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Le Bonheur National Brut (BNB) japonais

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  • Le Bonheur National Brut (BNB) japonais

    Performance, course à la croissance, innovation permanente. » La fin de la déflation au Japon a sonné l'heure du rassemblement, de la mise en rangs serrés pour être au rendez-vous de la reprise économique. Et si aux incontournables principes d'« identification par rapport au groupe », de « productivité de l'entreprise » ou de « capacité du pays à créer de la valeur » venait se greffer un autre facteur, celui du bonheur ? Peut-être que l'Archipel, où le taux de suicide chez les jeunes et les cadres surmenés devient inquiétant, vivrait différemment. L'idée, a priori saugrenue, est prise au sérieux par les autorités qui viennent d'organiser un colloque sur ce thème avec d'éminents économistes. L'avantage, c'est que leurs travaux ont pu se baser sur une expérience concrète, celle du Bhoutan. Depuis les années 1970, ce petit royaume perdu dans l'Himalaya mesure ses progrès à l'aide d'un indicateur atypique, le Bonheur national brut (BNB). Il y a trente-cinq ans, cette enclave himalayenne était à la recherche d'un modèle de développement, mais n'a rien trouvé qui fût en accord avec ses valeurs et ses aspirations. Elle a fini par mettre au point son indicateur après avoir constaté que le monde se divisait en pays riches et en nations pauvres.


    En création de richesse pure, l'archipel high-tech se situe évidemment loin devant le Bhoutan : 4.400 milliards de dollars, contre 500 millions pour les PIB respectifs. En revanche, le petit royaume est bien en avance sur son grand frère, car il peut mesurer avec son indicateur le bonheur individuel de chaque citoyen. Il prend en compte pour cela quatre facteurs : le développement socio-économique durable et équitable, la préservation de l'environnement, la protection du patrimoine culturel et la bonne gouvernance. « Le Japon a énormément à apprendre du Bhoutan », estime Takayoshi Kusago, ancien économiste de la Banque mondiale, désormais professeur à l'université d'Osaka. Certes, s'il veut intégrer le bonheur dans le calcul de sa richesse, il doit d'abord passer d'une logique de groupe à celle de l'individu. Rien que pour cela, il lui faut mener à bien une véritable révolution culturelle. Avec efficacité.


    Source : les echos
    “If you think education is expensive, try ignorance”
    Derek Bok

  • #2
    Bonsoir cousin,


    D'abord merci pour cet intéressant sujet qui me détourne l'espace de quelques minutes (de plus) de mon devoir...

    J'ai vu il y a peu un reportage sur le Bhoutan et il est vrai que leur expérience est intéressante à plus d'un titre et pourrait être un vivier de leçons pour nombres de nos pays plus ou moins développés.
    Un des thèmes intéressant par rapport à ce pays est celui des langues. Le Bhoutan a fait le choix pragmatique de l'anglais ce qui ne l'a pas empéché de conserver ses identités, sa culture, au contraire...
    La préservation de l'environnement est effectivement au coeur de la politique menée par le roi de ce pays aevc pour principal relais l'école, donc l'éducation de la population. Malgré un manque de ressources, de richesses, ce pays semble maintenir une harmonie que nombre pays peuvent lui envier.
    Ceci n'est pas une analyse exhaustive mais, malgré ma crainte de céder à une certaine idéalisation d'un système, d'un pays, d'une culture que je ne connait pas (du tout), j'ai trouvé la vision qui nous était donnée intéressante à creuser, voir adapter et à appliquer...

    Merci encore et Aïdek mabrouk !

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