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Dans le cadre de la première édition de la Fête de l’olivier, l’Association Tigejdit a organisé une série de conférences avec la population ; ainsi, M. Dahmani, professeur à l’université de Tizi Ouzou en a animé une qui a pour thème “le patrimoine matériel lié à l’oléiculture de Kabylie”.Le patrimoine, c’est tout le matériel légué par les aïeux à leur progéniture.
Durant son exposé, le professeur en a bercé l’assistance par les chapitres retenus dans la causerie durant une heure de temps, tantôt en parlant avec aisance et tantôt en montrant des diapos. Il a expliqué et a retracé les différentes étapes d’évolution des huileries en allant de la fosse traditionnelle d’il y a 7 000 ans à celle sophistiquée et moderne d’aujourd’hui, en passant par les fosses «Ifji» creusées dans le roc d’Ath Ghobri.
En effet, c’est dans la grande salle archicomble du village que M. Dahmani a émerveillé l’assistance dont la majorité écrasante est des femmes par des rappels de l’histoire.
“J’ai sillonné toute la Kabylie profonde dans l’optique de collectionner et de ramasser les objets anciens abandonnés et de valeur utilisés jadis dans l’oléiculture et d’en photographier d’autres afin de les montrer aux générations futures. Ainsi, j’ai pu amasser un patrimoine matériel considérable. Toutefois, ne disposant pas d’un musée pour conserver ce patrimoine, j’utilise ma demeure pour la circonstance. Je souhaite que le grand siège de l’association Tigejdit n’Ath Zaïm servira de musée. Ainsi, je mettrai le patrimoine dont je suis en possession à sa disposition”, a dit M. Dahmani.
En abordant les origines de l’olivier, il a découvert dans des ouvrages que «cet arbre est d’origine caucase car il a été retrouvé dans ce pays depuis 7 000 ans mais pour d’autres, il vient plutôt d’Egypte ; alors moi, je dirai qu’il est de la Kabylie car des objets et des traces sont retrouvés un peu partout dans toute la Kabylie datant de plus de 7 000 ans. L’olivier est un arbre qui résiste au froid et à la chaleur mais il ne supporte pas la neige et la glace, il pousse à partir de 600 mètres d’altitude.
Les anciens Kabyles glorifiaient et cultivaient trois sortes arbres indispensables et ils sont répandus dans toute la Kabylie. Il s’agit du chêne vert, de l’olivier et du caroubier pour les habitants des plaines. Ils les cultivent pour leurs fruits».
M. Dahmani enchaîne sa conférence avec la présentation des différentes huileries très anciennes d’un peu partout de la Kabylie, chacune avec son architecture, lui qui a visité les cinq continents. Il a aussi parlé de la céramique kabyle reliée à l’huile et la spécificité de chaque ustensile propre à sa région et repérable aisément tels que la vannerie pour ramasser les olives des champs et les transporter à la maison. Il a cité aussi la tannerie, peaux d’animaux, de chèvres... pour conserver l’huile.
Le conférencier a étayé son intervention par la présentation des diapos montrant et expliquant son intervention pour convaincre les interlocuteurs qui écoutaient attentivement. “C’est émouvant de revoir tout le patrimoine matériel utilisé lors des opérations de cueillette des olives, des huileries anciennes.
M. Dahmani m’a rajeuni de près de 60 ans, puisque les objets montrés, je ne les ai jamais vus car cela remonte à très longtemps. Merci à tous”, a dit une vieille dame.
Le professeur a remercié les jeunes de l’association pour l’organisation de la première édition et longue vie à Tigejdit.
Par La Dépêche de Kabylie
Durant son exposé, le professeur en a bercé l’assistance par les chapitres retenus dans la causerie durant une heure de temps, tantôt en parlant avec aisance et tantôt en montrant des diapos. Il a expliqué et a retracé les différentes étapes d’évolution des huileries en allant de la fosse traditionnelle d’il y a 7 000 ans à celle sophistiquée et moderne d’aujourd’hui, en passant par les fosses «Ifji» creusées dans le roc d’Ath Ghobri.
En effet, c’est dans la grande salle archicomble du village que M. Dahmani a émerveillé l’assistance dont la majorité écrasante est des femmes par des rappels de l’histoire.
“J’ai sillonné toute la Kabylie profonde dans l’optique de collectionner et de ramasser les objets anciens abandonnés et de valeur utilisés jadis dans l’oléiculture et d’en photographier d’autres afin de les montrer aux générations futures. Ainsi, j’ai pu amasser un patrimoine matériel considérable. Toutefois, ne disposant pas d’un musée pour conserver ce patrimoine, j’utilise ma demeure pour la circonstance. Je souhaite que le grand siège de l’association Tigejdit n’Ath Zaïm servira de musée. Ainsi, je mettrai le patrimoine dont je suis en possession à sa disposition”, a dit M. Dahmani.
En abordant les origines de l’olivier, il a découvert dans des ouvrages que «cet arbre est d’origine caucase car il a été retrouvé dans ce pays depuis 7 000 ans mais pour d’autres, il vient plutôt d’Egypte ; alors moi, je dirai qu’il est de la Kabylie car des objets et des traces sont retrouvés un peu partout dans toute la Kabylie datant de plus de 7 000 ans. L’olivier est un arbre qui résiste au froid et à la chaleur mais il ne supporte pas la neige et la glace, il pousse à partir de 600 mètres d’altitude.
Les anciens Kabyles glorifiaient et cultivaient trois sortes arbres indispensables et ils sont répandus dans toute la Kabylie. Il s’agit du chêne vert, de l’olivier et du caroubier pour les habitants des plaines. Ils les cultivent pour leurs fruits».
M. Dahmani enchaîne sa conférence avec la présentation des différentes huileries très anciennes d’un peu partout de la Kabylie, chacune avec son architecture, lui qui a visité les cinq continents. Il a aussi parlé de la céramique kabyle reliée à l’huile et la spécificité de chaque ustensile propre à sa région et repérable aisément tels que la vannerie pour ramasser les olives des champs et les transporter à la maison. Il a cité aussi la tannerie, peaux d’animaux, de chèvres... pour conserver l’huile.
Le conférencier a étayé son intervention par la présentation des diapos montrant et expliquant son intervention pour convaincre les interlocuteurs qui écoutaient attentivement. “C’est émouvant de revoir tout le patrimoine matériel utilisé lors des opérations de cueillette des olives, des huileries anciennes.
M. Dahmani m’a rajeuni de près de 60 ans, puisque les objets montrés, je ne les ai jamais vus car cela remonte à très longtemps. Merci à tous”, a dit une vieille dame.
Le professeur a remercié les jeunes de l’association pour l’organisation de la première édition et longue vie à Tigejdit.
Par La Dépêche de Kabylie