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Deux femmes deux destins, Saïd Seddik Khodja

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  • Deux femmes deux destins, Saïd Seddik Khodja

    Saïd Seddik Khodja, auteur de Deux femmes deux destins édité aux éditions “El Amal” a organisé une vente-dédicace au Centre culturel H’cene Mezani.

    Pendant trois jours, il a pu faire la promotion de son livre, “Deux femmes deux destins” qui traite des facettes de la vie kabyle aux temps reculés. Les visiteurs, assez nombreux, se sont intéressés aux récits, posant des questions à l’auteur, se faisant présenter brièvement le contenu. Beaucoup ont ainsi acheté le livre. En fait, les éditions El Amal ont joué le jeu, faisant en sorte que le livre soit édité sans frais pour l’auteur. Cette manière de faire assez rare dans le monde algérien de l’édition où la publication de mots se paye généralement en espèces sonnantes et trébuchantes, apporte un encouragement à l’édition et à l’émergence de nouveaux talents, jusque la contrariés par l’exigence de frais sans commune mesure avec les possibilités financières des auteurs qui sont en majorité des simples fonctionnaires ou des amateurs désargentés d’écriture.

    Saïd Khodja va prochainement s’installer avec ses livres à la Maison de jeunes des Ouacifs pour une vente-dédicace, en collaboration avec la directrice de la Maison de jeunes qui a bien voulu faciliter cette action de promotion littéraire. Il a également pris rendez-vous avec la municipalité de Tizi Rached, pour en faire de même. Il apporte ainsi la preuve qu’il ne suffit pas toujours d’écrire mais il faut savoir donner de son temps et de sa sueur pour faire connaître son œuvre et pourquoi pas savoir vendre. Saïd Khodja est un amoureux des belles lettres. Il affectionne les livres classiques particulièrement Guy de Maupassant, le maître des récits et des nouvelles, duquel certainement il tire son inspiration.

    Esprit tourmenté, taraudé par le désir d’être utile, d’être un éveilleur de conscience sans prétention aucune, il apprécie le beau, l’émotionnel. De son regard où siège en permanence une farouche ironie, il scrute la société avec un espoir désabusé. Il a aussi un petit côté redresseur de torts, mûri certainement pendant sa longue phase journalistique. Les deux récits traitent du vécu de femmes aux destins englués dans des tragédies familiales.

    Rhalia et Taous, héroïnes à leur corps défendant de ces deux histoires, subissent les destins de ces êtres soumis à l’ordre patriarcal. Rhalia est “donnée” dans un mariage qui arrange les affaires de son tuteur, un aventurier frivole et instable, rescapé malheureux d’une vendetta familiale qui a décimé le clan. Elle divorce de son mari, à cause justement de la disgrâce de son tuteur, son mari n’ayant plus rien à glaner de cette union où l’amour est absent. Plus tard, elle commettra ce que l’on ne pardonne pas, avoir fait l’amour avec un inconnu, sans union légitime.

    Lounès, à sa sortie de prison où il était pour trafic, a encore un reste d’honneur à défendre qui l’obligera à tuer Rhalia, crime qui à l’époque n’en était même pas un.

    Taous, elle, après deux mariages ratés à cause de sa prédilection pour les bijoux et son culte de l’esthétique corporelle qui justement sème autour d’elle le doute au point d’être accusée de sorcellerie, se retrouve seule. Ces deux femmes, en somme, ont chèrement payé leurs rêves inassouvis.

    Par La Dépêche de Kabylie

  • #2
    2 femmes 2 destins
    je trouve que c correct
    chacun a son propre destin

    j'ai toujours trouvé les histoires du terroire interessantes

    je les lis avec grand plaisir
    Gone with the Wind.........

    Commentaire

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