: "Je peux dire que je suis un authentique amazigh et quand j'ai quelque chose à dire, je le dis en face. Lorsque je me trompe, je sais faire mon mea culpa et dire que je me suis trompé. Je n'ai jamais frappé quelqu'un dans le dos encore moins les enfants de mon pays et maintenant, après l'accueil qui m'a été réservé à Tizi Ouzou, je peux mourir tranquille".


    Ces propos de M. Bouteflika, qui brique un 3è mandat présidentiel, ont déclenché des applaudissements nourris dans la salle et des "Vive l'Algérie" ont fusé de partout.


    La voix nouée il enchaînera : "Je ne pourrais avoir d'existence sans la réconciliation nationale et l'unité nationale. Quelle que soit la position dans laquelle je puisse me trouver, je défendrai toujours la réconciliation
    nationale entre les Algériens ainsi que l'unité nationale pour la patrie, toute la patrie".


    Encore une fois, l'assistance se met debout pour scander en kabyle: "Avec Bouteflika, aujourd'hui et demain".


    Evoquant le développement dans la région de la Kabylie, il a précisé qu'il n'était pas venu à Tizi Ouzou pour évoquer ce qui a été fait pour cette région. "Vous avez mérité ces réalisations et vous méritez encore plus et beaucoup plus", a-t-il dit relevant toutefois la persistance d'une "difficulté majeure" dans cette région, celle de la rareté des assiettes foncières.


    Il a ensuite révélé l'existence pour la région d'un projet "aussi ambitieux que celui du précédent quinquennat" et a souligné la disponibilité de l'Etat à acheter les terres auprès des particuliers pour pouvoir les céder aux collectivités locales dans le but de construire, a-t-il dit, des infrastructures et d'autres réalisations d'utilité publique.


    Le Président-candidat a fait ensuite remarquer qu'il n'était pas venu à Tizi Ouzou pour prononcer des discours mais pour "rencontrer et discuter avec la population de cette région", et surtout pour savoir si les citoyens de la Kabylie étaient décidés à "poursuivre le chemin" avec lui.


    Des applaudissements nourris retentissent une nouvelle fois dans la salle, avant que M. Bouteflika ne précise : "Si vous êtes convaincus de ce qui a été réalisé depuis 1999, faisons encore un bout de chemin ensemble, autrement vous avez la possibilité d'opérer un autre choix".


    Dans ce sillage, il a rappelé à l'assistance qu'elle avait le choix entre les différents candidats qui sont en course à la présidentielle, saluant au passage son adversaire candidate du Parti des travailleurs, Mme Louisa Hanoune.


    "Vous n'êtes pas sans savoir combien je suis attentif à la promotion de la femme au sein de la société et je voudrai saluer en votre nom à tous Mme Hanoune pour le travail qu'elle entreprend en faveur de la femme", a affirmé M. Bouteflika.


    S'adressant aux présents au sujet de la situation difficile et troublée que la région a vécue dans un passé récent, il leur dit à sa manière: "Parfois, vous vous êtes sentis un peu déprimés, les uns et les autres, vis-à-vis de la communauté nationale, mais sachez qu'il n'y a pas de vainqueurs ou de vaincus car vous êtes tous issus d'une même famille et d'un même pays".


    "Grâce à vos voix, le 9 avril prochain, vous allez prouver, jeunes et moins jeunes, que l'Algérie est toujours debout. Il n'y a qu'une seule Algérie", a-t-il lancé à ceux qui parlent "de Kabyles et de non Kabyles".


    "Le peuple algérien était amazigh avant même que vous ne le revendiquiez bien que cette revendication se soit produite de manière plutôt difficile, brutale, compliquée mais heureusement aujourd'hui débloquée", a encore lancé M. Bouteflika.


    Le candidat à la prochaine présidentielle a terminé en admettant avoir ainsi "rechargé ses batteries" à Tizi Ouzou pour pouvoir poursuivre "en force" sa campagne dans d'autres régions de l'Algérie.

    Avant son meeting, il s'était offert un bain de foule au boulevard Houari-Boumediene où la population lui a réservé un accueil convivial et chaleureux.


    APS
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