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Maroc : 50 milliards DH pour l'irrigation agricole

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  • Maroc : 50 milliards DH pour l'irrigation agricole

    555.000 ha à reconvertir en irrigation localisée

    Résorption du décalage entre grands ouvrages et équipements

    Faramineux, le programme d’investissement dans le domaine de l’eau. Il porte sur près de 50 milliards de DH, soit 50% de l’enveloppe dédiée au Plan Maroc vert sur les 10 prochaines années.

    Scindé en quatre sous-programmes, le projet vise l’économie d’eau, la résorption du décalage entre les barrages et l’équipement des superficies en infrastructures d’irrigation ainsi que l’extension de la petite et moyenne hydraulique. Cet ambitieux projet sera piloté comme toujours par le Corps national du génie rural.

    Au niveau du ministère de tutelle, l’administration en charge qui s’adjuge l’exécution de pas moins de 80% de l’investissement sera restructurée et organisée en une seule direction centrale avec des antennes régionales. Le décret relatif à la réorganisation du département de l’Agriculture devait, en effet, être examiné hier jeudi par le Conseil de gouvernement.Et l’enjeu est de taille.

    Pour impressionnants qu’ils soient, les efforts menés dans le domaine de l’irrigation n’en demeurent pas moins insuffisants, vu les contraintes qui pèsent sur le secteur de l’eau. Valeur aujourd’hui, la superficie totale équipée pour l’irrigation (Etat et privé) est de l’ordre de 1.458.160 ha. Mais celle-ci reste dominée par l’irrigation dite de surface qui accapare plus de 80%. Les autres modes se départagent le reste. D’où gaspillage et déficit de rationalisation de l’utilisation de la ressource.

    Cependant, des études récentes ont mis en évidence la baisse tendancielle des ressources en eau. Elle est estimée entre 30 et 40% selon les régions. L’analyse des apports observés au niveau de l’ensemble des barrages existants a montré aussi une baisse de plus de 20% sur la période 1970-2000. Ceci sans oublier le niveau d’envasement des barrages. Sur 10 ans, un bassin comme celui de Bouregreg a accusé une diminution du volume de l’ordre de 46%. Quant au Sebou et Oum Errabii, ils enregistrent respectivement une régression de 45 et 38%.

    Par ailleurs, l’effet conjugué de la sur-exploitation des eaux souterraines et de la sécheresse a entraîné une baisse alarmante des nappes. C’est le cas des nappes de Saïss qui connaît un rabattement annuel de 3 mètres et celle du Souss qui recule de 2 m/an. Malgré l’impulsion donnée au rythme d’équipement, un décalage important de près de 108.440 ha persiste encore entre les superficies dominées par les barrages et celles aménagées.

    Décalage qu’il faut résorber pour l’essentiel dans la plaine du Gharb. S’y ajoute la reconversion de 555.090 ha en irrigation localisée.

    L'Economiste

  • #2
    En regardant la carte des barrages au Maroc on remarque qu'il y a souvent plusieurs barrages sur le même fleuve des fois (plus de 3 barrages). Et actuellement on sait que les barrages subissent un envasement qui fait perdre des capacités aux bassins de stockage.

    Je me suis toujour demandé pourquoi les agences de bassin ne procédent-elles pas à la vidange des bassins envasés en tranférant l'eau vers d'autres barrages en aval ou (en amont quand c'est possible) et de désenvasé les retenus avec des gros moyens d'excavations pour rétrouver les capacités initiales de chaque barrage ?

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    • #3
      Je me suis toujour demandé pourquoi les agences de bassin ne procédent-elles pas à la vidange des bassins envasés en tranférant l'eau vers d'autres barrages en aval ou (en amont quand c'est possible) et de désenvasé les retenus avec des gros moyens d'excavations pour rétrouver les capacités initiales de chaque barrage ?
      cela se fait, mais il faut savoir que les travaux d'excavation coûtent plus cher que la réalisation d'un nouveau barrage.

      l'envasement des barrages, en climat méditerranéen, est un problème conséquent et pour en limité les effets, il faut traité les zones pentues du bassin versant par un reboisement, seule façon de réduire le ravinement après une pluie.
      Mr NOUBAT

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      • #4
        cela se fait, mais il faut savoir que les travaux d'excavation coûtent plus cher que la réalisation d'un nouveau barrage.
        Tu as sans doute raison c'est surement pour ça que ça ne se fait pas. La méthode du reboisement parait être plus écologique et plus intelligente.

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